Pour ma part, je ne suis pas hyper fan des sports d’auto-défense parce que j’ai toujours l’impression que pour être efficace, il faut que le pratiquant soit sur-entrainé. Niveau réflexe, vitesse d’éxécution, précision etc... ça parait toujours hyper compliqué. Alors que faire de l’anglaise par ex (avoir les mains hautes et savoir donner un coup de poing) quand on sait le faire on sait le faire.

Ceci dit, en tant que pratiquant avancé de MMA, je respecte toutes les techniques de tous les sports, à partir du moment où celle-ci est efficace.

En passant, si les membres de E&R cherchent des personnes capables de donner des cours axé MMA (pied/poing, projection et sol), je suis volontaire sans problème sur Paris. J’ai 15 ans de pratique, un réseau et quelques combats à mon actif. Ce serait un plaisir.

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C’est peut-être amusant pour épater sa copine lors d’une petite baston en sortie de bar (et encore).

Mais en cas de guerre civile, puisque c’est le sujet, apprenez plutôt à maîtriser une arme.
Non mais franchement !

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C est surtout du au fait que beaucoup de gens ne comprennent pas ce qu il voient sur ces videos et confondent un exercice pedagogique avec du combat ( beaucoup de ces exercices font appel a un travail de sensibilite tactile que seuls des experts du niveau de ryabko, maîtrisent ) car pour l observateur lambda arts martiaux =
cassage de gueule alors que le systema se definit comme un art de survie total permettant de rester detendu face a toute situation defavorable dans n importe quelle environnement ce qui inclue aussi les situations les plus courantes de la vie quotidienne pas seulement une agression et pour precision ayant fais des recherches vadim starov est un imposteur qui utilise le nom du systema.

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L’efficacité en combat c’est la répétition inlassable des gestes jusqu’à qu’ils deviennent des réflexes naturels et spontanés...c’est beaucoup d’entrainement car les recettes miracles ça n’existent pas...chaque art martial a son efficacité...tout est dans la pratique et les litres de sueur qui en découlent.....quant au mental...lire la sagesse immobile de l’abbé Takuan...

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Tout ça se limite trop au matérialisme décadent, à la peur, à la violence dure.
Bien sûr, ici, ou ailleurs, personne ne va être d’accord avec moi, c’est entendu, le matérialisme aveugle ayant pris ses marques partout, même chez des dissidents. Je m’exprime quand même, pour que le véritable esprit de l’art martial soit exprimé au moins une fois...
Enseignement d’un vrai Maitre (et pas d’un vulgaire champion du monde bidon obsédé des coups) en extrême-orient, pendant 2 décennies :
L’art martial n’a pas du tout pour but de frapper, de fuir, etc, mais a pour but la non-violence totale, par transparence de l’ego et irradiation de la Lumière du coeur, qui fait que votre adversaire ne vous attaquera PAS, ni aucun animal.

1er Dan : on met en résonance le corps et l’esprit, par l’apprentissage physique (ce que vous faites tous ici), mais comme la violence ferme le centre énergétique du coeur et pollue l’esprit, il faut méditer beaucoup après les pratiques, car la concentration nettoie les mauvaises énergies emmagasinées dans le coeur et la tête du fait de la violence. Presque tout le monde se situe ici, et les champions du monde aussi (et surtout).

2ème Dan : Cette méditation spirituelle, (post-pratique physique), ne fait pas que nettoyer les mauvaises vibrations : cumulée avec la pratique physique qui harmonise corps et esprit, elle permet une meilleure circulation du Qi dans le corps, et donc, un beau jour, on perçoit l’énergie vitale qui fait mouvoir notre corps physique ! Avec certaines pratiques, il est possible de projeter cette énergie vitale, ce Qi, sur notre adversaire pour se défendre, c’est une pratique magique qui va très au-delà des coups physiques.
Dans la perspective du 3ème dan, en plus de tout ça, il faut purifier son coeur au maximum en aidant les miséreux, en méditant beaucoup, en se détachant de tout, en sublimant l’énergie sexuelle en énergie spirituelle, etc.

3ème Dan : Le coeur purifié, ouvert et universel, le Pratiquant n’a plus d’ego, il est donc transparent et personne ne l’attaquera du fait qu’il irradie de la Lumière (sur le plan subtil, ce que nos inconscients perçoivent).
Plus de coups, plus de projection de Qi. Plus rien !

Et on aboutit au même message que le Christ, Gandhi, Bouddha, etc. La Lumière d’Amour protège de TOUT, c’est une énergie, et rien n’arrive au hasard de toute façon :
"ce qui doit arriver, arrivera dans tous les cas, et ce qui ne doit pas arriver, n’arrivera absolument pas." (R.Maharshi).

