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Olivier Berruyer sur le déficit et la dépense publique en France

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27 Commentaires

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  • #775168

    Si j’ai bien compris le déficit est due au taux d’intérêt emprunté à des banque privées genre caisse d’épargne, crédit lyonnais... avec un taux avoisinant les 7%.
    Pourquoi l’Etat n’emprunt elle pas à la BCE avec un taux d’intérêt de 0% ?. Proposition de Melenchon en 2012.
    Peut t on m’expliquer ce refus ?
    Ceux qui me choque c’est que l’Etat Français avait empruntés à des banques de l’argent pour leur redonner à ces même banque( Sauvetages des banques en 2008) mais les banques demandent le remboursement de l’emprunt qu’elles ont reçus pour leurs sauvetages. c’est dingue.
    Je ne parle même pas du remboursement avec l’argent public à la société général des 4,5 milliards d’euros perdus prétendument par Kerviel.

     

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    • #775318
      Le Avril 2014 à 15:27 par vladimir poutine
      Olivier Berruyer sur le déficit et la dépense publique en France

      parce que contrairement a ce que peut dire jovanovic je ne pense pas que la création de la dette soit une erreur mais une catastrophe volontaire provoqué par les banques .

       
    • #775506

      quelques réflexions :

      - le taux d’emprunt de l’Etat français à 10 ans n’est pas de 7% mais de 2,1% au moment où j’écris ce message ( http://www.bloomberg.com/quote/GFRN... )

      - ce ne sont pas les banques qui possèdent la dette française (en tous cas très peu) mais des investisseurs institutionnels et des assureurs : http://fr.reuters.com/article/compa...

      - l’Etat n’emprunte pas à la BCE car étant en déficit, ces emprunts seraient en fuite des comptes de réserve et donnerait immédiatement de l’inflation.

      En 2008, l’Etat Français n’a donc pas "emprunté à des banques pour leur reprêter" ; ça n’a aucun sens.

       
    • #775513
      Le Avril 2014 à 19:33 par William Taker
      Olivier Berruyer sur le déficit et la dépense publique en France

      "Pourquoi l’Etat n’emprunte-t-il pas à la BCE avec un taux d’intérêt de 0% ?. Proposition de Melenchon en 2012. "
      Ca très simple et c’est la preuve que Mélenchon vous prend pour un bac à douche :
      L’UE fonctionne comme elle fonctionne (délocalisations pas autorisées, mais ENCOURAGEES, pas de diplomatie, pas de protectionnisme ni national ni européen, pas de contrôle des frontières ni aux personnes, ni aux capitaux, ni aux biens),
      la BCE marche comme elle marche (faible inflation DONC chômage élevé selon la principe économique de philipps qu’on enseigne en classe de 1ère, INTERDICTION DE FINANCER AUCUNE ADMINISTRATION PUBLIQUE ENCORE MOINS GRATUITEMENT selon l’article 123, obligation d’emprunter aux marchés financiers donc aux riches contre un intérêt selon la notation du pays en vigueur dans les agences)
      parce que C’EST ECRIT DANS LES TRAITES EUROPEENS depuis Maastricht et même avant. Ces traités sont modifiables s’il y a une triple unanimité des 28 pays signataires. Soit, selon les probabilités optimiste, 1 seconde tous les 100 000 ans. Sans compter l’avis de Washington et des lobbys.
      Vous devez comprendre une chose, l’UE est comme ça parce qu’elle a été voulue comme ça. Par ceux qui en profitent actuellement : les USA, les multinationales et les banques. Ils sont pas nombreux mais ils font de la politique, ils font ce qu’il faut pour écire les lois qui leur conviennent. Nous on a la flemme, on trouve que la politique c’est ringard, que s’y intéresser c’est hiant donc on joue à Candy Crush. Voilà.
      Un conseil : écoutez Asselineau (toutes les conférences), Chouard (la conf sur l’UE et plus si affinités) en plus de ce qu’il y a sur ER, vous allez trouver ça passionnant et vous ne vous ferez plus avoir sur 95% des sujets abordés dans les média.

