Qu’est-ce que l’Europe achète à la Tunisie pour un milliard ?
17 juillet 2023 16:59, par Lames d’acierMeloni, c’est la pire des trois ! Avec elle, on découvre le vrai visage d’une fausse patriote dont la fourberie n’a d’égal que la naïveté politique de Salvini.Ce partenariat à un milliard ( quel pourcentage pour le gouvernement tunisien ? ) est une application du Pacte de Marrakech dont l’objet est d’ organiser et de garantir des migrations sûres, régulières et continues. L’Italie s’était abstenue en décembre 2018, lors du vote de ce Pacte par le parlement européen. Salvini a commis une erreur en décidant de rompre l’alliance rouge-brune avec le M5*. Certes, ce dernier avait déjà reçu les valises de billets de l’UE que la Ligue avait refusé . Le M5* n’avait eu alors de cesse d’entraver l’action de contrôle de l’immigration clandestine du vice-premier ministre Salvini. Vendue à l’UE comme l’est aussi Meloni, elle s’était ainsi opposée à toute proposition constructive de la Ligue sur d’autres questions engageant l’avenir du pays. Fort de ces 38 % d’intentions de vote, Salvini pensa alors à démissionner pour provoquer de nouvelles élections. Il se tendit un piège à lui-même car, ce type de situation survenant en cours de législature , donne immanquablement lieu, en Italie, à la nomination d’un technocrate par le président pour former un gouvernement dit “technique”, jusqu’au terme de celle-ci. Les précédents foisonnent : Berlusconi élu en 1994, n’ayant pas obtenu la confiance en 1996 et remplacé jusqu’aux élections de 2001, par D’Alema, ex-communiste, qui autorisa l’aviation US à survoler l’espace aérien italien pour aller bombarder la Serbie de Milosevic, à partir de la base militaire d’Aviano dans les Pouilles. De même, en 2011, les finances publiques étant impactées par l’écart de taux d’emprunt entre l’Allemagne et l’Italie, le gouvernement Berlusconi fut contraint à la démission. Mario Monti , ex-commissaire européen lui succéda dans la foulée , avec tout un aéropage de ministres dévoués à l’UE pour imposer au pays une politique d’austérité, ponctuée par une augmentation drastique de la fiscalité sur l’immobilier, créant jusqu’à aujourd’hui les conditions d’une croissance atone, sans cesse aggravée par un euro qui pénalise les exportations sur fond de productivité en berne. La démission de Salvini a conduit les Italiens à voir un recours en Meloni qui, comme Sarkozy en 2007, siphonna les voix de la Ligue en tenant le même discours. Salvini est désormais confiné à un rôle subalterne alors qu’il avait le pouvoir