Diplomatie : laquais, cow-boys & garde-fous
23 novembre 2011 00:38, par IntifadaErdogan, malgré sa résistance de façade, n’est qu’un opportuniste dont la trahison à la cause de l’Islam révolutionnaire, progressiste et anti-impérialiste a été dénoncée par le père du renouveau islamique turque, Necmeddin Erbakan. Ce dernier, en plus d’être un guide spirituel pour des millions de musulmans turcs, était aussi le dernier leader politique souverainiste proposant un projet économique alternatif d’inspiration islamique : un modèle sans spéculation ni usure, les deux mamelles du système économique et monétaire actuel. Il était le seul premier ministre de la république turque à combattre le sionisme et le libéralisme aussi ouvertement. Il n’eut cesse de mettre en garde contre les risques délétères de cette idéologie et son projet de gouvernement mondial par l’instauration de l’économie de marché globale. Erbakan, contrairement à Erdogan, était un fervent croyant ayant une vision globale des problèmes du monde, notamment du monde musulman. Cet homme n’a jamais renoncé à la lutte intellectuelle malgré tous les déboires judiciaires, les emprisonnements, les tortures, les trahisons dont la dernière et la plus grande fut celle de Erdogan en 1998, qui a succombé à la tentation néo libérale. Erdogan, en tombant dans le piège des sionistes, a fait le jeu de la division en contrepartie d’une promesse de pouvoir qu’il a obtenu en 2002. Erdogan et toute sa clique porteront jusqu’à la fin de leur vie, le poids de la lourde responsabilité d’avoir livrer définitivement la Turquie aux financiers internationaux. Bien que Erdogan depuis son plus jeune âge ait été éduqué selon les principes du "Milli Görus" et en tant que le disciple de Erbakan, il n’éprouvera aucun remord à le trahir. Erdogan est un homme inconsistant qui a renié ses convictions pour de viles promesses, bien qu’il soit un très bon orateur, il n’est que peu cultivé. Arrivé au pouvoir, Erdogan finalement renoncera à tous les principes anti mondialistes et anti sionistes qui sont les fondements même du "Milli Görus". La contre partie de cette trahison était la promesse américaine de faire entrer la Turquie (membre de l’Otan) dans l’Union Européenne. Nul besoin de préciser pourquoi les USA tiennent tant à ce que la Turquie intègre l’Union. Un homme qui a tourné le dos à l’Islam, à son maitre et à son propre peuple ne peut que trahir tous les mouvements de résistance dans la région.