       
    • #775516
      Le Avril 2014 à 19:35 par William Taker
      Olivier Berruyer sur le déficit et la dépense publique en France

      Et Pierre Yves Rougeyron aussi, excellent jeune spécialiste de la guerre économique.

       
    • #775519

      La vraie question n’est pas pourquoi la BCE, mais pourquoi plus la Banque de France (la version nationalisée, on s’entend) ?
      Ce qu’il faut comprendre et le premier Zeigeist l’explique très bien (ou Loose Change) c’est qu’une banque privée qui imprime de la monnaie la facture !

      C’est cela qui créé la dette en premier lieu. Vous avez besoin de liquidité en tant que Pays, on va vous facturer par exemple chaque billet à 0.001% (fictif) de sa valeur.
      Du coup vous avez 1000 euros en billets de 100, vous devez 1euros, que vous allez rembourser avec quoi ? De la monnaie, qui va générer encore sa propre dette.

      A ça vous ajoutez les divers frais bancaire (payable en monnaie donc dette supplémentaire), et les taux d’intérêts d’emprunts (double endettement) et vous avez le plus gros viol financier que l’histoire ait connue.

      Système de banqueroute programmée, spirale infernale régulée à la truelle principalement par deux gros moyens de rigolos (reconnaissance de dette via bons du trésor et autre conneries) et effet de levier pour les banques (% de liquidité par rapport au solde réel supposé).

      Bref il faut comprendre qu’aujourd’hui lorsque vous vous payez un téléviseur, vous n’échangez pas un bien contre de l’argent mais un bien contre une reconnaissance de dette.
      C’est une fuite en avant (chaise musicale), tout le monde se refile de la dette, d’où l’extrême importance que les flux/capitaux restent en mouvement.
      Le jour où la musique s’arrête, personne ne pourra payer l’équivalent de sa dette personnelle ; les grands gagnants seront ceux qui possèdent des biens réels et palpables, et les perdants ceux qui auront de l’argent sur leur compte avec rien qui ne leur appartienne vraiment.

      Tout ça n’est que du vent, l’argent ne vaut déjà plus rien, c’est une mascarade monumentale. Et ces émissions sont de la fanfaronnades de débiles qui s’y croient. L’économie réelle c’est quelque chose de très pragmatique et de vraiment très simple. Ce qui la rend complexe c’est tous les ajouts (ou rustine pour tenter de réguler l’effet de banqueroute inéluctable)

      Delamarche dit quelque chose de fondamentale qui devrait prendre son sens pour certains suite à mon exemple (vulgarisé) c’est que :"On ne bouche pas un trou en faisant un autre, le résultat sera qu’il y aura toujours un trou, il sera juste à un autre endroit" et "Il y a de la dette incontrolée, et lorsqu’il va falloir passer à la caisse, ça va faire très mal."

       
    • #775696

      Les propositions de la Merluche ici nous font tous marrer et je vais le démontrer le plus simplement possible :
      Le contrôle de la dévaluation monétaire est l’Arme par excellence. Il euthanasie la rente et chasse les parasites du pouvoir. C’est à dire tous ceux qui nous vampirisent, soit les possédants. Ils ne peuvent plus dormir sur leur tas d’or qui se voit diminué continuellement. Ils doivent se sortir les doigts du cul et devenir des agents actifs à l’investissement. Cette double contingence à pour effet de relancer l’innovation et la compétitivité à l’extérieur comme à l’intérieur. Cela augmente la masse des salaires tout en réduisant le chômage, Moins de chômage implique plus de revendications du côté du salariat et c’est alors que le rapport de force change de camp. C’est à dire qu’on rentre dans une véritable politique sociale tournée vers le travail et l’égalité. Le socialisme en somme !!!
      Ce n’est pas à une banque universelle de décider de la répartition de la richesse. On devine aisément vers où se porte ses penchants d’ailleurs. L’expérience nous l’a montré progressivement depuis ces 30 dernières années. ! Accepter que cette dernière participe à un quelconque arbitrage relève de l’escroquerie ou de la malhonnêteté !!!
      Si la Merluche était un véritable défenseur du peuple imprégné d’égalitarisme et de démocratie, il revendiquerait ce dernier acte souverain de justice par la reprise du Franc avec tout son corollaire Keynésien, c’est à dire un protectionnisme pure et simple. Après, si son désir d’Internationalisme le démange toujours aussi férocement, il aura au moins les armes au niveau mondial pour imposer une balance des paiements entre états-nations !!!
      Je dirais même mieux, le combat d’avant garde se situe dans cette perspective, c’est à dire dans un retour au modèle d’après guerre, loin des cris d’orfraie lancés par la pensée prostituée des économistes. L’émergence Multipolaire est propice à ce changement de politique, encore faut-il ne pas être aveuglé ou subordonné au modèle Impérialiste en déliquescence...
      Le Merluche est trop resté sur son étal, le Merluche est avarié !!!

