Défense de parler de la kollaboration du patronat français avec l’occupant nazi
8 octobre 2011 12:21, par DomChères Françaises, chères Français,
Puisqu’il vous prend l’envie de relire différemment certains chapitres de l’histoire de France, pour ma part, je vais vous relater l’un des contes de fées les plus mensongers de la propaganda abteilung belge : Il était une fois au palais royal de Laeken… un certain Léopold III qui avait été déporté en Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale.
Et bien, il n’en est rien.
Précisons que la famille royale belge est d’origine allemande (les Saxes Cobourg Gotha - Sachsen-Coburg und Gotha). La mère de Léopold III elle-même était allemande (la reine Elisabeth). Le gars était donc quelque peu prédisposé à avoir des affinités pro germaniques. Voir sa politique de « neutralité » d’avant guerre très, très favorable à l’Allemagne.
Quand à sa déportation, elle a eu lieu le 7 juin 1944 (c’est-à-dire le lendemain du débarquement anglo-américain en Normandie). Et il a été envoyé, lui et sa famille, non pas dans un camps de travail, mais dans un château-forteresse à Hirschstein en Saxe, puis dans une villa à Strobl en Autriche, où il sera « libéré » par des américains.
Ajoutons qu’en Janvier 1944, Léopold III annonçait déjà dans son « testament politique », je cite : « Il pourrait advenir que pour des raisons militaires ou politiques, l’autorité allemande m’impose une nouvelle résidence et cette fois hors du Royaume. »
Résumons : Un gars d’origine allemande déporté au lendemain du débarquement et ce dans un château-fortesse et puis dans une villa.
Et bien, moi, je n’appelle pas ça une déportation, j’appelle ça une mise à l’abri. Léopold III, est quelqu’un qui est allé se cacher, se mettre à l’abri en Allemagne quand les anglo-américains étaient en train d’arriver !