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La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

Par René-Louis Berclaz

En l’an de grâce 628, les fidèles de Mahomet furent victorieux lors du siège de Khaybar, une importante place forte tenue par des tribus juives située dans le Hedjaz, à cent cinquante kilomètres de la ville de Médine. Ce succès délivra les tribus arabes de la région de l’emprise juive et consacra la popularité et la crédibilité de Mahomet.

Les vaincus ne furent pas exterminés, puisque le calife Omar décida en 635 d’expulser tous les Juifs de la péninsule arabique, à l’exception de quelques familles juives protégées par des « lettres » du Prophète lui-même, un privilège les autorisant à demeurer sur place. Après la mort du calife Omar, les exilés revinrent peu à peu dans le pays, pour autant qu’ils l’aient vraiment quitté. Le prince Caetani (1869-1935), célèbre orientaliste italien, mentionne sous le califat d’Abd el Mélik (685-705) la présence d’une communauté juive dans le Ouadi el Houra. Selon le chroniqueur arabe al Mogaddasi, ces Juifs formaient encore au Xe siècle la majorité de la population résidant au Ouadi el Houra. En 1488, le rabbin Ovadia de Bertinora entreprit un voyage en Palestine. Voici en quels termes il confirme la persistance d’une redoutable communauté juive en Arabie :

« Les musulmans qui quittent l’Égypte pour se rendre en pèlerinage à la Mecque ont à traverser un vaste et terrible désert. Ils se groupent donc en caravanes réunissant quatre mille chameaux. Parfois ils sont attaqués par une tribu de formidables géants qui sèment la terreur dans cette région, un seul d’entre eux pouvant mettre en fuite jusqu’à un millier d’hommes. Les musulmans appellent ces pillards "Les fils du Dieu Tout-Puissant", car ils invoquent toujours le nom El Chad au cours de leurs batailles. Les musulmans disent que chacun d’eux peut porter, tout en combattant, un chameau sur ses épaules. Il est connu que leur religion est la religion juive et on pense qu’ils descendent des Récabites. » (Isaac Ben Zvi, Les Tribus dispersées, Les Éditions de Minuit, 1959, page 150)

En 1524, un célèbre aventurier juif connu sous le nom de David Reubeni débarqua en Italie et obtint une audience du pape Clément VII en qualité d’ambassadeur itinérant d’un certain royaume de Khaybar, situé au cœur de l’Arabie. Selon ses dires, ce puissant royaume juif était gouverné par son frère, le roi Joseph. En 1521, le sultan Sélim Ier avait mis la main sur l’Égypte et cette conquête gênait beaucoup les intérêts des riches négociants juifs installés au Portugal. David Reubeni proposa alors une alliance entre la chrétienté et le royaume juif de Khaybar, contre l’Empire ottoman. En 1525, David Reubeni arriva au Portugal, où le roi Jean III lui promit une flotte de huit navires pour reconquérir Jérusalem et y rétablir Israël dans la splendeur des Nations. Mais quand le faux messie Salomon Molcho entra en piste et chercha à soulever les Juifs marranes d’Espagne et du Portugal, l’empereur Charles Quint mit le holà aux agissements des deux compères en les envoyant méditer sur les bûchers de la Sainte Inquisition. Lord Balfour n’était pas encore né…

En 1535, un Juif de Palestine, David Haroumin, nous livre le témoignage suivant sur les légendaires tribus perdues d’Israël qui seraient établies dans la péninsule arabique :

« J’ai fait des recherches sur la question de ces tribus. C’est une histoire merveilleuse et difficile à vérifier car elles se trouvent à une distance d’ici qui représente plus d’un an de voyage. Mais, de diverses sources, j’ai pu établir que sur la piste menant à La Mecque, vivent de nombreux Juifs habitant dans le désert, sous la tente. Autour d’eux nomadisent d’autres bédouins arabes. Tous, Arabes et Juifs, font des razzias ensemble et se partagent le butin. Lorsque ces tribus bédouines rencontrent d’aventure un Juif, elles lui font de magnifiques présents et le protègent pendant son voyage. Cette histoire m’a été racontée par différents témoins. » (Idem, page 153.)