       
    • #776330

      @taker globalement d’accord avec le message, juste pour chipoter la courbe de phillips est une connerie notoire, qui essaie de faire une generalité un cas specifique (l’angleterre d’avant thatcher en l’occurence) c’est une consequence et aucunement une cause et au mieux a conjuquer sine qua non avec la loi Okun, pour s’en convaincre appliquons ce principe chomage/inflation a weimar, l’argentine ou encore la situtation actuelle en france... et bien si c’est cela qu’on apprend aux etudiants, c’est pas rassurant..

       
    • #776361

      @dreamer

      Je ne vois que des fillieres d’investissements privés et des hedges dans votre liste, et aucun "investisseur institutionnel". Ce qui passe in fine par des filiales bancaires, l’argent deposé et les cotisations vont tout droit dans le systeme bancaire. c’est pourtant très clair, a coté d’AXA, Alliance ou CIC vous avez constamment "investment" ou management, ce qui signifie que ce sont les filiales financieres d’investissement des assureurs, tirant cet argent des packages d’assurance vie qu’on refile aux petits epargnants, packages majoritairement composés d’oblig d’etat. Ces "assurances" ne sont que des hedge funds pour pauvres. Hedges qu’ont retrouve avec les plus connus Pacific, BlackRock, Vanguard.
      La caisse des depots pourrait preter directement a l’etat, fournissant un meilleur rendement qu’un livret A pourri pour le lambda, et par la meme occasion rendre l’etat moins vulnerable aux agences de notation et banques, un peu comme le Japon ou d’autres pays. Le livret A n’a que 15% en oblig de zone Euro, et non Fr.
      On peut deduire que les preteurs ont tout interet à ce que l’equilibre budgetaire ne soit pas d’actualité. Et si vous est membre d’un gouvernement et avez de l’argent placé, comme J.Cahuzac ou autre, il se retrouve surement en partie dans de la dette FR à interet.

       
    • #776419
      Le Avril 2014 à 20:11 par William Taker
      Olivier Berruyer sur le déficit et la dépense publique en France

      @dinosaure : merci d’avoir précisé. Je souhaite une inflation modérée avec indexation. Ce que ne fait pas la BCE, puisque les traités imposent le libre échange total donc brutal.
      Comme dit M Rougeyron, nous sommes passés d’un système économique fermé cohérent en lui-même (contrôles partout, Etat fort, indexation, banque publique, bref national), à un autre système cohérent en lui-même, ouvert (pas de contrôle, concurrence totale, privatisations, financiarisation, immigration massive, bref libre échange intégral). Alain Soral parle de nationalisme social qui a muté en libéralisme libertaire, puis en libéralisme sécuritaire.
      Il faut avoir en tête que ces systèmes sont distincts. Il faut saisir la logique interne à chacun d’eux. Pour ne pas tomber dans les pièges de ceux qui vous proposent des adaptations en réalité impossibles, ou dangereuses pour les petits naturellement... Ca marche pas pack de lois et règles.

