Egalité et Réconciliation
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L’avenir de la Grèce dans la zone euro et la croissance en Chine

 

 

 

Quel avenir pour la Grèce en zone euro ?

 

Sur le niveau de la croissance chinoise, qui a atteint en janvier son rythme le moins élevé depuis 5 ans (0,8%) :

 
 






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4 Commentaires

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  • #1116463

    Le titre du 2e vidéo mélange inflation (0.8%) et croissance si je ne me trompe pas.

     

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  • #1116631

    Il est certain que ce qui se passe en Grèce est observé avec grand intérêt par nombre de personnes et pas qu’au Portugal ou en Espagne. Le système grince et parait bien plus fragile qu’il n’est présenté officiellement.

     

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  • #1116668
    Le 11 février 2015 à 09:38 par nicolasjaisson
    L’avenir de la Grèce dans la zone euro et la croissance en Chine

    La zone euro est loin d’avoir épuisé toutes ces munitions, puisqu’elle s’est engagée dans un programme massif de monétisation de la dette souveraine des Etats européens, sous prétexte de relance du crédit bancaire et donc de la consommation. Pour l’instant la Grèce est exclue de ce ce programme. Il y a aussi le vaste programme d’investissement de la BCE qui devrait être alimenté par cette monétisation et dont la Grèce réclame sa part sous la forme d’investissements dans les infrastructures. Et là bizarrement, on ne voit rien venir non plus. A croire que la l’UE laisse la Chine prendre l’initiative de développer les investissements productifs en Grèce. Il faut dire aussi que la feuille de route fixée par la Troïka au gouvernement grec, en matière de vente d’actifs publics, n’a jamais vraiment été appliquée, mis à part la privatisation d’une partie du Pyrée et que son impact en termes d’augmentation des revenus de la Grèce est discutable. Les cabinets de conseil qui ont conçu ces privatisations continuent à raisonner en termes de prix des actifs financiers et non en terme de relance de l’activité des entreprises. C’est ainsi que l’Espagne serait en voie de guérison, parce que les investisseurs retourneraient sur les valeurs actions espagnoles et que l’immobilier espagnol serait perçu comme une nouvelle aubaine en termes de plus-valus boursières. Le gouvernement grec essaie visiblement de changer de raisonnement économique, en trouvant des partenaires susceptibles d’apporter de l’activité et non du financement de la dette par la dette, ce qui ne résout pas le problème de fond qui est le manque de revenus productifs. D’où le rapprochement avec la Russie dans différents domaines comme les transports, l’énergie et l’agriculture de façon à s’intégrer dans un espace eurasiatique porteur de valeur économique et sociale pour la Grèce, de façon à s’extraire de l’impasse financière européenne. Mais un tel basculement prend du temps, surtout dans le contexte de la guerre ukrainienne qui entrave le développement du Marché commun eurasiatique. Ceci dit, la Chine comme la Russie regorgent de réserves monétaires qui ne demandent qu’à se placer dans des actifs tangibles. Alors pourquoi pas une hypothèque sur l’économie grecque par le financement de ses déficits remboursables en revenus futurs ? Cela vaut toujours mieux qu’une vente à perte de ses actifs nationaux. Et puis c’est une manière d’amorcer l’intégration de l’UE dans l’espace économique eurasiatique.

     

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  • #1116787
    Le 11 février 2015 à 13:06 par Changeons de titire
    L’avenir de la Grèce dans la zone euro et la croissance en Chine

    Le bon titre serait plutôt "L’avenir...de la zone euro et la croissance en Chine. Si la Grèce sort alors tous les pays méditerranéens nous Français compris suivrons. Jacques Sapir explique alors que l’Allemagne se retrouverait en DEFLATION pendant au moins 2 ans.

     

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