En 1605, Abraham ben Migdach, médecin juif du sultan Soliman le Magnifique, rapporta les faits suivants :

« Dans le Ouadi Karnin, à deux jours de La Mecque, les Juifs possèdent leur propre chef et détiennent trois forteresses. » (Idem, page 153.)

Les allégations de David Reubeni ne semblent pas entièrement dénuées de fondement, car de nombreux témoignages de sources différentes confirment ses dires : depuis plusieurs repaires fortifiés situés dans le Hedjaz, des bandes de pillards composées de nomades juifs, avec des supplétifs et des rabatteurs arabes, écumeraient de vastes territoires de la péninsule arabique placés sous la souveraineté nominale de l’Empire ottoman.

Vers le milieu du XVIIe siècle, un voyageur français, Leblanc, rapporta dans ses souvenirs de voyage qu’il rencontra une tribu juive sur le chemin de La Mecque :

« Après avoir quitté le mont Sinaï, nous arrivâmes à une montagne sur laquelle se trouve le village de Joussara, presque entièrement peuplé de Juifs. Ces Juifs se promènent presque nus, avec une sorte de pagne. » (Idem, page 154.)

Leblanc précise encore que ces Juifs ont la réputation d’être méchants et brutaux…

À la même époque, l’explorateur danois Carsten Niebuhr nous donne d’autres détails sur ces tribus :

« Dans les lointaines provinces de l’Arabie musulmane vivent non seulement des Juifs isolés mais aussi des tribus entières. Elles habitent les montagnes du Hedjaz, voisines de Khaybar, et sont dirigées par des cheiks indépendants. Le nom de Khaybar est détesté par les Arabes du Nord, qui ne connaissent pas de pire injure que celle de "descendant de Khaybarites". Ils se plaignent que leurs caravanes de chameaux dans le Hedjaz soient attaquées et pillées par les Juifs de Khaybar. On dit que les cheiks de Khaybar dans le Hedjaz et de Maanza dans le Nedj sont de véritables chefs d’armée. Les Juifs de Khaybar ont souvent aidé les tribus arabes voisines. Il y a peu de relations entre ces Juifs et ceux qui habitent les pays situés au nord de la péninsule arabique. » Niebuhr nous donne même les noms de ces tribus juives : les Banou Mazid, les Banou Bhakhan et les Banou Anaïza. (Carsten Niebuhr, Beschreibungen von Arabien, Copenhague, 1772, page 25.)

Tout au long du XIXe siècle, des explorateurs tentèrent sans succès de retrouver la trace de ces Juifs de Khaybar. Le voyageur italien Carlo Guermani visita Khaybar en 1864. L’oasis ne comptait plus que deux mille cinq cents arabes vivant misérablement dans les ruines de la capitale de l’ancien royaume de Khaybar, mais plus aucun habitant juif. Le célèbre explorateur anglais Charles Doughty, après avoir effectué de nombreuses recherches pour vérifier les récits légendaires sur la persistance de tribus juives dans le Hedjaz et le Nedj, ne trouva plus aucune trace de ces dernières dans ces contrées.

Isaac ben Zvi (1884-1964), fondateur de l’Institut de recherche des communautés juives orientales et deuxième président d’Israël, nous donne la clé de cette énigme dans son livre déjà cité, Les Tribus dispersées, pages 166-167 :

