Egalité et Réconciliation
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Comment élever des poules ?

Peu contraignant, rentable, ludique et écologique, l’élevage des poules est sans doute l’un des premiers pas vers le retour à la nature. Traditionnel s’il en est puisque 70 % des familles françaises avaient un poulailler avant l’exode rural, cet élevage vous apportera d’énormes satisfactions pour bien peu d’investissements en temps ou en argent.

Aubonsens se propose de donner les fondamentaux pour conduire un petit élevage familial avec succès.

Pourquoi élever des poules ?

Pour l’économie

Les oeufs

Un œuf de qualité acceptable se vend 30 centimes pièce [1]. Avec 300 œufs annuels pondus, une bonne pondeuse produit l’équivalent de 90 € pour des œufs d’une fraîcheur et d’une qualité incomparables.

La viande

Du poulet industriel « élevé hors UE » au poulet de plein air certifié agriculture biologique, le prix varie entre 3 et 12 € par kilo. L’élevage d’une volaille vous coûtera le prix des viandes les moins chères pour une qualité largement supérieure à tout ce qu’on peut acheter en magasin.

 

Pour l’écologie

Les déchets

En une année, chaque français produit 400 kilos de déchets qui seront apparemment taxés d’ici 2014. La partie organique peut être mangée par la poule, qui recycle entre 150 et 200 kilos de déchets par an. Un composteur vivant qui pond des œufs... à tel point que plusieurs communes françaises offrent à ses habitants des poules pour réduire la production de déchets [2].

Les conditions d’élevage des animaux de l’industrie

Des étages sur des couloirs à perte de vue dans des bâtiments accueillant des dizaines de milliers de bêtes, l’espace d’une feuille A4 (16 poules par mètre carré !), du grillage pour seul sol, aucune lumière naturelle, des antibiotiques au quotidien pour compenser les conséquences sanitaires dues à la promiscuité : c’est le quotidien des poules pondeuses françaises pendant un an (avant d’être abattues).

Entre fracture des membres et chaînes d’abattage, les poulets de chair n’échappent pas non plus aux désastres éthiques de la Grande Industrie.

Plus de 8 œufs sur 10 sont produits par des élevages d’intérieur en batteries ou en volières. Évidemment, l’intégralité des œufs utilisés par les industriels pour la fabrication des produits transformés est issue de ces élevages : ce sont les « ovoproduits » des biscuits, plats préparés, pâtisseries, pâtes...

La photo qui suit devrait suffire pour convaincre n’importe qui que l’élevage d’animaux dans ces conditions signe un gros problème de civilisation ; situation rendue possible seulement parce que le producteur est déresponsabilisé, prolétarisé et qu’il ne répond plus directement de la qualité et des conséquences du produit.

 

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Élevage intensif de volailles en batteries à étages

 

La réglementation oblige d’indiquer sur la coquille de l’œuf le type d’élevage :
- 0 pour les œufs issus de l’agriculture biologique de poules obligatoirement élevées en plein air ;
- 1 pour les œufs de poules élevées en plein air ;
- 2 pour les œufs de poules élevées au sol (en volière) ;
- 3 pour les œufs de poules élevées en batterie (en cage).

Les lettres indiquent le pays de production (FR pour la France, D pour l’Allemagne, BE pour la Belgique… ) et le code qui suit identifie le producteur et son lieu de production.

 

Pour la qualité de vie

D’abord pour la qualité des produits dont nous avons déjà parlé plus haut, qualité remarquée par n’importe quel gourmet, malheureusement habitué aux produits industriels qui feraient oublier que manger est aussi une question de plaisir et de culture.

Et puis pour l’enracinement : alors que 87 % des enfants ne savent pas ce qu’est une betterave [3], avoir des poules dans son jardin et y amener ses enfants, ses petits-enfants, ses amis permet d’observer de jolies choses naturelles, de redécouvrir les plaisirs simples et de consacrer du temps à autre chose qu’au virtuel ou au marchand...

Comment élever des poules ?

Les races

Il existe des races de poules pondeuses, des races de poules à chair (pour poulets à rôtir) et des races mixtes. Pour un élevage familial dont la rentabilité n’est pas le principal souci, le mieux est de choisir une race mixte qui vous apportera satisfaction autant pour la chair des jeunes volailles que pour les œufs des poules. Les Sussex, Gauloise (Bresse) et Gâtinaise font référence dans cette catégorie, mais il ne faut pas hésiter à demander aux éleveurs proches de chez soi afin de choisir la race la mieux adaptée à sa région.