       
    • #776537

      @dinosaure :

      "investisseur institutionnel" : Les investisseurs institutionnels, également appelés grands investisseurs, sont des organismes collecteurs de l’épargne qui placent leurs fonds sur les marchés. Il s’agit principalement de sociétés d’investissement, de fonds de pension, d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ou de sociétés d’assurance.

      à votre avis les filiales bancaires d’asset management c’est quoi sinon des collecteurs d’épargne qui fourguent à leur clientèle des OPCVM ? Et ce ne sont pas des banques, il ne vous aura pas échappé que ce n’est pas pour rien que ce sont des "filiales" qui ne sont pas agréées en tant qu’établissement de crédit. Ces fonds ne vont pas du tout dans le système bancaire traditionnel ; tout au plus les banques peuvent-elles placer leurs excédents de liquidité dans des obligs (d’Etat ou entreprise) classées en titres détenus à échéance ; mais ça c’est pour la théorie ; en pratique les banques françaises sont illiquides (à part la banque postale). Il suffit de voir les montant ridicules des "titres détenus à échéance" enregistrés au bilan.

       
    • #778552

      @ dreamer
      Ok, on est d’accord :) ce ne sont pas des etablissements de credit, et donc pas des banques au sens premier et veritable ; qu’on peut juste requalifier vulgairement en acteur privé speculatif, ce que je pensais etre le fond de la question ; bonne journée

      @taker
      Je vous suis, je pense la meme chose, un taux directeur avec interet retournant au pays (pour investissement ou depense publique) serait mille fois plus souhaitable que de l’abandonner au privé, et permettrait un allegement fantastique de l’impot/ financement public.
      L’inflation est interessante dans le sens où elle constitue un impot sur le capital dormant, et permet de reduire la dette. A condition qu’elle ne soit pas supportée directement par les salariés lorsqu’il font leurs courses, lorsque les salaires ne sont pas indexés. Je partage votre vision idéale. bonne journée a vous

       
  • #775198
    Le 1er avril 2014 à 13:46 par matrix le gaulois
    Olivier Berruyer sur le déficit et la dépense publique en France

    L’austérité, grosso modo, c’est : on maigrit en perdant du muscle et non pas de la graisse...



    Pas mal dit !

     

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  • #775214

    L’Espagne, il y a un mieux... mouais, la question : un mieux et une réussite mais pour qui ?
    Les experts en conseil commencent à nous gonfler.
    On pourrait déjà les envoyer quelques mois planter des choux et arrêter de les payer pour raconter des conneries...
    Une occasion de faire des économies.

     

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    • #775288

      J’ai eu la même réaction que vous. Il y a un mieux en Espagne... ça se voit en effet avec les manifestations monstres qu’il y a eu ces derniers jours ! Ces types vivent sur une autre planète, dans les hautes sphères... Ces salopards pensent que ça ira mieux si on aligne nos salaires sur la Grèce pour qu’il y ait moins de chômage, qu’il y ait une meilleure productivité, et plus de profits pour les entreprises.

      Oui effectivement, du point de vue oligarchique, ce serait parfait, mais on oublie juste de préciser que ça signifie aussi que les gens ne pourront plus partir en vacances et devront manger des pâtes tous les jours. Et puis dans quelques années, on nous dira qu’il faut encore plus globaliser l’économie car ça ne fonctionne pas assez bien, conclusion, il faudra alors s’aligner sur les salaires ukrainiens, puis chinois, puis indiens, etc ... Moi je propose plutôt de mettre tous ces types au SMIC et à l’usine pour fabriquer des chaussures à la chaîne, on verra si cela leur donne de meilleures idées...

      L’économie doit être au service du peuple et pas l’inverse, ces économistes sont des imbéciles lobotomisés par l’idéologie du système et stipendiés par les lobbys bancaires et industriels et ils sont véritablement nocifs pour la démocratie et l’intérêt collectif.

