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Rends la joie, l’émission féministe qui va faire rire gras

Il y a des humoristes pas drôles et des non-humoristes drôles. Dans la première catégorie, on compte Gad Elmaleh, Stéphane Guillon et la plupart des fonctionnaires amuseurs de France Bad Inter ; dans la seconde, on trouve tous les membres du gouvernement Attal(i), et Kiyémis.

 

Kiyémis, qui est miss ? Pseudo ou prénom biblique ? Heureusement, Le Nouvel Obs du 27 mars 2024 nous affranchit : « La poétesse et militante afroféministe signe un premier roman touchant inspiré par sa grand-mère. »

« Poétesse », « militante », « afroféministe », notre esprit rompu à la débunkisation systématique des euphémismes et salades mondialistes triangule immédiatement cette personne en grosse femme de couleur. Et c’est le cas. Y aurait-il une morphopsychologie dans la littérature ?

Quand on voit Angot ou Houellebecq, on pourrait penser que oui. La première est sèche et méchante comme une lame de couteau, qu’elle voudrait enfoncer dans le cœur de tous les hommes ; le second célèbre à son corps défendant la déconstruction de l’homme blanc moyen.

Avec l’Internet, la télé, qui était autrefois réservée à l’oligarchie et à ses rejetons, s’est démocratisée. Tout le monde veut et peut faire de la télé, montrer sa gueule, parler pendant des heures, même pour ne rien dire. Le Net pullule d’animateurs en herbe qui finissent par crever à la première sécheresse (de vues). Mais l’ego est plus fort que la raison.

On écoute la présentation de L’Obs, le journal d’Emmanuelle Anizon, qui propage la rumeur selon laquelle Brigitte serait une femme, et on passe à Kiyémis TV.

Née à Paris en 1992, Fanny Essiyé crée en 2013 le blog « Les Bavardages de Kiyémis » (assemblage des patronymes de sa mère et de sa grand-mère), sur lequel elle disserte sur bell hooks, Chimamanda Ngozi Adichie ou Léonora Miano [On sent que L’Obs fait un effort pour promouvoir des auteurs africains, NDLR].

Conférencière et chroniqueuse, elle publie en 2018 un recueil de poésie très remarqué, « À nos humanités révoltées » (Métagraphes), puis, en 2022, un essai sur la grossophobie, « Je suis ton pire cauchemar » (Albin Michel). Son œuvre est traversée par les questions de l’identité, de l’amour de soi et du rapport au corps « dans une perspective body positive, féministe et antiraciste », écrit-elle sur son site.

Vaincre la grossophobie plutôt que l’obésité

Le mouvement body positive vient des USA, comme toutes les merdes mondialistes qui détruisent les gens en leur faisant croire qu’ils sont heureux en étant eux-mêmes, qu’ils sont parfaits comme ça et qu’ils n’ont surtout pas besoin de se corriger.

Pour les obèses, ça s’appelle la fat acceptance, et ça mène évidemment à des catastrophes, après un coming-out euphorique. Il faut alors surjouer le bonheur, la décontraction, la coolitude, et crier partout, même à ceux qui ne veulent pas entendre ces sornettes, qu’on est hyper heureux, plus encore que les normos parce qu’on a résilié, quoi.

 

 

La fat pride, 50 ans après la première gay pride (1970), commence à enfler. Même s’il y a quelques morts chez les meneurs...

On remarque que les gens à la télé sont généralement des non-obèses (bientôt il faudra appeler la minorité qui n’est pas en surpoids comme ça). La fat acceptance n’a pas encore pénétré les médias mainstream, pourtant très mondialistes dans l’âme.

 

 

Dans ce sujet australien, on voit que les obèses ont le choix entre consommer du produit amaigrissant, en général une saloperie coûteuse, et tomber dans la fat acceptance, la résignation enjouée. Il y a évidemment une troisième voie, même si de nouveaux médocs anti-kilos arrivent sur le marché et font saliver les malades.

Malgré la VO non sous-titrée, on comprend très bien le projet assez diabolique du Système : il s’agit d’éteindre la volonté et la raison, le sens de la révolte et de la résistance, le goût de l’effort et, surtout, l’esprit de transcendance, qui est le signe des âmes fortes. C’est tout simplement une entreprise de rabaissement généralisé. Un jour, on aura la zombie pride, la fierté des déchets du mondialisme.