Vous compterez une poule par membre de la famille (deux au minimum, une poule seule s’ennuierait). Si on décide d’avoir des poussins pour la viande de poulet, on prendra en plus un coq (pour six femelles minimum ; en deçà, il les épuiserait).

 

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De gauche à droite : la Sussex, la Gauloise dorée et la Gâtinaise

 

L’entretien

L’alimentation

La poule n’est pas exigeante, c’est un animal rustique qui demande peu d’entretien.

Élevées en liberté (ou en semi-liberté), elles trouveront presque toute leur nourriture dans la terre environnante (graines, racines, fruits, insectes, vers, graviers, etc.) ; les restes de table et du grain en supplément (blé, orge, maïs, avoine) [4] suffiront pour compléter leurs rations.

Élevée en enclos fermé, la poule demandera un espace d’au moins 4 m², la nourriture du sol sera vite épuisée et un apport plus important en céréales, aliments complets et graviers sera nécessaire (disponibles dans n’importe quel comptoir agricole).

La nourriture sera donnée à heure régulière (de préférence le matin) avec de l’eau propre toujours à disposition.

Toutes ces taches peuvent être facilitées par des abreuvoirs et mangeoires automatiques qui ne se remplissent qu’une à deux fois par semaine.

Le poulailler

Le poulailler n’a pas besoin d’être grand : 1 m² pour 4 poules suffit. Vous devrez y aménager un perchoir solide (les poules dorment systématiquement en hauteur) et un pondoir (une petite caisse au propre remplie de paille ou de copeaux de bois fera l’affaire). Choisissez des matériaux de qualité, durables, non-putrescibles et qui se nettoient facilement afin de rentabiliser au maximum le travail et l’investissement.

Il est possible d’acheter des poulaillers mobiles, pratiques et solides, mais assez coûteux. Lorsque l’on décide de laisser couver une poule pour avoir des poussins, il faudra envisager une extension au poulailler. La poule ne manque pas de courage pour défendre ses petits et ni les autres poules ni le coq n’embêteront sa couvée, mais leur préparer un endroit au calme est préférable.

 

Production

Les œufs

Symbole de fertilité, la bonne pondeuse pond approximativement un œuf par jour, même sans coq, même si la ponte peut être affectée par la baisse des températures l’hiver selon les races.

Avec 250 œufs consommés chaque année par habitant, la France est l’un des plus gros consommateurs d’œufs au monde. Le Français les aime à toutes les sauces : frit ou en omelette il fait un repas rapide, dans un coquetier accompagné de mouillettes il ravit les enfants, dans les entrées et les gâteaux il est l’indispensable liant ; dur, mollet, au plat ou à la coque, l’œuf évoque souvent de tendres moments d’enfance et des traditions perdues.

C’est en plus un aliment intéressant sur le plan nutritionnel ; exagérément critiqué ces 30 dernières années pour ses conséquences sur les maladies cardiovasculaires, l’œuf contient tous les nutriments nécessaires au développement du futur poussin : de l’eau bien sûr, des protides et des lipides, des vitamines (du groupe B principalement, mais aussi A et E) et des oligoéléments (entre autres potassium, sodium, calcium, fer, magnésium). Par son apport en protéines de qualité, il est surtout une alternative très efficace à l’incroyable excès de viande en Occident.

La poulnée

La poulnée est l’ensemble des déjections des volailles (une centaine de kilos par an par bête adulte). L’éleveur averti la gardera précieusement pour la mélanger, une fois séchée, à la terre de son potager, verger ou jardin d’ornement. Pratiquée deux fois par an au début de l’automne et au milieu de l’hiver, cette opération nourrira le sol en azote, indispensable à la photosynthèse des plantes.

La viande

Couvé 21 jours sous la mère, l’œuf de poule fécondé donnera un poussin qui deviendra poulet ou poulette, prêt(e) à être abattu(e) pour la consommation 3 à 6 mois après.

Pour un engraissement efficace mais naturel, on donnera aux jeunes poulets des bouillies de farines (d’orge principalement) ou autres aliments à satiété. Loin des techniques industrielles d’engraissage en 42 jours, on veillera à laisser aux poulets de la place pour bouger et promener, leur santé s’en ressentira et la viande n’en sera que meilleure.

