Quand on parle des antifas, il faudrait préciser si on parle de l’extrême-gauche en général, ou si on parle seulement des organisations qui s’invitent dans les manifestations. Ça représente combien de gens ? J’en suis réduit à faire diverses suppositions.
En fait, il y a pas mal d’opposition au génocide de Gaza de la part de tout le monde, même si on n’a pas accès aux médias. On peut s’étonner que les médias gauchistes, qui sont censés être gentils et pleins de compassion, ne dénoncent pas davantage le génocide de Gaza. Mais en fait :
1. C’est pas nouveau. C’est pareil pour la guerre d’Ukraine. Les dirigeants "d’extrême-gauche", en particulier les écolos, sont très anti-russes. Il n’y a personne pour appeler à négocier avec la Russie au nom du pacifisme gauchiste. La masse du peuple est spontanément anti-guerre et anti-génocide, mais c’est difficile de se faire entendre quand le système (gouvernement, médias, institutions) est verrouillé.
Dans les années 1960, c’était différent. Les politiciens étaient divisés. Les gauchistes partisans d’un retrait des troupes du Vietnam avaient le soutien des médias anti-blancs. Mais si on n’a pas accès aux médias, on n’arrive à rien. À la fin des années 1930, je suppose que c’est l’extrême droite qui s’opposait le plus à l’entrée en guerre.
2. C’est pas seulement l’extrême-gauche qui est manipulée dans un sens pro-sioniste, c’est tout le monde et toutes les institutions depuis l’extrême gauche jusqu’à l’extrême droite. Ça ne date pas d’hier.