Que plus une actrice ne se déshabille dans un film !
26 février 22:50, par ProtégeonslaPalestineJuste Ciel, le propos de Raphy Enthoven est une gigantesque bulle d’air, une salade de mots, un amphigouri de poseur, un galimatias de dandy déclinant de la philosophie de comptoir : « Le vrai problème n’est pas que l’IA soit une énigme pour nous. C’est que nous sommes une énigme pour elle » ?! Voilà une amphibologie qui bute contre le fond de la calebasse vide.
1- L’IA est un logiciel, résultat de la programmation humaine. L’homme a paramétré l’IA, et en connaît donc les combinaisons programmatiques. L’IA ne constitue, de ce fait, pas un mystère pour son auteur. Il faut cesser d’y voir une créature à la Frankenstein.
2- le cerveau humain restera toujours une énigme pour l’IA, puisque celle-ci est une mécanique algorithmique et non pas une intelligence capable d’anticiper l’imprévisibilité du comportement humain. Un marabout malien de la Place Clichy a davantage de talent prédictif que L’IA la plus sophistiquée.
Conclusion : L’appellation d’intelligence artificielle est un abus de langage, qui occulte le fait qu’il n’existe pas d’intelligence dénuée de sensorialité. La plante est intelligente ; l’animal est intelligent ; l’humain est intelligent ; la voiture n’est pas intelligente ; I’IA est une robotique avancée, pas une intelligence, sauf à valider les intérêts financiers rattachés à la double projection animiste et anthropomorphique, dont elle tire son surclassement usurpé. L’intelligence ne peut être que le fait du vivant. Voilà ce qu’un philosophe aurait pu présenter, en termes de vulgarisation radiophonique.
Moralité : Sans surprise, le narcissisme hypertrophié se satisfait du bercement auto-hypnotique de sa propre voix, et de cette proto-réflexion autotélique, servie sur un mode onaniste, à la faveur d’un bail médiatique illimité.