« Ainsi donc, l’existence de tribus juives indépendantes, si souvent signalées en Arabie du Nord, aurait pris fin au milieu du XVIIIe siècle, c’est-à-dire au moment même où les Wahhabites surgissent dans l’histoire de l’Arabie. Y aurait-il un lien entre ces deux phénomènes ? L’apparition de cette secte fanatique et révolutionnaire, qui voulut purifier l’Islam des influences païennes, du culte des saints, et la ramener à sa pureté primitive, a-t-elle été lourde de conséquences pour les vestiges de ces tribus juives ? Rien ne permet de l’affirmer, car il est également possible que celles-ci aient fait cause commune avec le mouvement wahhabite, sur la base d’un sentiment d’opposition naturelle tant envers l’orthodoxie sunnite, leur séculaire ennemie, qu’envers le culte des saints. Dans cette dernière hypothèse, on peut admettre que ces clans juifs du Hedjaz, même après leurs ralliements à la secte des Wahhabites, aient pu conserver certaines de leurs traditions propres, se mariant entre eux seulement, observant quelque peu le Sabbat, et invoquant le nom Chaddaï ainsi qu’on le raconte. Seule une enquête détaillée auprès de celles des tribus bédouines qui se réclament d’une ascendance juive pourrait permettre de se faire une opinion définitive. On peut même aller plus loin et avancer que les conclusions de Doughty ne sont pas décisives : elles n’infirment pas l’hypothèse d’une tradition juive secrète semblable à celle des Marranes du Portugal et d’Espagne ou encore à celle des crypto-Juifs de Méched en Perse. Une double vie religieuse, l’une publique tout extérieure, l’autre privée et clandestine, est un fait assez répandu au Moyen-Orient. Pendant près d’un millénaire, les Druzes ne se distinguèrent en rien de leur milieu islamique dont ils craignaient le fanatisme, mais, après l’arrivée des Français et des Anglais au Moyen-Orient, ils cessèrent de dissimuler leurs pratiques et exigèrent qu’on les distinguât des musulmans. Peut-être en est-il de même de certaines tribus bédouines, entièrement islamisées extérieurement, mais nous réservant à l’occasion quelque surprise ? »

La surprise est survenue quand le roi Fayçal Ibn Abd el-Aziz (1906-1975), frère et successeur d’Ibn Séoud, déclara au Washington Post (édition du 17 septembre 1969) : « Nous, la famille saoudienne, sommes les cousins des Juifs ; nous sommes en désaccord total avec tout Arabe ou toute autorité islamique qui se montre hostile aux Juifs. Nous devons au contraire vivre en paix avec eux. Notre pays est le sommet de la fontaine d’où les Juifs ont émergé, puis leurs descendants se sont répandus à travers le monde. » Les historiens officiels de la dynastie saoudienne affirment pourtant que cette famille descend directement du Prophète…

Quant aux tambourinaires de la démocratie et des droits de l’homme, ils restent étrangement silencieux face à une monarchie absolue de droit divin, un régime aujourd’hui unique au monde qui considère l’Arabie comme sa propriété privée : c’est pourquoi son nom officiel, Arabie saoudite, se confond avec celui de la dynastie régnante. De plus, Les Wahhabites entendent imposer à leurs sujets une croyance exclusive et sectaire : la liberté du culte n’existe pas au royaume de Khaybar. Quant aux opposants locaux, cette misérable vermine bénéficie de l’incroyable privilège d’expier ses crimes abominables dans de véritables « chambres à gaz », dans le silence des médias et des défenseurs des droits de l’homme.

En 1979, un groupe d’environ deux cents étudiants de l’université islamique de Médine occupèrent la grande mosquée de La Mecque. Pour éliminer les opposants, qui avaient eu l’audace de mettre en cause la légitimité de la dynastie régnante et de dénoncer la corruption, les princes saoudiens firent appel aux barbouzes du GIGN de la Gendarmerie française, alors commandé par le célèbre capitaine Barril. Petit problème théologique : les « mécréants », autrement dit les gendarmes du GIGN, n’étaient pas autorisés à entrer dans l’enceinte sacrée de la Grande Moquée, mais avaient la bénédiction d’y faire usage de leur arsenal. Molière est alors appelé à la rescousse et les braves gendarmes se feront mahométans pour l’occasion. On ignore si les convertis d’un jour ont dû subir la délicate petite opération de circonstance... Les prophètes des droits de l’homme ne sont bien entendu pas arrivés les mains vides : des gaz de combat viendront vite à bout des derniers opposants, retranchés dans les souterrains de la Grande Moquée. Pour en finir, soixante-trois d’entre eux seront encore décapités au sabre, parce que le capitaine Barril, sans doute distrait, avait oublié d’emporter la vaillante guillotine républicaine dans ses bagages…

 






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  • #243285
    Le 18 octobre 2012 à 22:17 par carnyx
    La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

    Les fameux pachtouns du Pakistan formant le gros des troupes talibanes auraient eux aussi des origines juives et c est Jss news qui le dit.

    http://jssnews.com/2010/01/14/les-t...

