Organes, Nice...
Lors du procès en appel de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016, plusieurs médecins légistes seront auditionnés devant la cour d’assises spéciale de Paris, leur travail étant mis en cause par plusieurs familles de victimes.
L’avocate de l’association "Promenades des Anges", a engagé une procédure civile pour faute lourde au nom de l’association et de 11 victimes de l’attentat de Nice, "du fait du dysfonctionnement majeur du service public de la justice et du fait des violations et de la vie privée de l’intégrité du corps humain."
Selon les conclusions de l’avocate, 14 personnes ont été autopsiées, et 173 organes entiers ont été retirés, dont des organes de mineurs, sans que les familles ne soient forcément toutes prévenues.
Dans ses conclusions écrites, l’avocate estime que "ces prélèvements d’organes, lésés ou non, étaient totalement inutiles et disproportionnés, les médecins légistes étant même allés jusqu’à prélever à titre d’exemple : l’utérus d’une petite fille de 6 ans."