Pour tuer son animal, chaque éleveur a sa méthode et le sujet mériterait un article entier. Dans les grandes lignes, il faut tenir le poulet pour qu’il ne bouge pas (un cône suspendu à l’envers est une bonne technique), l’égorger puis l’ébouillanter pour faciliter le plumage, le vider et enfin le flamber.

Flambée et vidée, la viande est prête à être préparée : une viande savoureuse et délicate, d’une qualité gustative tellement incomparable aux poulets industriels qu’on douterait presque qu’il s’agit de la même espèce animale...

Mesdames, même si le poulet meurt instantanément à l’égorgement, il est préférable de laisser cette tache aux hommes pour nous éviter quelques larmes... Rappelons que tuer ses propres bêtes nous fait prendre conscience que le geste n’est pas anodin et implique forcément une consommation de viande limitée. Si chaque Français devait tuer à la main les 25 kilos annuels de poulet qu’il mange (pour ne compter que le poulet !), il ne fait pas de doute que les problèmes de consommation excessive de viande (et les désordres sanitaires en conséquences) seraient vite réglés.

Deux mots sur le végétarisme : il nous paraît plus sensé et moins bêtement puriste de proposer aux Français une alternative efficace à la souffrance animale moderne avec l’élevage familial, sans supprimer totalement les produits animaux de nos alimentations par respect amoureux pour nos cultures et nos habitudes ; nous laissons ce sujet aux végétaliens urbains et autres anti-fascistes [5]. Notons par ailleurs qu’un changement brusque de l’alimentation n’est jamais conseillé.

 

Une ou deux heures par semaine et quelques euros suffisent pour entretenir un petit cheptel, obtenir des produits de très grande qualité et retrouver un air de campagne même en banlieue. Lancez-vous, l’élevage des poules doit retrouver en France la place qui lui est due dans chaque jardin !

À bientôt sur www.aubonsens.fr !

Vous trouverez d’autres alternatives intelligentes sur www.aubonsens.fr :

Notes

[1] Prix moyen constaté en grandes surfaces pour des œufs de poules élevées en plein air.

[2] http://alsace.france3.fr/2013/05/02/ammerschwihr-offre-des-poules-ses-habitants-244513.html

[3] http://www.midilibre.fr/2013/05/24/journee-de-l-obesite-87-des-enfants-ne-savent-pas-ce-qu-est-une-betterave,702947.php

[4] Choisissez systématiquement des céréales et aliments certifiés agriculture biologique ou provenant d’agriculteurs de votre connaissance.

[5] http://www.vegactu.com/actualite/clement-meric-mort-dun-militant-antifa-vegetaliste-7667/

 






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112 Commentaires

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  • #448745
    Le 28 juin 2013 à 01:58 par juju87
    Comment élever des poules ?

    La poule y’a rien de mieux maintenant je trouve un taf , ma copine aussi, on achète une maison avec terrain, on y met un clapier rempli de lapinou et un super grand jardin aussi...c’est pas grand chose mais pour nous c’est ça le rêve !!!!

     

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    • #459805
      Le Juillet 2013 à 15:25 par Alex D
      Comment élever des poules ?

      C’est marrant, j’ai exactement le même projet ! Tu sais, en sortant de Sciences Po et en ayant refuser de sucer pour être fonctionnaire européen, tu te retrouves au chômage à chercher du boulot comme tout le monde en enchaînant les petits boulots comme tout le monde ; dans l’espoir de pouvoir un jour quitter la maison familiale et créer ta propre famille !

       
  • #448786
    Le 28 juin 2013 à 03:37 par Glenn
    Comment élever des poules ?

    "Si on décide d’avoir des poussins pour la viande de poulet, on prendra en plus un coq pour six femelles minimum ; en deçà, il les épuiserait."

    Merde alors ! Vous êtes sûr que ce n’est pas le contraire ?

     

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    • #449276
      Le Juin 2013 à 16:10 par anonyme
      Comment élever des poules ?

      Et moi qui croyait que j’avais de la ressource... Même un coq peut faire mieux !

       
    • #449976
      Le Juin 2013 à 08:43 par Lawwy Gowlade
      Comment élever des poules ?

      Ah non, non ! C’est sûr !

      Un coq pour six poules sinon il va les tuer d’épuisement, il sera toujours après. L’idéal est même un pour dix minimum si on a suffisamment de place afin quelles soient un peu tranquille (je tiens ça de mon pépé). Certains séparent même le coq s’il est trop agressif, je ne sais pas ce que ça vaut. De même si vous voulez faire un coq au vin, donc avoir plusieurs coqs, c’est souvent la bagarre...

