Sommes-nous dirigés par des immatures ? – Kentra reçoit Thomas Boussion en live
10 mars 10:25, par mais encoreLe plan historique de l’individu c’est d’abord l’histoire d’amour qui se transmute en engagement de couple, car la base de la société c’est pas le "game" ou le "youtubeur" : c’est le couple. Puis les gosses.
Être immature à 15 ans c’est normal, à 20 c’est limite, à 25 c’est trop tard.
L’immature ne veut pas sortir de l’enfance pour devenir adulte parce qu’il ne veut pas s’engager, la consommation comme phénomène compensatoire à sa frustration et son manque d’épanouissement lui convient, pense-t-il : il prend son temps.
Et ensuite, empêtré dans son habitus de consommateur, c’est trop tard.
Sortir :
du branleur-dragueur-romanesque (Don Juan)
de l’idéaliste-poète-romantique
et dans une certaine mesure du chrétien qui se sacrifie non pas pour une cause supérieure, mais sa propre vie : le couillon doloriste de droite
Ces trois tendances psycho-pathos ont été récupérées par le freudo-marxisme au bénef du Marché : ainsi l’Autre n’est plus définitivement qu’un objet de consommation !
D’ailleurs Macron n’a pas de gosse contrairement à Poutine, il n’est donc pas dans l’histoire mais hors de l’histoire, ce qui en fait un utopiste, un pitre, en effet un inconséquent.
Clouscard a déjà tout dit (cf. LE TRAITÉ DE L’AMOUR-FOU sur KK), cette immaturité est un effet, pas une cause.