La Nuit du 4 août 2012 : Abolition des Privilèges des Patrons du CAC40
30 août 2011 17:41, par PanisseBon il va quand même falloir arrêter avec ce mythe moderne : "ya trop de fonctionnaires en France, regardez en Allemagne ils en ont moins et ont plus de croissance."
La Suède et le Danemark ont un taux de fonctionnaire par habitant bien supérieur au notre et leurs économies n’en souffrent pas outre mesure, bien au contraire.
Pour ce qui est de prendre sans cesse l’Allemagne en modèle, ce que tout le monde feint d’ignorer est la structure démographique de ce pays. La natalité est très faible, ce qui fait qu’ils ont moins de dépenses d’éducation et que la population active actuelle peut se permettre de profiter MAIS ils sont contraints d’utiliser un système de retraite par capitalisation où les banksters ne se manquent pas de les tondre comme lors de la crise de 2008. A l’avenir les jeunes seront peu nombreux, et devront quoi qu’il arrive s’occuper de leurs nombreux ainés à moins de mettre en place la méthode Attali.
Quoi qu’il en soit ces jeunes allemands de maintenant devront payer par exemple beaucoup plus en dépense publique que leurs ainés, ne serait-ce qu’au niveau de l’éducation.
Bref, cessons de comparer la fiscalité de peuples dont la structure n’est pas la même. Ça n’est ni sérieux ni même pertinent.
Le problème majeur de notre économie est que la monnaie EURO est adaptée à l’économie allemande elle même caractérisée pour partie par sa démographie, du fait des taux d’intêrets pratiqués par la BCE et de la parité avec les autres monnaies. Pour la France cette monnaie est un poison qui nous fais perdre 1000 emplois industriels par jour. Bref, au lieu de se soucier du nombre de fonctionnaires français qui plomberaient notre économie il serait bon de se poser la question de la baisse de l’emploi productif en France !
Car quand un salarié perd un bon Job et se retrouve au chômage ou dans un job moins payé, s’il ne peut plus payer sa grande maison il ira dans un appartement moins couteux. Or quand on est en France je pense qu’on n’a pas envie de quitter notre pays, ou alors on accepte la nomadité que l’empire veut nous imposer. Dans toutes choses, il convient de s’attaquer non pas aux conséquences mais aux causes. Une fois que cela sera fait, nous pourrons éventuellement envisager de considérer la question du nombre de fonctionnaires car nous serons repartis sur des bases saines. Dans l’attente, toute considération sur le nombre de fonctionnaires relève de la pure spéculation.