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Centrafrique : 3 000 à 8 000 membres de groupes armés dans Bangui

L’état-major français des armées a estimé jeudi qu’entre 3 000 à 8 000 membres de groupes armés se trouvaient actuellement à Bangui, où les soldats français poursuivaient les opérations de désarmement et de sécurisation.

"L’estimation est très difficile, tout dépend de ce que nous mettons dedans. Ca peut aller de 3 000 à 8 000 (...)", a déclaré le porte-parole de l’état-major, le colonel Gilles Jaron, lors du point de presse du ministère de la Défense, répondant à une question sur le nombre d’hommes en armes dans la capitale centrafricaine.

Pour l’essentiel, les hommes armés circulant dans la capitale sont des combattants de l’ex-rébellion Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane qui a pris le pouvoir en mars 2013.

Des miliciens appelés anti-balaka (anti-machettes), hostiles aux Séléka et partisans du président déchu François Bozizé, sont également infiltrés dans les quartiers et parmi les populations chrétiennes, disposant d’un armement sommaire fait surtout d’armes blanches.

Il y a enfin les membres ou anciens membres des forces de sécurité centrafricaines en totale décomposition, dont certains ont conservé leurs armes individuels et combattent au sein des anti-balaka.

Aucune estimation n’est disponible pour l’ensemble du pays. Près d’un million de personnes vivent à Bangui.

La grande majorité des groupes armés qui faisait régner la terreur a rejoint les casernes qui leur étaient assignées, a souligné le porte-parole de l’état-major français, une semaine après le déclenchement de l’opération militaire française Sangaris. Ce qui est important, c’est que le nombre d’individus capables de faire régner une certaine terreur dans Bangui soit considérablement réduit.

Selon l’état-major, la nuit de mercredi à jeudi a été particulièrement calme. Environ 1 200 soldats français sont actuellement déployés dans la capitale centrafricaine, sur un total de 1 600 en Centrafrique, et leur dispositif change en permanence, a souligné le colonel Jaron : Il n’y a pas de ligne de contact, pas de dispositif figé.

Deux soldats français ont été tués dans la nuit de lundi à mardi, au cours d’un échange de tirs avec un groupe armé dans un quartier proche de l’aéroport à Bangui.

Selon une estimation établie avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR), il a évalué à 10 000 le nombre de civils qui se réfugient dans la journée près de l’aéroport de Bangui pour se mettre sous la protection des soldats français. Ils sont deux à trois fois plus nombreux la nuit.

La Centrafrique est en proie au chaos depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une rébellion hétéroclite, la Séléka.

L’opération Sangaris vise à désarmer ou cantonner les groupes armés et milices sévissant dans le pays. Dans les faits, elle concerne surtout pour le moment les ex-rebelles de la Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane de groupes rebelles. Des mercenaires tchadiens et soudanais combattent aussi en son sein.

En face, sont apparues depuis septembre, plus particulièrement dans le nord-ouest du pays, des milices villageoises d’auto-défense, appelées anti-balaka (anti-machette, en langue locale sango), principalement composées de paysans chrétiens et de partisans de l’ancien président Bozizé, avec quelques anciens membres des forces de sécurité.

 






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8 Commentaires

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  • #626006
    Le 12 décembre 2013 à 18:55 par louis
    Centrafrique : 3 000 à 8 000 membres de groupes armés dans Bangui

    Quelle pétaudière, et tous ces sous-hommes qui se prennent pour des hommes parce qu’ils ont une Kalach !

     

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    • #626444
      Le Décembre 2013 à 23:56 par matrix le gaulois
      Centrafrique : 3 000 à 8 000 membres de groupes armés dans Bangui

      Sous-homme toi-même ! Qui est-ce qui leur vend ces kalash qui font des massacres en Afrique que l’on qualifie au choix de génocide immonde ou de progrès de la démocratie selon que ces meurtres de masse sont commis par des alliés de l’occident ou non ?