       
    • #775442

      APPLAUDISSEMENT DES DEUX MAINS A CE COMMENTAIRE ! Ce que j’appelle les "apocalyptologues" commencent à me les briser menu-menu. Depuis fin 2007 début 2008 ils écument les plateaux de télés (spécialisées le plus souvent, où on parle entre gens de bonne compagnie financière, dans un langage d’initiés totalement incompréhensible du commun des mortels) pour nous annoncer, tel un Paco Rabanne boursicoteur repenti, la fin du monde capitaliste. Le seul problème, c’est qu’on est en 2014, aucune défaillance bancaire majeure n’a encore eu lieu (hormis le petit accident chypriote, dérisoire) car ce que ces apocalyptologues oublient souvent de nous dire, c’est que le système financier dispose d’une phénoménale réserve de protections et de gardes-fous pour perpétrer le casino et lui assurer encore une très longue vie. J’imagine qu’en 2025, 2030, 2047... ils viendront encore nous annoncer l’écroulement programmé du château de cartes et le retour au potager et à la guerre du feu dans nos villes. Leur crédibilité est inversement proportionnelle à l’éclatante santé du système boursier, où la fête continue de battre son plein...

       
  • #775217

    les mecs ils ont le dollar , nous nos mouchoirs

     

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  • #775231
    Le 1er avril 2014 à 14:05 par quenelle
    Olivier Berruyer sur le déficit et la dépense publique en France

    Le déficit français est un fait inventé par le gouvernement pour s’en servir comme une raison de l’austérisation. Les USA disent la même chose alors qu’ils impriment à volonté des dollars.

     

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    • #775314

      Ils ne peuvent pas imprimés comme ils le souhaitent sinon cela affaiblira le dollars et il se retrouverons en inflation économique.
      En gros plus l’inflations est forte plus le coût des importations est élevés.

       
    • ça, c’est simplement le fond des choses.

      La réalité est qu’il n’a pas de crise économique, par contre certains travaillent à un vraie crise morale, dans tous les sens du terme ...

       
    • #776317

      C’est ça oui vous avez raison, ils n’impriment pas autant de papier-toilette qu’il n’en ont envie... réveillez vous nom d’une pipe, l’an dernier ils tournaient à 85 milliards de $ par mois soit 1000 milliard par an presque deux fois le budget de l’état Français.
      Pourquoi ça ne redressent pas alors ? Parce que toute cette somme est prêté aux banques privés à 0,1% prix d’ami, que les banques prêtent à l’état à peine de quoi éponger son déficit à 2 ou 3% pour faire un petit profit (4% de déficit du budget aux USA = 680 milliards). Il reste donc 300 milliards, la moitié d’un budget de l’état Français pour racheter l’Europe qui vend ses bijoux de famille pour faire de la sainte-austérité et racheté tout ça avec du papier-toilette qui vaut de moins en moins, du fait du volume en circulation qui augmente constamment et des américains qui travaillent de moins en moins. Et du coup en faisant comme ça, on entube un peu plus l’Europe et on évite de faire une politique Keynésienne d’investissement dans l’économie réelle aux USA qui relancerai l’économie et mettrait fin à la crise (crise qui a été déclenchée de toute pièce par les initiés, pour se débarrasser des concurrents gênants aux USA, entuber les Européens avec le gros des pertes, affoler l’économie réelle et faire un profit maximum en rachetant dans l’urgence des biens physiques dans tous les états touché par la crise).
      Le capitalisme du désastre dans toute sa splendeur, il faut lire (ou écouter) Naomie Klein avant que le monde leur appartienne intégralement, c’est un ouvrage indispensable pour comprendre leurs routines de fonctionnement ! Après vous comprendrez l’énormité du mépris qu’on les dirigeants du monde envers les veaux quand ils vont jusqu’à oser envoyer Obama (qui sait très bien ce qu’il fait) rendre hommage aux "enfants de Chicago" pour son discours d’investiture.
      Henri Bigeat est insupportable, il fait l’apologie de l’école de Chicago et de Friedman en encensant Tatcher et Schroeder, c’est un signe qui ne trompe pas. Soit il n’a pas compris l’essence de cette politique de financiarisation de l’économie qui vise à la ruine de l’état et l’appauvrissement des masses à grande vitesse, soit il sait et c’est un agent du système.
      Il y a de très bonnes interventions en début de fil, félicitation camarades, vous vous avez pigé l’arnaque.