     

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  • #243500
    Le 19 octobre 2012 à 10:12 par lodela971
    La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

    Arabie : Bandar Sultan, dernière carte des Al-e Saoud ? 19/10/2012

    IRIB- Selon le quotidien "Al Hadath", le prine Bandar ben Sultan, actuel chef de la sécurité intérieure, est celui qui, selon Washington, devra accèder au trône, au lendemain de la mort du Roi Abdallah.

    Depuis sa nomination à la tête de l’appareil sécuritaire, Bandar a procédé à de vastes changements et s’est attiré le soutien de bon nombre de princes. "A présent, il ne fait que compter les jours, dans l’attente de la mort du roi, pour prendre les rênes du pouvoir et établir un Etat salafo-wahhabite, avec de nombreuses tentacules salafistes, dans la région, qui lui serviront de bras exécutif. Avoir de bons liens avec Israël est une autre priorité de Bandar, qui y voit l’unique moyen de s’assurer l’appui et le soutien des Etats Unis.

     

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  • #243558
    Le 19 octobre 2012 à 12:20 par goy pride
    La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

    Je me suis toujours posé la question si les Wahhabites n’étaient pas en réalité des Juifs, cet article semble confirmer mes doutes.

     

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    • #244390
      Le Octobre 2012 à 22:09 par aurelien362
      La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

      C’est un peu fatiguant, dès qu’il y a un "méchant" de lui chercher des origines juives. Il faut bien admettre qu’on n’a pas besoin de ça pour être un salaud, comme le sont les gouverneurs saoudiens. Ca ressemble un peu à la déresponsabilisation cette attitude, dès qu’on n’aime pas quelqu’un, chez les musulmans par exemple, on le fait passer pour juif, histoire de dire "c’est pas nous, c’est eux..."

       
  • #243708
    Le 19 octobre 2012 à 18:35 par anonyme
    La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

    Muhammad est un prénom qui à pour racine le nom commun arabe "الحمد" "al hamd", la louange, et le fait d’adjoindre le préfixe "مو" "mu" à certains noms communs les transforme en participe passé, Muhammad signifie donc en arabe "le loué" ou encore "celui qui est loué".

    Le nom de mahomet est une invention des juifs de Médine, "ma" "ما" étant en arabe l’expression de la négation, ce nom, mahamed, signifie "pas de louange", "celui qui n’est pas loué".

    Le fait que l’on continue à utiliser ce nom au XXIème sièce (uniquement en France), pour des soit disantes raisons de retranscription en langue latine turlututu chapeau pointu, n’est à mes yeux qu’une marque sataniste pour salir le nom et la personne du dernier Messager de Dieu toutes les fois où il est prononcé, que le Salut et la Paix soit sur lui.

     

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    • #244230
      Le Octobre 2012 à 14:43 par Gotfried
      La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

      Je viens de regarder, en italien c’est Maometto, en espagnol Mahoma, en portugais Maomé, et même Mahomed en roumain. C’est donc bien une transcription commune à toutes les langues latines, et pas seulement au français. L’avantage, c’est qu’aucune de ces langues n’étant sémite, le "ma" n’est pas privatif, a fortiori dans un nom propre étranger retranscrit. Que les musulmans préfèrent écrire Muhammad ou Dieu sait quoi, ça les regarde, mais se sentir agressé par l’emploi de Mahomet, c’est avoir la sensibilité mal placée. Surtout quand à coté de ça les chrétiens sont appelés "associateurs".

