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Françoise Weber au ministère de la Santé : un CV chargé

Dans le cadre d’un grand chamboulement de l’organigramme du ministère de la Santé amorcé en mars, Françoise Weber, un ancien médecin ayant œuvré dans différents ministères sous les précédents gouvernements de droite, a été désignée au plus haut niveau de la Direction générale de la santé.

Elle a en effet été nommée numéro 2 de cette branche du ministère. Des parlementaires socialistes s’en sont offusqués. Parce que Mme Weber a travaillé pour l’opposition, mais aussi pour le contenu de son parcours.

En charge de la politique de santé publique à la Direction de la santé en 2000, chef de département à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) en 2003, elle rejoint le cabinet de Xavier Bertrand en 2005 et le suivra au ministère du Travail en 2007. Cette même année, elle devient patronne de l’Institut de veille sanitaire (InVS) [1].

Elle sera, via cette position, un acteur notable de la politique menée par Roselyne Bachelot au cours la fameuse affaire de la grippe H1N1 [2]. La campagne de vaccination de 2009 fit scandale, son coût fut estimée à plus de 800 millions d’euros par la Cour des comptes.

On peut effectivement s’étonner de son retour à la Direction générale de la santé, un organe qui pose les bases de la politique de santé publique en France, surtout sous un gouvernement de l’autre bord politique.

Sa courte biographie sur le site de l’InVS précise également qu’avant sa carrière dans des structures publiques, Françoise Weber a travaillé au sein de services de pharmacovigilance (étude des effets secondaires des médicaments) dans de grands laboratoires privés (comme Delagrange, aujourd’hui absorbé par Synthélabo, une filiale de L’Oréal) ou des multinationales du secteur pharmaceutique, telles que Pfizer ou Bayer.

 

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