Mesures de rétorsions pour avoir loué à Dieudonné
23 septembre 2011 22:15, par Antiochushttp://www.dhnet.be/cine-tele/cinem...
Sur le thème de la liberté d’expression, Lars Von Trier en remet une couche.
De mon point de vue, Galliano et Lars Von Trier, c’est avant tout un désir de provoquer, de se distinguer par un humour osé et cynique, sans réelle pensée idéologique. Un peu comme certains punks portaient des swastikas. Probablement le frisson de celui qui choque en affectant le sang-froid, comme un anarchisant du XIXè siècle qui aurait maudit l’autorité de Dieu chez une famille pieuse.
La provocation de Dieudonné est plus pensée, calculée même, mais aussi plus altruiste. Elle consiste elle à mettre en relief la contradiction de l’accusation d’antisémitisme excessive avec un prétendu combat pour la liberté et contre le totalitarisme.
Cependant, Lars Von Trier a visiblement bien cerné la situation.
Il est regrettable que les médias dominants, à force de fantasmer le mal du nazisme comme la pire horreur possible de l’histoire de l’humanité, à l’égaliser à un mal absolu et inexplicable, encouragent aussi une apologie de ce mouvement chez des esprits libres, lassés de la censure permanente. Aujourd’hui, il y a en effet bien un plaisir espiègle à faire l’apologie du Troisième Reich. Ce qui renforce une étude subjective, orientée de ce sujet. Face à la propagande éprouvante des affabulateurs actuels qui expliquent l’origine du nazisme comme un mal caché de la psyché allemande, on peut imaginer qu’il est dur pour certains de ne pas se radicaliser et de se découvrir un amour pour Hitler. Du fait qu’il existe certains domaines périlleux pour celui qui étudie ce thème, il devient tentant de ne plus seulement admettre, par exemple, que la sécurité sociale est apparue outre-Rhin à cette époque, mais d’idéaliser le nazisme comme une solution, puisqu’il est apparu comme ennemi du judaïsme et de la franc-maçonnerie. Or, c’est un fait qu’il a été cause de grandes douleurs et crimes.