Liberté d’expression : un historien ose braver la loi Gayssot sur l’Internet !
2 octobre 2011 11:53, par FrantzL’Holocauste et le 11 septembre ou - pour reprendre la terminologie soralienne - sinon les deux, du moins deux des plus grands sauts qualitatifs qu’a opérés l’Empire au cours de son histoire bicentenaire.
Deux événements d’une ampleur émotionnelle et matérielle telle que tout questionnement à leur endroit ne pouvait raisonnablement être considéré qu’au mieux, comme les élucubrations enfiévrées de quelque conspirationniste à l’imagination sauvage et en mal de reconnaissance sociale, et au pire, comme une campagne de désinformation tellement grossière de malhonnêteté intellectuelle que seuls des extrémistes aveuglés par leur propre haine auraient la bêtise crasse de vouloir répandre.
Deux vérités historiques dont l’authenticité est unanimement décrétée comme telle qu’il a conséquemment été interdit - juridiquement pour le premier, tacitement encore pour le second - ne serait-ce que d’oser l’effarante proposition de la soumettre à un débat dépassionné, rationnel et scientifique.
Deux dogmes gravés de force dans le marbre de l’Histoire dont on s’étonnera pourtant que certains, de plus en plus nombreux, les contestent pour tout ou partie, bravant héroïquement l’opprobe et les persécutions avec lesquelles il est coutume de récompenser sinon leur courage, du moins leur indiscutable esprit critique.
Aussi est-il peu étonnant de voir les pires acteurs et collaborateurs impériaux, l’incontournable BHL et le fort méprisable Joffrin en tête, user de leur supposé prestige intellectuel pour conspuer allègrement l’authentique quête de vérité historico-scientifique que mènent les détracteurs de la version officielle du 11 septembre depuis maintenant un peu plus de dix ans. Peu étonnant, quand on serait au contraire en droit de s’étonner qu’ils balayent d’un revers agacé de la main pareille accumulation d’éléments troublants et de questionnements légitimes, laborieusement compulsée non par un groupuscule d’extrémistes paranoïaques à la crédibilité et à l’objectivité pour le moins discutables, mais par une communauté grandissante d’experts civils et militaires.
Peu étonnant en vérité, car il apparaît de plus en plus clairement que la contestation de cet événement public, sur lequel les moyens techniques modernes ont permis de conserver d’innombrables documents et témoignages, incite fort logiquement à la remise en question de cet autre événement, officiellement dissimulé et bénéficiant donc d’éléments archivés comparativement beaucoup moins nombreux.