Le compte à rebours est enclenché. Ce n’est donc à présent plus qu’une question de temps. Attendre patiemment. La patience des fauves tenaillés par la faim et la soif de justice. Surtout ne pas agir. Qu’on aille pas une fois encore même par erreur sauver ce système de domination et d’écrasement. Ce système concentrationnaire, abject et inhumain. Qu’il se casse la gueule m’offre une vraie joie. Profonde. Etre de cette époque qui l’aura vu. Tout à leur incompétence, leur aveuglement comme jadis les aristocrates à la veille de la révolution française qui s’accrochaient encore à leurs privilèges, ils s’agitent pris par les fièvres et leurs psychoses. Ils vont y laisser plus que leurs culottes. Même pas la ficelle du string comme scalp. Juste l’oignon à l’air. L’Euro passera pas Noël. Ce n’est même plus une certitude. Juste une espèce de fatalité chronométrique. Après tout ils l’auront bien cherché. Le CAC plonge aujourd’hui à - 4.85 %. Et demain ? -5, -6%. Qu’importe. Leur monde se meurt et l’acharnement thérapeutique qu’ils réclament ne fera que retarder de quelques jours l’inéluctable. Ça sent la charogne. Déjà les mouches sont à leur office. 400 000 à Tel Aviv qui protestent contre ce libéralisme, celui de leurs aînés, de leur superstition. Ça part en sucette jusque dans le coeur de la bête. Après London. A quand Washington ? A la chute du Mur de Berlin, Ils avaient hurlé que l’Histoire était finie. On ne les entend plus. Un silence étrange. Comme ces menteurs incorrigibles, ils voudraient nous faire croire qu’on serait devenus sourds. L’Histoire justement n’est pas finie. Nous juste en attente des comptes qu’il leur faudra bien rendre. Patience. Celle des fauves. Tenaillés par la faim et la soif de justice.