      Et il faut faire attention aux poules faibles qui risquent de se faire torturer voire dévorer petit à petit par les autres (en plus des maladies que ça peut provoquer). Ca nécessite de pouvoir aménager plusieurs espaces séparés pour gérer toutes ces contraintes dont celles indiquées dans le document. Mais avec trois ou quatre poules, le risque est faible, il faut simplement respecter les notions d’espace données si on est limité de ce côté.

      Si vous voulez un coq dans votre basse cour ou élevage, même parfois les poules, il faut prendre en compte qu’à six heure du matin il ravira tous vos voisins et vous-même (fenêtres ouvertes en été)... Ca a son charme naturel et c’est la nature mais la nature humaine risque (encore une fois) de vous poser des problèmes.
      Donnez-leurs des œufs de temps en temps pour faire passer la pilule et tentez de les convertir à l’élevage. Hé, hé !

      Pour la basse cour, il faut tout de même délimiter un espace sinon elles vont tout vous dégrader rapidement entre les déjections acides un peu partout, l’attaque des végétaux et les légumes et fraises qui peuvent aussi les intéresser.

      Franchement, si j’avais un jardin, je n’hésiterai pas, de même pour les légumes. Alors si c’est votre situation, n’hésitez pas, on voit les choses différemment et les valeurs comme les plaisirs se modifient dans le bon sens.

       
    • #450737
      Le Juin 2013 à 01:40 par Je vais pas en plus vous dire mon nom, non, N.O.M.
      Comment élever des poules ?

      Ah quand même ! Et comment on fait pour le "sex ratio" des démographes ?
      Et la lutte contre l’homophobie, là je serait "tanté" (je plaisante : tenté) de comprendre les directives de notre ministre de l’Intérieur.
      http://www.yabiladi.com/forum/pede-...

       
    • #454903
      Le Juillet 2013 à 08:27 par frederic
      Comment élever des poules ?

      Pourquoi crois-tu que le Coq est l’emblème de la France !?

       
  • #448842
    Le 28 juin 2013 à 07:24 par Siloé
    Comment élever des poules ?

    Bon, l’article est chouette, mais attention tous de même. Je suis cuisto de profession, et dans le métier, on vous rabat assez fréquemment les oreilles sur la dangerosité de l’oeuf, non pas sur la durée avec les maladies cardiovasculaire, non, "ça au bout de deux jours, t’en as plus rien à foutre", mais bel et bien sur celle qui concerne sa fragilité face à des bactéries pathogènes plus ou moins virulentes.

    Il n’y a rien de plus fragile qu’un oeuf, et d’autant plus s’il a été élevé en plein air (les risque de salmonellose sont nettement plus élevés), donc faites très attention à ce que vous projettez de vendre, car s’il arrive quoique ce soit, vous pouvez vite prendre cher alors qu’il ne s’agissait que d’un p’tit commerce au black pour finir les fins de mois.

    Bref, article intéressant, d’autant que l’oeuf contient les protéines les mieux assimilés par l’homme avec celles du lait, cependant... J’emet un bémol^^

     

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    • #450734
      Le Juin 2013 à 01:35 par Je vais pas en plus vous dire mon nom, non, N.O.M.
      Comment élever des poules ?

      Je me souviens, enfant, avoir mangé des oeufs échangés avec ma voisine contre du pain sec, une SEL comme diraient certains jeunes. Aucun souci de santé, frais, avec un jaune d’oeuf tirant sur le rouge !

       
  • #449052
    Le 28 juin 2013 à 11:59 par Anonyme
    Comment élever des poules ?

    Et pour les fruits et légumes sans oublier l’EAU
    à 5:24
    https://www.youtube.com/watch?v=2BO...

     

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  • #449722
    Le 28 juin 2013 à 22:56 par giggi la praline
    Comment élever des poules ?

    L’âne a une relation symbiotique avec les gallinacées, il déteste les renards et mustélidés (et les chats !).
    Bon article sinon.

     

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  • #449842
    Le 29 juin 2013 à 01:10 par rih
    Comment élever des poules ?

    pour tout savoir sur les poules

    http://www.gallinette.net/

     

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  • #450002
    Le 29 juin 2013 à 09:31 par michel dumestre
    Comment élever des poules ?

