Xavier Moreau – $60 milliards pour Zelenski, SOS Gamelin en détresse
11 novembre 2023 18:45, par Pierre Allais15% de taux directeur d’une banque centrale russe indépendante du gouvernement russe, et qui applique à la lettre le consensus de Washington en y prenant ses ordres ainsi qu’à la BRI, est la cause de la restriction des crédits à l’économie russe, dans une réalité où l’index de monétisation de l’économie russe est inférieur à 50%, c’est-à-dire qu’il y a moins de la moitié du PIB dans le tube pour ne pas faire gripper l’économie russe. Comment en effet espérer tirer une rentabilité brute en empruntant à 15% et plus ? En France la monétisation de l’économie est deux fois plus importante, d’environ 95%, et si on y appliquait de but en blanc le régime auquel est soumise l’économie russe par Madame Nabioulina, à la tête de la banque centrale russe, indépendante du gouvernement, ce serait la guerre civile immédiate dans le pays, et les règlements de comptes entre débiteurs et créanciers s’y feraient dans le sang. Le contrôle du rouble est à Washington et à Bâle, héritage de l’ère Eltsine. Embaucher est un investissement, et l’éventuelle pénurie de main d’oeuvre est bien évidemment une conséquence de la crise de liquidités endémiquement entretenue par Mme Nabioulina selon les recommandations de ses maîtres, avec des niveaux de taux en moyenne supérieurs de dix poinstde base relativement par exemple aux taux directeurs de la zone euro, depuis 2008, au moins, avec environ des flux de capitaux exportés annuellement de Russie, de l’ordre de 150 à 200 milliards de dollars. Hausser les taux d’intérêts est un frein à l’embauche pas une politique de l’emploi. Il est regrettable que Mrs Xavier Moreau et Alexandre Latsa, pour l’édification objective des auditeurs francophones, ne fassent pas sérieusement état du débat en Russie à ce sujet, en citant les positions de certains économistes sérieux, opposés à la politiaue anti-nationale de Madame Nabioulina, comme Mrs Khazine, Katassonov, Lezhava, etc... Pourtant l’économiste Kouznetsov avec son modèle Lasource/Ласурс, avait produit un modèle de développement aboutissant à une population mondiale potentielle de 30 millards, en opposition au modèle malthusien de dépopulation du Club de Rome. La mise de Kouznetsov sur une voie de garage, signant la convergence soviétique sur la base du modèle du Club de Rome dès les années 1970. Réduire à un milliard suppose six milliards de victimes. La nationalisation de la Banque Centrale Russe et le retour à Kouznetsov pourraient encore en sauver la plupart, et stabiliser le chaos...