       
    • #632967

      Les kalash sont fabriquées par les Russes et par les Chinois pas par l’occident... cela dit ça reste un outil et on peut aussi s’en servir de façon utile et bénéfique pour la société. Il faut juste avoir une éducation et de la droiture pour ça, la lecture d’un code pénal et des notions de l’état de droit peuvent aussi aider. Mais toutes c’est choses font cruellement défaut aux Africains, bien qu’on ai essayé de leur inculqué à travers du colonialisme.
      Ils peuvent pleurer, demander une repentance mais la réalité c’est ça : le colonialisme a rapporté énormément d’argent à une minorité rusée dans les pays qui s’y sont livré, pendant que ça coûtait à la majorité des citoyens en financement de projet d’infrastructure et en envoie de fonctionnaire payé par l’état pour les élever.
      Les états coloniaux auraient pu se maintenir en Afrique par la force, mais ils ont fait le calcul de ce que ça coûterait de développer pleinement cette zone de non-droit et ils ont préféré renoncer et s’assurer seulement du respect des exploitations des ressources vitales pour nos économies en sélectionnant des dirigeants compréhensifs qui savent que les Africains sont incapables de gérer l’exploitation eux-même et que ça leur rapporte une petite rente de survie de les laisser exploiter par d’autre.
      Le colonialisme a fait passer l’Afrique noire de la Préhistoire à l’Antiquité et toutes les sociétés ne progressent pas à la même vitesse, voila la vérité. Les Africains peinent encore à délaisser leur "tradition orale" et à abandonner leur anarchie pour l’état de droit et en arrivant en Europe, ils reproduisent les comportement qui leur paraissent normal chez eux et ils ne comprennent pas pourquoi ça pose un problème aux indigènes. Et quand on lance une nouvelle intervention pour stopper un massacre et ramener l’ordre, ils piaulent comme des poussins au néo-colonialisme selon le savoir que leur a inculqué la bienpensance unique occidentale, éventrer une femme, brûler un village ou piller une ville c’est un comportement normal pour eux.

       
  • #626011
    Le 12 décembre 2013 à 18:58 par marius
    Centrafrique : 3 000 à 8 000 membres de groupes armés dans Bangui

    3000 à 8000 qui peut vite se transformer en 30 000 à 80 000, suffit qu’un marchand d’arme leurs vendent assez de kalash.

    J’espère que nos soldats reviendront sain et sauf de ce bourbier.

     

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    • #626439
      Le Décembre 2013 à 23:51 par Spencer Drebine
      Centrafrique : 3 000 à 8 000 membres de groupes armés dans Bangui

      J’espère qu’ils battront en retraite le plus vite possible...je leur conseille 2 choses : abattre les fonctionn...les officiers qui les en empêcherait & faire porter leur mort à ceux d’en face...et ralentir l’ennemi en leur abandonnant les propagandist...les journalopes ! Le temps que les Centrafricains désossent ces sous-hommes & ces sous-femmes, ça devrait laisser le temps à nos héroïques soldats de revenir en France & de faire sauter la tronche à ceux qui les ont envoyé dans ce merdier !

      Vous connaissez l’empereur Maximin (qui a très (trop) librement inspiré le personnage de Russel Crowe dans Gladiator) ? Un légionnaire Romain d’origine Dace reconnu pour ses qualités martialies & qui est sorti du rang de lui-même pour mettre par terre l’empereur Severe Alexandre & sa mère ... la classe !

       
    • #628301

      @Spencer

      Faut pas rêver, par contre ça peut vraiment se terminer en carnage, un officier de l’Armée de l’Air m’a dit qu’ils ont étaient obliger de louer des avions civils pour envoyer des soldats au Mali, si demain les soldats sur place ont besoin de renfort ça pourrait être catastrophique.

      Oublions pas que si on a perdu aussi facilement la guerre 39-45, c’est en partie à cause de la nullité de nos généraux.

      Et je connaissais pas ce Dacien mais il faudrait plus d’homme comme lui.

       
  • #627096
    Le 13 décembre 2013 à 14:50 par PeteMacDar
    Centrafrique : 3 000 à 8 000 membres de groupes armés dans Bangui

    La France est partie défendre ses intérêts, notamment son accès aux gisements... L’histoire se répète, et la compassion de François Hollande pour les populations locales et leurs vies n’a d’égale que son manque de corones à s’opposer un tantinet au système financier...

     

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