« L’ordre et la morale » : la grande mystification de Kassovitz et Legorjus
4 décembre 2011 20:00, par SentinelleBravo au général Vidal qui rétablit ici un certain nombre de vérités.
Philippe Legorjus n’est en effet qu’un Zéro...
Et les témoignages de ses anciens collègues abondent dans ce sens : Legorjus a passé l’assaut planqué derrière un rocher, à 50 m derrière ses camarades.
Quant au comportement des militaires, écoutons plutôt le témoignage de Michel Lefèvre, qui a commandé l’élément du GIGN lors de cet assaut, au lieu de celui de Legorjus qui n’en a pas eu le courage :
"le Capitaine Legorjus, prenant prétexte des liens particuliers qui s’étaient noués entre lui et les kanaks, n’a pas voulu, ni diriger, ni participer à cet assaut." (...)
"On était environ une bonne vingtaine à monter à l’assaut avec des missions différentes. Le 11ème choc était là avec sa puissance de feu pour nous permettre d’atteindre la grotte sans encombre. Il ne restait que sept gendarmes du GIGN. Aux abords de l’entrée de la grotte, ils s’écartèrent pour nous laisser la partie spécifique. A partir de là, on a repris nos armes de poing. Je rends hommage à ces soldats du 11ème choc qui ont été très courageux et qui ont quand même perdu deux des leurs dans cette opération. Je pense qu’ils ont été un peu oubliés." (...)
"Le 11ème choc avançait tel un rouleau compresseur et il remplissait parfaitement son rôle. Tout explosait devant nous et il fallait faire attention de ne pas tirer sur des camarades. On était si proche les uns des autres. Dans son livre, Michel Bernard du GIGN décrit très bien cette scène." (...)
"Je leur ai dit que j’étais fier du travail effectué par le GIGN sans oublier ceux qui m’avaient accompagnés (Commando Hubert, 11ème choc et EPIGN). Vingt deux otages étaient libérés, sans un mort dans mon équipe d’ assaut, ni parmi les otages." (...)
"Et maintenant, un film est en cours de réalisation, l’ordre et la morale de Matthieu Kassovitz. Je suis curieux de voir ce film, car je pense que le Capitaine Legorjus n’a pas assumé son rôle sur le terrain d’être à la tête de ses hommes. Il aurait du obéir au Général Vidal qui était son patron. Il n’a pas voulu en assumer les risques et les responsabilités. Les officiers du 11èmè choc et du Commando Hubert étaient bien là eux et je les en remercie encore. Suite à cette affaire, il a d’ailleurs perdu sa crédibilité au GIGN qu’il a quitté peu après.
Dans ce film, je pense qu’en se mettant en vedette, il cherchera à rattraper la mauvaise image qu’il a pu laisser lors de cette prise d’otages."