       
    • #245986
      Le Octobre 2012 à 00:01 par Moi, Peter Sellers
      La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

      Tu trouvera dans cette article une information complète sur le prénom "Mahomet". http://mobile.agoravox.fr/actualite...
      Je suis trop épuisé ce soir pour te faire une liste des mots arabes qui sont à l’origine des mots qui se réfèrent à quelque chose de nobles et qui furent en leur temps "travestie" pour les détourner, les tourner en dérisions et les rabaisser... Je crois que c’est du à la presse (paphletaire entre autre) de l’époque.
      "faire des salamalecs", "c’est quoi ce ramdam", "caïd", "lascar", "gourbi", "souk", "smala", "zouave", "djihad=effort vers Dieu=traduit guerre sainte", etc. Je ne trouve pas cela vraiment choquant car je suis réaliste.
      Last but not least : "téléphone arabe" : la science des hadiths établis un critère objectif basé sur une chaîne de
      transmission, avec des dégrées de fiabilité... ce fut à l’époque médiéval une démarche, une méthode scientifique qui fut fort remarqué... en faite c’est tout le contraire du "téléphono araboles".

      En ce qui concerne le terme associateurs, est-il souvent utilisés ? Nasara est souvent entendu... Mais dans le fonds
      n’es-ce pas ce qui définis parmis les gens du Livre les chrétiens ? La Trinité qui associe 3 en 1... ? Même un musulman qui vous choque en vous appelant de manière indélicate de mécréant... il ne fait que dire : "mécréant en l’Islam"... puisqu’il sait qu’en tant que "gens du Livre" vous croyez en Dieu ?

       
    • #246148
      Le Octobre 2012 à 08:48 par brainstorm
      La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

      Je dirai mohamed (ou muhamad) le jour où vous direz Jésus à la place d’Issa.
      Ce genre de revendications (communautaires) est stupide et illégitime !
      D’autant plus que tu te permets de traiter les Français non musulmans de "satanistes", qui par ailleurs n’auraient rien de mieux à foutre que de salir le nom de ton prophète.

      Modère donc tes propos, après on en reparlera.

      Il faut être 2 pour se réconcilier.
      Les arabo-musulmans critiquent sans pour autant faire beaucoup d’efforts, alors que les FDS n’arrêtent pas d’en faire (s’ils n’en faisaient pas, il y a longtemps que la guerre civile aurait éclatée !).

      A bon entendeur...
      Merci E&R !

       
    • #249800
      Le Octobre 2012 à 12:16 par anonyme
      La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

      A brainstorm :

      Déjà premièrement calme toi hein, tes mots en gras et ton ton de révolté ne font effet sur personne d’autre que toi.

      Je me suis demandé dans un premier temps si c’est bien à moi que tu t’adressais, apparement oui.

      Tu parles de réconciliation mais le premier et le seul d’ailleurs à émettre un commentaire propre à la déchirure c’est bien toi ("vous direz", "ton prophète", "arabo-musulmans et fds", on peut être arabe, musulman et français, on ne le répétera jamais assez...on notera par ailleurs les majuscules que tu as adjoint au noms communs que ton esprit a volontairement séléctionné).

      Si tu ne comprends pas le sens de mon message, demande des explications où dans le doute abstiens toi hein.

      Tu peux commencer à dire Muhammad parce que je dis bien Jésus lorsque je parle de Issa. Je n’incruste pas de "Issa" dans un dialogue en français lorsque j’ai la profonde conviction qu’il ne s’agit que d’une même et unique personne. Par ailleurs, si je veux parler arabe, alors je dirai Issa, car au même titre, je n’incrusterai pas de mots français dans un dialogue arabe ; à moins que tu me prouves que le nom de "Issa" est une déformation volontaire, vile et malsaine du nom de Jésus, tu comprendras alors que ça dépasse le simple cadre de revendications communautaire auquel tu as l’air de me rabaisser en m’y renvoyant.

      On répète aujourd’hui en France involontairement "mahomet" sans connaitre son origine, est ce que cela fait des Français des satanistes ? Non ! je ne l’ai ni pensé, ni écrit !
      La retranscription de "mahomet" en France est l’oeuvre d’une élite sataniste qui doivent jouir chaque fois qu’ils entendent cette déformation dont ils sont à l’origine : passer "du loué" à "pas de louange" pour le dernier des prophètes de notre Dieu doit bien amuser la masse satanique, et non pas les Français que tu as pris à parti...

