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Euro : questions fréquemment posées

Partie 2, par Jacques Sapir

Lire la première partie

10-Pourrait-on sauver la zone Euro ?

C’est une question fréquemment posée, en règle générale par un interlocuteur du centre gauche, voire de gauche. À cela on peut apporter les réponses suivantes :

En théorie, le basculement vers une Europe fédérale, dotée d’un budget à la mesure de ses ambitions pourrait régler les problèmes posés par l’Euro. Une monnaie unique régit bien l’économie de grands pays dont les diversités régionales sont du même ordre que les diversités entre les économies des pays composant la zone Euro. Mais, cela impliquerait :

Des transferts extrêmement importants entre des pays comme l’Allemagne ou la Finlande et les pays du Sud de la zone Euro. Le montant de ces transferts annuels a été estimé à 12% du PIB de l’Allemagne par Patrick Artus de NATIXIS et d’environ 8% à 10% par moi. Ces transferts devraient être maintenus au moins dix ans et peut-être plus.

Outre que ces transferts sont impossibles à supporter pour l’Allemagne, ils sont contradictoires avec la politique de ce pays, qui cherche à minimiser le coût de son engagement dans la zone Euro. Remarquons que l’Allemagne n’est pas le seul pays à refuser cette solution : de nombreux pays (Finlande, Pays-Bas et Slovaquie) y sont aussi opposés.

Construire une Europe fédérale implique de réaliser des transferts de souveraineté permanents, ce que la majorité des pays de la zone Euro refuse, ou d’aboutir à un cadre non-démocratique, ce qui soulèverait des problèmes dans nombre de pays.

 

Lire la suite de l’article sur russeurope.hypotheses.org

 

Approfondir l’analyse de Jacques Sapir, avec Kontre Kulture :

 
 






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2 Commentaires

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  • #715241
    Le 5 février 2014 à 09:15 par are
    Euro : questions fréquemment posées

    " Et si elle (Marine Le Pen) dit quelque chose de sensé, alors je le salue. Contre le « parti unique de l’Euro » toutes, les forces, j’écris bien TOUTES, seront nécessaires pour que l’on en vienne à bout. Devant le danger qui nous menace, c’est la division et le sectarisme qui constituent nos plus grands ennemis ".

    Sapir est donc enfin prêt à franchir le Rubicon, à percer la ligne Maginot destinée à empêcher les secteurs de la gauche patriote de rejoindre le combat national autour de son axe central constitué, que cela plaise ou non, par le Front National. Il faut choisir entre son petit confort intellectuel et l’intérêt supérieur de la France.
    Saluons ces dispositions porteuses d’avenir à leur juste valeur. Il ne reste plus à Emmanuel Todd et à Eric Zemmour qu’à faire preuve du même courage.

     

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    • #718500
      Le Février 2014 à 16:19 par Pseudo
      Euro : questions fréquemment posées

      Quel intérêt que Zemmour ou Todd suivent le meme chemin. Avez vous réellement besoin de l’approbation des personne issues et qui soutiennent le système en place ? Avez vous donc, si peu confiance en vous ?