beaucoup de pauvreté, morale et matérielle, c’est une histoire d’éducation et de familles trop nombreuses. Élever huit gosses, c’est possible, mais avec un salaire d’ouvrier et même des allocs, c’est dur
Ceci n’est qu’une énième apologie éculée du vicieux contrôle des naissances.
La pauvreté matérielle, extrêmement relative en France, n’est pas du tout une excuse à la pauvreté morale, qui est évidemment la véritable cause de ce genre de drame. C’est une histoire d’éducation (entre autres) mais certainement pas de famille nombreuse.
Il n’y a pratiquement plus de familles nombreuses en France, pas plus chez les immigrés que chez les Français de souche.
Toutes choses égales par ailleurs, l’éducation dans son ensemble est toujours plus réussie dans une famille nombreuse que dans une famille famélique - le pire étant le fils unique (voir publication sur l’éducation de l’abbé Bethléem, de mémoire).
En vérité nous voulons user des richesses pour notre jouissance personnelle et non pas pour élever une famille. Cela est notemment lié au Code Civil qui a détruit la notion d’héritage et l’institution familiale (voir l’Esprit famillial de Delassus) et aux aides sociales découplées de la famille, notemment la retraite, ainsi qu’aux codes de l’urbanisme qui interdisent de fait un urbanisme familial évolutif, pourtant à la base de tous nos villages.
Élever une famille nombreuse avec une condition modeste n’est vraiment pas impossible et pas si compliqué en soi, mais ce sont les normes sociales qui l’interdisent de fait (par exemple, parmis bien d’autres, on peut citer qu’il faut officiellement une chambre par enfant - vous n’avez pas le droit d’avoir huit enfants par chambre, et sauf passe-droit pour les immigrés notemment, vous pouvez avoir des problèmes pour ce simple fait).
Ces normes à la morale frelatée imposées par l’État via des organismes nébuleux sont hélas parfaitement intégrées par tout un chacun mais sont, prises dans leur ensemble, incompatibles avec une vie de famille nombreuse de condition modeste.
Il faut souligner le rôle ignoble des antipapes de Vatican II, depuis Humane vitae de Paul VI, pour la scandaleuse promotion du contrôle des naissances (détourner le devoir conjugal de sa fonction première) avec l’alibi foireux des conditions matérielles. Rien a voir avec le discours de Pie XII aux familles nombreuses, ou avec Casti conubii de Pie XI par exemple.