Le projet ALADIN s’attaque aux nouveaux démocrates arabes
18 juillet 2011 14:52, par fifty milesNé après guerre, la volonté l’extermination des juifs d’Europe par les nazis (le terme shoah n’existait pas)et surtout les moyens y afférant, étaient quasiment ignorés des populations dont la plupart, à l’image de mes parents et grands parents (petite ville de province) , n’étaient pas même au courant. La guerre de 40, le choc violent de la défaite, l’occupation nazie et le pillage de la France, leurs proches prisonniers en Allemagne et la menace du travail obligatoire, la survie alimentaire, étaient leurs préoccupations bien légitimes.
Après guerre les rescapés de la shoah parlaient peu, sous l’effet du traumatisme et de la honte. Car, la question qui a prévalue et que l’on retrouve également latente dans les écrits d’Hanna Arendt sur le procès Eichman en 1960 (qui révéla au monde l’horreur nazie) était la docilité avec laquelle les juifs s’étaient laisser mener à l’abattoir.
En effet, aujourd’hui je suis souvent interpelé par les accusations , que l’on ne peut ignorer, (pas une semaine sans programmation T.V sur la shoah) sur la "passivité" des Français (terme général) sous l’occupation à empêcher les rafles, ou a défendre les juifs. La question est : quelle fut la résistance des juifs directement concernés et leur opposition face aux rafles et à la déportation ?
Il semblerait qu’il y est eu un déplacement sémantique tendant à faire porter l’entière responsabilité de la déportation des juifs de France sur la population Française et ses descendants en occultant la passivité juive sur une menace directe de leur existence.
D’autre part, Anna Arendt montre du doigt explicitement la collaboration entre les judenrat et les nazis pour sauver les juifs allemands les plus éminents au détriment des autres. Elle en fut vivement critiquée( elie Wiesel) , ainsi que B.Bettelheim qui prit sa défense, au principe qu’un juif doit toujours soutenir un juif, au prix même de la vérité.