En France tout est fait pour rendre la vie impossible aux petits entrepreneurs et tout particulièrement à ceux dont l’activité s’inscrit dans l’économie réelle et à échelle humaine. L’objectifs est la concentration toujours grandissante des moyens de production entre les mains d’une minorité toujours plus puissante et restreinte. Cette spoliation de la liberté d’entreprendre et des moyens de production est facilitée par l’Etat "providence" qui rend momentanément supportable la paupérisation de la population active. Ainsi si ce couple de maraîchers fermait boutique au lieu de se retrouver à la rue à crever de faim ils auront droit à quelques "généreuses" oboles qui rendra supportable la perte de leur gagne-pain. Et s’ils devaient avoir l’outrecuidance de se plaindre d’être passés du statut d’hommes libres vivant du fruit de leur labeur à celui de loques sous assistance sociale on leur rappellera qu’ils ne devraient pas se plaindre car s’ils étaient à Madagascar ils seraient entrain de fouiller les décharges publiques afin de trouver leur pitance quotidienne...
La France est un pays extrêmement libéral en ce qui concerne la macro-économie. C’est à dire que le secteur financier (banque, assurance), la grande distribution, l’industrie pharmaco-chimique, pétrolière...font littéralement ce qu’ils veulent. Lois et règlements s’appliquant à eux ont tout simplement été écrits par eux mêmes ! En revanche tout ce qui est lié à la micro-économie (artisanat, restauration familiale, agriculture à échelle humaine...) est sauvagement réprimée, réglementée, encadrée... Ce système est à l’opposé de celui que l’on trouve dans beaucoup de pays d’Asie où la liberté d’entreprendre est considérée comme un droit humain inaliénable et de ce fait n’importe qui peut du jour au lendemain s’improviser vendeur de carotte, restaurateur, coiffeur...en dehors de quelques normes d’hygiène élémentaire et de bon sens les seules restrictions à son activité est de trouver clients. Pas encore de technocrates de Bruxelles dans ces contraints lointaines et exotiques ! En Asie pour ouvrir un restaurant il faut 10 m², 2 ou 3 tables, quelque chaises en plastic et une vieille gazinière. En Asie on préfère voir un être humain vivre petitement mais dignement grâce aux revenus d’une micro-entreprise dont il est le propriétaire plutôt qu’ils ne se morfonde en touchant un RMI.