      Bref, je ne m’attarderai pas plus longtemps, ce n’est pas un forum de discussion théléologique. Quant à toi, je crois vraiment que c’est toi qui n’est pas prêt pour la réconciliation nationale, ton message en témoigne contre toi.

       
    • #253709
      Le Novembre 2012 à 13:47 par brainstorm
      La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

      @anonyme

      Genre : "Le fait que l’on continue à utiliser ce nom au XXIème sièce (uniquement en France), pour des soit disantes raisons de retranscription en langue latine turlututu chapeau pointu, n’est à mes yeux qu’une marque sataniste pour salir le nom et la personne du dernier Messager de Dieu toutes les fois où il est prononcé."

      En fait, cela voulait dire : "La retranscription de "mahomet" en France est l’oeuvre d’une élite sataniste qui doivent jouir chaque fois qu’ils entendent cette déformation"

      =>Tu charries là !Allez,soit,je te considères de bonne foi(et constate que tu écris et argumente bien):si c’est ce que tu as voulu dire,ce n’est absolument pas ce que tu as écris !Reconnais-le au moins !
      Tu as clairement écrit que ce n’est pas "une retranscription latine", que c’est une "marque sataniste " qui sert "à salir" Muhammad (tu vois que je veux me réconcilier lol)“ chaque fois qu’il est prononcé ”... et qu’il en est ainsi " uniquement en France "...
      "Chaque fois(...)en France"=élite sataniste:j’aurais du deviner...

      Mon msg a le mérite de te faire préciser tes positions : Remercie-moi au lieu de dire que je ne souhaite pas la réconciliation car j’explique que ce genre de revendications ne sert justement pas la réconciliation.

      Le vocabulaire "clivant" découle de tes propos :
      - vous : ceux qui pensent comme toi, je ne pense pas pareil, c’est mon droit
      - ton prophète : ce n’est pas le mien, c’est mon droit
      - fds : précédé dans mon msg de "Français non musulmans", ce qui prouve que je fais bien la différence !
      - les majuscules:celle à Français te gènes ?Que tu n’en mettes pas me gène : tu es censé être un Français patriote(tu es sur E&R).C’est une norme : dois-t-on changer la norme française ?J’ai pas compris le but là ?!Ceci est un point de détail :)
      - Caractères gras : pour souligner une idée,non pour prendre un "ton de révolté" (mdr)

      "Issa"..:Mahomet n’est pas une déformation volontaire vil et malsaine pour les gens qui l’utilisent au quotidien (le FDS non musulman lambda, qui ne fait pas partie de l’élite sataniste).C’est juste un nom pour eux.
      D’où les qualificatifs "revendications communautaires, stupides et illégitimes" => donc clivantes !

      Et puis quoi encore, bientôt faudra dire Beijing et plus Pékin ! ;)

      Faites l’effort de passer outre au lieu de demander l’effort de changer la langue française !

      Il faut être 2 pour se réconcilier !

      Merci anonyme !
      Merci E&R !

       
  • #244155
    Le 20 octobre 2012 à 12:05 par Jo
    La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

    On pourrait lire aussi les livres du père Edouard-Marie Gallez sut toutes ces histoires et en particulier son dernier livre " Le malentendu islamo-chrétien " qui vient de sortir.
    Auparavant, il a écrit un livre qui est aussi une thèse de doctorat datant de 2005 et qui s’intitule " Le Messie et son prophète " et voir le site du même nom.
    Il parle beaucoup d’eschatologie catholique et ça ferait du bien d’avoir le travail d’un prêtre catholique français.
    Quant à Jésus Christ, il n’y a pas son nom dans le coran mais celui d’Esaü. Les chrétiens arabes disent Yashough ( ghayn à la fin ) et en hébreu ou en araméen Yeshouagh (ghayn à la fin ) ce qui veut dire " Il sauve " et Dieu seul sauve son peuple.Esaü quant à lui, se dit ghéshaw ( ghayn du fond de la gorge au début ) en hébreu et araméen, et ghaïssa en arabe ghayn du fond de la gorge au début ). Il y a inversion...
    Le problème avec Esaü renvoie au passage biblique où il est dit : "J’ai aimé Jacob et haï Esaü " , saint Paul reprend cela lors d’un exercice de typologie biblique.
    Esaü-Edom est une quenelle...................
    Voir " Le Messie et ..." p172-173, ainsi que les études et éditoriaux de
    http://www.lemessieetsonprophete.com/

    http://eecho.fr/?p=1272

     

