Cédéao/Niger : l’opposition à une intervention militaire est de plus en plus forte
14 août 2023 00:41, par Francois Desvignes"Démocratiquement élu" en Afrique (en Europe aussi) , ça veut dire "proposé" par l’Etat pprofond supra national.
" Coup d’Etat", ça veut dire révolte des nationaux contre les "propositions-de-l’Etat-profond-supranational".
Techniquement, depuis le Vietnam, l’Etat profond supranational, peut tout SAUF vaincre une révolte nationale. Car toutes les tentatives depuis le Vietnam se sont soldées par des échecs sauf une fois, la Lybie mais justement, elle n’était pas la répression d’une révolte nationale mais la sempiternelle "proposition démocratique" pour remplacer Kadhafi (trop national).
Or, "la proposition démocratique" (improprement caricaturée neo ou post colonialisme) est la clé de voute de domination de l’Etat profond supranational. Comme en Europe, l’installation de traitres et apatrides corrompus à la tête d’un pays, permet son pillage industriel, en matières premières, humain, culturel : une transfusion sanguine directe du pays cible vers la zone dollar.
De ce point de vue, la France est plus colonisée et corrompue que le Niger.
Donc, nous devrions nous poser 3 questions :
La nouvelle élite du Niger est-elle "nationale" (issue du peuple) ou "mandatée" par une puissance étrangère ?
Si la nouvelle élite est nationale, qu’est-ce qui empêcherait que la France devienne nigérienne dans sa prochaine conception "nationale" de sa représentation politique (E.M. fait de l’huile) ?
Depuis la décolonisation, le nationalisme gagne partout, de plus en plus (c’est un effet du nombre). Si donc, au nom du nationalisme africain, le blanc n’a rien à faire en Afrique, comment l’Africain noir ou musulman pourrait-il se maintenir en Europe ?
Concrètement, pour la France, la leçon du Niger est donc la suivante :
Comment et quand renverser E.M. et l’élite française traitre ?
Quand et c omment expulser 15 000 000 de colored/musulmans ?
Et ça, qu’on ose seulement se poser cette question qui est LA question ça fait bien chier l’ Etat profond supranational : il comprend que le temps des cerises (du pillage) est terminé.
C’est un peu comme dans nos couples : dès qu’on prononce une fois le mot "divorce", c’est foutu ! Tôt ou tard ce sera le divorce, le fait suivra la question comme la question n’a fait que suivre l’idée.