       
  • #775324
    Le 1er avril 2014 à 15:41 par jojo2k3
    Olivier Berruyer sur le déficit et la dépense publique en France

    J’aime bien la métaphore avec le régime mais ça fait un bon bout de temps qu’on perd du muscle. Le réveil risque d’être difficile pour les traines-savates ...

     

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  • #775398

    j’adore : "tout le monde parle de solidarité sociale, mais l’argent pour cette solidarité, il n’existe pas..."

    mais celui pour continuer a faire des profits, il existe t’inquiètes pas...

    meêêêeee

     

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  • #775422
    Le 1er avril 2014 à 17:33 par stéphane
    Olivier Berruyer sur le déficit et la dépense publique en France

    Ils sont vendus au système financier les deux gugus en face d’Olivier.
    Personne ne donne la vraie solution pour régler le déficit de la France et la dette, elle est pourtant simple :
    Faire défaut sur l’ensemble de la dette publique, remettre en place le Franc, la banque de France et lancer un emprunt citoyen pour relancer la machine par un grand plan d’investissement public, dans, par exemple, la transition énergétique, l’éducation et la santé.

    Mais pour faire ça il faut un président ou une présidente avec du courage et une vision, genre De Gaulle. je ne suis même pas certain que Marine Lepen ait ce type de courage.
    Ils oublient tous que le principale moteur de la croissance en France c’est la consommation des ménages des classes moyennes. Hors, en ce moment toutes les politiques, gauches et droites ne fond qu’appauvrir les classes moyennes.

     

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  • #775618
    Le 1er avril 2014 à 21:41 par Rocketman92
    Olivier Berruyer sur le déficit et la dépense publique en France

    Quand Sarkozy était aux commandes de l’état, il a transféré 600 tonnes d’or de la Banque de France à la FED en catimini pour soutenir le papier dollar ,ça c’est de la haute trahison !Il faut espérer qu’un jour il rendra des comptes comme tous les traîtres qui ont bradé ce pays !!

     

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    • #776313

      Pas besoin de 600 ridicules tonnes d’or pour soutenir le dollar, a cette epoque pre-QE en +, le petrole et le comex, les matieres premieres, suffisent amplement. En allant acheter votre pain et faire le plein, vous soutenez deja le dollar.

       
  • #775912

    Pas d’inflation... !? Elle est bien bonne ! Redescendez messieurs, dans la vraie vie, chez les vrais gens, et allez simplement faire vos courses et vous la verrez en face. Certes il n’y a pas d’inflation selon la manière dont elle est calculée par l’insee, le problème c’est que ce qui est pris en compte est très précisément ce qui n’augmente pas ; il était d’ailleurs question de reconsidérer ce protocole afin d’approcher la réalité. Synthétiquement quelle est la situation ; un pays surencombré de fonctionnaires, qui ne réforme rien, une administration qui ne fait rien et qui empêche tout, un millefeuille de contraintes invraisemblables, asphyxiant, démoralisant, exaspérant, une forêt de ’flics’ dans une forêt de ’panneaux’, qui n’établit pas de priorité des dépenses(voir ’culture ’ avec son gros cul), qui entretient des armées de parasites, qui phagocyte l’outils productif, dirigé par des gens installés dans la trahison de l’intérêt général sans parler des influences politico sociologiques centrifuges qui profitent de toutes les faiblesses pour se renforcer et s’approprier les lieux. Le tout aggravé par tout ce que ’l’europe’ ajoute de contraintes au marasme. On ne veut rien changer ? très bien...les extrémistes vont s’en charger...

     

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