L’Iran se rapproche du club nucléaire
31 août 2011 22:22, par chibani84C’est une excellente nouvelle pour l’équilibre des forces en présence. L’éducation est de très haut niveau en Iran. C’est un des éléments fondamental qui est à l’origine de la révolution iranienne. Le gouvernement d’Ahmadinejad s’est lancé dans le développement de l’ensemble des secteurs de la société iranienne pour sortir d’un isolement créé par les sanctions prises par les pays occidentaux.
Sur le plan extérieur, les relations renforcées entre la Russie, la Chine et l’Iran ont permis que leurs économies soient à présent très imbriquées. Politiquement ces pays se soutiennent de manière plus ou moins officieuse et jouent un double jeu avec l’Occident. Par exemple, la Chine n’a pas reconnu l’Abkhazie et l’Ossétie de peur d’enflammer plus encore les séparatistes tibétains. Mais néanmoins la Chine apporte son soutien aux décisions russes en appelant à la détente. La Russie et l’Iran soutiennent la Chine dans la crise du Tibet et de Taïwan. Tandis que la Chine et la Russie sont les porte-parole de l’Iran dans les négociations sur le dossier nucléaire et pèsent de tout leur poids pour repousser l’échéance des sanctions.
Ces 3 pays organisent chaque année d’immenses manœuvres militaires conjointes. Ils s’échangent des technologies : la Russie est en train de brader ses technologies spatiales aux chinois et balistique aux iraniens. La Russie vend à prix avantageux (moins qu’elle ne nous le vend) son gaz contre des prix imbattables de pétrole iranien et l’obtention de marchés chinois.
Si les chinois et les russes ne jouaient pas un double jeu en soutenant l’Iran sous couvert de négociations interminables avec des menaces de sanction qui arrivent à ultimatum chaque année sans aucune mesure prise, les américains n’auraient probablement pas hésité à bombarder les installation nucléaires iraniennes (Tout en sachant que leur armée est à proximité).
La Russie n’équipe pas officiellement et ouvertement l’Iran de missiles intercepteurs et de missiles longue portée. Mais elle vend à l’Iran ses technologies (ce n’est pas un hasard si tous les missiles de fabrication iranienne possèdent les mêmes caractéristiques dynamiques et mécaniques que les croiseurs et intercepteurs russes).