Rigueur : la hausse de la CSG rapportera trois fois plus que la taxe sur les hauts revenus
28 août 2011 16:05, par chibani84Le gouvernement américain a récemment obtenu l’autorisation pour que la dette fédérale dépasse sa limite officielle pour gagner du temps. Ceci aurait dû entraîner par une douloureuse saignée du dollar américain. Sans surprise, les « investisseurs » ont une fois de plus attaqué le « PIIGS » (Portugal, Italie, Irlande, Grèce et Espagne) pour limiter leurs pertes.
Le temps apparaît comme un élément central dans la bataille économique que nous subissons. Mais il est aussi une illusion trompeuse. Le gouvernement français cherche à en gagner, élection présidentielle oblige, en misant sur l’hypothétique redémarrage de l’économie des Etats-Unis.
Face à ces attaques, la seule réponse efficace aurait consisté à mettre en place des règles équitables qui rétablissent le contrôle des changes et l’émission de monnaie. La déréglementation dans ce domaine, saluée par de nombreux think-tanks aveugles, peut être comparée à un réseau routier sans code de la route. C’est de cette manière dont le système financier mondial fonctionne aujourd’hui.
Si très vite, rien de concret n’est fait à une échelle mondiale en continuant à laisser la presque totalité des flux financiers dans les mains des lobbies protestants ou sionistes alors le chaos planétaire nous attend. Limitations, interdictions, restrictions, par des lois internationales strictes sont une nécessité absolue pour le bénéfice de tous.
Après le crack de 2008, nos médiocres dirigeants politiques européens auraient dû imposer une séparation des activités commerciales (dépôts) des activités d’investissements (spéculation) aux banques contre les aides publiques pour les sauver. L’idée qui a prévalu à l’époque et qui prévaut encore aujourd’hui est de gagner du temps, dans l’espoir insensé de voir ces sociétés financières en convalescence se refaire et ensuite contribuer à une plus large reprise économique.
La conséquence a été le transfert de la dette privée en dette publique utilisée par nos misérables gouvernants comme diversion, en adoptant un discours sur les mesures d’austérité pour certains, tout en exemptant les autres. Les conséquences sont à présent que l’économie occidentale plonge dans une récession généralisée. Les mensonges du G7 qui affirmaient qu’ils étaient « prêts à prendre des mesures pour assurer la stabilité et la liquidité des marchés financiers" ont juste consisté à offrir des milliards d’euros à la BCE pour acheter la dette espagnole et italienne. Le serpent dévore sa propre queue. Jusqu’à quand ?