    6h. : Ai entendu, en fond de vallée, au loin ,un chant de coq ; le rappel que la virilité va chantant de bonne heure au pale soleil du matin. De plus en plus rare puisque même dans ce bon résumé de "Au bon sens", il n’est pas vraiment mentionné, la nécessité fondamentale que les élevages de volailles ne soient pas uniquement féminins, qu’un coq pour 12 poules les puisse cocher et s’en réjouir bruyamment. Cette disparition silencieuse de l’élément masculin, même dans cet article, est constant : des élevages industriels au cahier des charges de la "bio", le coq, (étymologie : celte k.o.g. = rouge) fierté de nos ancêtres a disparu ; dans les textes ,en premier lieu,puisqu’aujourd’hui les textes, signature de l’allégeance absolue au "cerveau mondial" précèdent la réalité et l’action (absence de virilité typique) : vive le féminin qui seul pond, et chez la poule pond seule, le féminin fait le fric : cachez ces couilles que l’on ne saurait voir. Que rapporte un coq dans un élevage ? il mange, coche et chante ! inacceptable, et sa viande est bien ferme ; pire encore : il résulte de ses ébats des oeufs fécondés, qui plus délicats, et oui la vie à venir a besoin de cela , ne se conservent pas, comme correspondant aux désirs, sans fin, du commerce, nommés "normes".
    Cette société-gynécée fricée ne veut pas être niquée ; léchouillée, enculée mais pas niquée ; paniquée !!! car il lui manque le YANG.
    Oeufs non fécondés, bien aimés du business, sont YIN au sens , au bon sens, où la vie résulte de cette rencontre YIN/YANG. Mangez sans Yang = danger : trop YIN, société féminisée.
    Mangez des oeufs à plaisir, moquez vous du business malsain du "danger du cholestérol" (je publie dans qqs mois le livre précurseur du Dr U. Ravnskov "la graisse et le cholestérol sont bons pour vous"), prenez aussi soin de quelques canards/canes intelligents et rieurs, et si possible de quelques oies/jar qui garderont la maison.
    Les voisins qui s’endorment dans la télé (oui, oui, aujourd’hui Michel Drucker vous invite à dormir dedans pour en être mieux imbibés) se réveilleront au chant du coq, persuadés que la guerre a commencé : rassurez-les, invitez les à contempler la cour, vivante, frémissante, soutenez les -surtout les végétaliens- dites leur que le coq qui chante avant l’aube incarne la vigilance par son chant au soleil ; et glissez leur à l’oreille, pauvres dégénérés, désincarnés, de la théorie du genre, que "la maison est foutue quand le coq se tait et que la poule caquette..."
    Michel Dumestre

     

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    • #450398
      Le Juin 2013 à 19:04 par Lawwy Gowlade
      Comment élever des poules ?

      Eh ! Joli texte !

      Tu vois, j’avais oublié que le coq coche.

       
  • #450592
    Le 29 juin 2013 à 23:01 par fudgmyr
    Comment élever des poules ?

    j’ai trois poules qui sont en liberté dans mon jardin il n’est pas question que je les enferme elles mettent de l’engrais partout et gratouillent bien comme il faut la pelouse ,si je dois clore quelque part ce sera mon potager qui subit quelques fois des petites attaques mais sans plus
    elles ont droit a leur part de fraises !
    elles rentrent même dans la maison ,on les a surprises sur le canapé regardant un match de foot (elles avaient sauté sur la télécommande)
    le soir elles vont se coucher toutes seules dans leur petite maison
    quand je jardine elle me saute sur les épaules pour me tenir compagnie
    c’est un trés joli décor de les voir passer sur la pelouse
    a bon entendeur !

     

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  • #451220
    Le 30 juin 2013 à 17:57 par Monsieur Marde
    Comment élever des poules ?

    Ah ! Je vois qu’on fait des progres a ER
    C’est pas trop tot...
    Pour les poules...

     

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  • #451675
    Le 1er juillet 2013 à 11:25 par Kardamael
    Comment élever des poules ?

    Il me semble également que les poules adorent manger les tiques. Donc on peut ajouter un avantage sanitaire avec l’élevage de quelques poules afin de réduite la population de tiques dans les pelouses. Ainsi, on peut empêcher une contamination de ses chats ou chiens, et également éviter d’avoir la maladie de Lyme pour les humains.

     

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