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  • #244254
    Le 20 octobre 2012 à 15:54 par Derives
    La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

    "La faction Sunnite prétendait qu’Ali ne croyait pas au message du prophète alors qu’il a été le premier à le suivre.
    Le prophète lui a fait confiance pour défendre Médine pendant que celui-ci allait libérer La Mecque."

    => Pas du tout, les Sunnites reconnaissent bien Ali comme étant musulman très fidèle envers le prophète Mohamed ( pbsl ) . Les différences que vous mentionnez sont erronées et je vous invite à vous renseigner sur les raisons qui ont provoqué la scission de cette religion après le décès du 4ème Calif ( et non pas après le décès du dernier prophète)
    Cordialement.

     

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  • #244255
    Le 20 octobre 2012 à 16:00 par rayan
    La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

    Le capitaine Barill devait s’occuper du cas "Jacques Vergès" mais ça c’est passer autrement :)
    http://www.ina.fr/video/CAC94080167...

     

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  • #244704
    Le 21 octobre 2012 à 18:14 par rayan
    La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

    "Les musulmans appellent ces pillards "Les fils du Dieu Tout-Puissant", car ils invoquent toujours le nom El Chad au cours de leurs batailles" .....

    N’importe quoi !! C’est la pire des choses qu’un musulman peut dire, c’est du Shirk (associé ) en arabe. Le seul péché que dieu ne pardonne pas. Ce texte ne veut rien dire, une personne qui prononce une phrase pareille n’est pas un musulman vis à vis de l’islam.

     

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  • #244783
    Le 21 octobre 2012 à 21:35 par Pifou
    La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

    Je les vois de suite venir : "des crypto juifs ont toujours vécu en arabie, les territoires où ils ont vécu nous reviennent de droit, ils ont de tout temps représenté le progressisme talmudique au sein des sauvages"

    On en rigole mais plus rien ne doit nous étonner désormais, le grand Israël inclut potentiellement une partie de l’arabie ("entre le nil et l’euphrate" ça ne détermine pas la limite orientale sur la peninsule arabique), bah oui faut pas déconner, Israël mérite une autosuffisance énergétique.

     

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  • #245637
    Le 23 octobre 2012 à 17:23 par Louis-Phillippe Petitguyot
    La merveilleuse histoire du royaume de Khaybar

    Franchement époustouflant..tout s’éclaircit sûbitement et prend alors tout son sens .jusqu’alors j’étais dans le doute mais avec la découverte de l’excellent livre de hannah zakarias "de Moise à Mohamed" que je recommande fortement à TOUS y compris même aux musulmans, honnête, de bonne foie, désireux de comprendre les racines et les causes de l’immigration de masse,de la surmédiatisation et la promotion toujours plus pousser de tout ce qui touche de près ou de loin à la culture islamique ou musulmane.
    Sans parler du prosélitysme qui augmente de magnière significative dans toutes les grandes ou moyennes (voir même petites ou rurales !)agglomérations de notre pauvre pays.
    Quand au musulman je comprends que cela ne doit pas être évident ni drôle de se rendre compte que au finale on est entièrement manipulés et complètement étranger, impuissant face à un projet, à une déstinée que d’autre on tracer bien longtemps auparavant et que dans le fond ils ne sont rien d’autre que des instruments servant les intérets de leur maîtres qui les ont instruis !!
    Super chapeau ! Egalité et Réconciliation !! Super article !! qui ne laisse que les aveugles volontaires et désireux de conserver leur céssité dans le flou !!!

     

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