Après cette fastidieuse introduction, retour à la triangulée. La légende sous la vidéo nous semble très optimiste : « C’est le retour de “Rends la joie” pour une nouvelle saison encore plus surprenante. La poétesse et autrice Kiyémis reçoit cette semaine l’autrice Aurélie Olivier, autrice du recueil “Mon corps de ferme”. »
On a retenu un échange, à 3’55 :

Kiyémis : « C’est quoi ton rapport avec la joie ? »

Aurélie : « Euh, ouais c’est compliqué, enfin, du coup dans un monde qui est globalement, euh, enfin qui. J’étais assez d’accord avec ce que tu disais en intro quoi, où tout pétrifie, où y a un truc de, qui paralysie complètement, qui paralyse. »

 

L’émission, hébergée par Mediapart, a fait 1 000 vues par mois sur 4 mois. Finalement, c’est plutôt rassurant. Tout n’est pas perdu.

C’est Béa Bach qui s’occupe de notre santé

 






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31 Commentaires

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  • #3345160
    Le 4 avril à 19:52 par J’m’excuse pas !
    Rends la joie, l’émission féministe qui va faire rire gras

    C’est du lourd, du très lourd !

     

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  • #3345189

    « Poétesse », « militante », « afroféministe », notre esprit rompu à la débunkisation systématique des euphémismes et salades mondialistes triangule immédiatement cette personne en grosse femme de couleur. Et c’est le cas. Y aurait-il une morphopsychologie dans la littérature ?

    Vous m’avez vraiment fait rire !! Merci !!!

     

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  • #3345195
    Le 4 avril à 21:01 par Anthony Fausciste
    Rends la joie, l’émission féministe qui va faire rire gras

    L’obésité tue. 1000 vues mensuelles c’est impossible, ces chiffres doivent être gonflés...

     

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  • #3345202

    L’obésité est une condition dysfonctionnelle, cause de nombreux problèmes de santé. Donc la grossophobie est tout sauf de la haine quand on y réfléchit bien : c’est en fait tout simplement du bon sens...

     

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  • #3345251

    La dernière vidéo, on dirait un sketch des Inconnus.

     

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  • #3345267

    Donc l’on se sera rendu à à 3’55, pour tomber un peu avant le début de la phrase, vers trois et quelques et, ô grosse joie, arrivé aux alentours des cinq minutes l’on trouvé tout un tas de mots, un gros tas de mots mais l’on cherche encore la phrase...

     

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  • Émission soporifique et sans intérêt. Les deux gonzesses brassent de l’air du début à la fin. Quelques milliers de vues ? C’est déjà trop…

     

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  • #3345484
    Le 5 avril à 15:31 par ProtégeonslaPalestine
    Rends la joie, l’émission féministe qui va faire rire gras

    - Les stars américaines se fournissent en Ozempic, produit dangereux qui brûle 10 kg de graisse en une semaine. Problème : En cas d’arrêt de cette drogue, la graisse se réinstalle et ne peut plus être délogé par un régime classique. La prise de l’Ozempic est donc un engagement à vie.

    - Le corps humain auto-discipliné, inféodé aux principes de nutrition et d’exercice physique, cultive une santé et une tempérance qui n’offrent aucun débouché à la frénésie consumériste du marché. Toutefois, l’organisme qui accepte d’être le réceptacle poubelle de la malbouffe, la décharge égrotante de l’excédent de production, et le corps valétudinaire de l’industrie pharmaceutique, devient la propriété fiduciaire du Capital qui, pour garantir ses dividendes, fera l’éloge de la pathologie.

    - L’acceptation de la difformité et la glorification de la disproportion morbide sont une branche du transhumanisme : la grande surcharge pondérale produit des humains modifiés, à la volumétrie augmentée et à la motricité diminuée, autrefois perçus comme des bêtes de foire qui remplissaient une fonction sociale de monstration carnavalesque, que Mikhail Bakhtine a définie comme un renversement des hiérarchies durant lequel les vertus structurantes du beau, de l’ordre et de la proportion, se trouvent temporairement abolies : exalter la cacochymie afférente à l’obésité ne peut en aucun cas être un projet social, une perspective médicale ni un horizon du bien-être. La Fat Pride est un rite carnavalesque d’inversion.

    - En faisant dysfonctionner une mécanique organique initialement parfaite, le Nouvel Ordre Mondial fournit aux industries agro-alimentaire et pharmaceutique, le contingent inépuisable qui garantit leur taux de profit. La Fat Pride, grand messe du gras, bacchanales du surpoids, n’est pas un rituel d’amour propre, mais une célébration païenne des obèses comme actionnariat du Capital, et de l’obésité en tant que rente perpétuelle du Capital.

     

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  • #3345586

    " Aurélie : « Euh, ouais c’est compliqué, enfin, du coup dans un monde qui est globalement, euh, enfin qui. J’étais assez d’accord avec ce que tu disais en intro quoi, où tout pétrifie, où y a un truc de, qui paralysie complètement, qui paralyse. »

    - Et en français, ça veut dire quoi ?

     

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  • #3345794

    Féministe : femme dont aucun homme ne veut...

     

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