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Cela ressemble beaucoup a la philosophie du systema de ryabko ou de l aikido de ueshiba

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La self défense est quelque chose de très intéressant. Un large éventail de coups, de saisies, de clés, de ripostes.... Un gros travail sur le mental, le positionnement. Et puis des scénarios varié et enrichissants : travail en environnement confiné, travail contre deux agresseurs, contre un couteau etc...
Pour autant, je pense que l’on peut garder quelques idées en tête :
 l’instructeur de self defense doit, pour être vraiment crédible, avoir une certaine expérience de la réalité. Un ancien flic d’une unité pêchue, un videur de boîte de nuit, un vigile dans un secteur tendu etc... aura une expérience, un sens du réel que n’aura pas celui qui n’a connu que le tatami ou la salle de sport.
 la self defense ne doit pas être mixte. Les cours pour les femmes devraient au maximum être séparées, car les agressions contre les femmes sont rarement les mêmes que contre les hommes. De même, les ripostes ne seront pas les mêmes. Pour schématiser, si vous êtes un homme, il y a peu de chances qu’un autre homme tente de vous "coincer" dans un ascenseur. Par contre, un autre homme qui vous attaque va directement attaquer coup de poing/ coup de pied. Pour une femme, les probabilités sont inverses. Une femme attaquée par un homme ne le sera pas de la même façon.
 il faut toujours rester humble. On peut toujours tomber sur plus nombreux ou plus fort que soi. L’exemple de Maiquel Falcao, un champion de MMA, qui, ivre, s’est fait tabassé dans une station-service, est à méditer.

Par ailleurs, je pense que l’idéal, c’est d’avoir une double expérience sport de combat (ou art martial) et self defense.
Entre un type qui, par exemple, sur cinq années de pratique, aura fait trois années de boxe thai puis deux ans de self defense, et un autre qui n’aura fait que de la self defense, je pense que le premier a un net avantage.
Savoir donner des coups de poing, de pied, puissants et au bon moment, savoir esquiver de vrais coups (c’est à dire sans les connaître à l’avance...) de la part d’un adversaire qui veut vraiment les donner, gérer la tension du combat etc... tout cela s’acquiert avec l’idée de confrontation : je veux frapper, avec des enchainements rapides, un adversaire qui lui veut exactement la même chose. La confrontation ça change tout.
Après, qui peut le plus peut le moins.

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Un boxeur pied/poing qui sait, sur un ring, gérer une attaque, encaisser un coup, esquiver le deuxième, puis enchainer par un coup de pied au foie, un autre au visage, puis une droite et un crochet, pourra toujours, avec la self defense, dans la rue, être plus réaliste et viser plus bas : genou, parties, plexus... Mais l’essentiel du travail, il l’aura déjà acquis.
Pour une femme, c’est un peu différent. Comme je l’ai dit, elles ne sont pas agressés de la même façon. Pour elles, je pense que la self defense est directement utilisable.
En conclusion, je ne peux que renvoyer à ce que disait Alain Soral sur la boxe, et notamment la française. La boxe française, c’est un sport national (cocorico), avec un bon travail technique, un gros travail sur la condition physique, et l’idée essentielle, de la confrontation.
En BF, il y a deux types de combat : l’assaut, où les coups ne sont pas portés, et le combat, où on peut frapper fort. Cela permet ainsi à ceux qui n’ont pas envie d’y aller trop fort d’avoir quand même cette idée de confrontation.
Après, le kick-boxing et surtout la boxe thai sont aussi des disciplines très complètes. Tout dépend de toute façon des envies de chacun, et du club (situation géographique, ambiance...) où on pratique. Il est important d’être à l’aise dans son club, et de garder la motivation pour pratiquer régulièrement.

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oui mais la boxe thai telle qu’ elle est pratique en competition n a rien avoir avec la vraie qui est pratique en thailande avec ses differents styles et les differentes situations qu elle integrent avec arme par exemple.
Les sports de competition sont generalement un appauvrissement des arts martiaux au niveau de l esprit ainsi qu au niveau technique (c’est aussi le cas pour la savate) pour les transformer en spectacle dans la logique de marchandisation bien sur.

je ne pense pas que dans les arts comme le penchak silat, le kali escrima etc quand il sont correctement enseignés apprennent aussi a gerer des coups pas besoin de monter sur un ring pour cela mais c est surtout que l enseignement en occident a été n approfondit pas trop pour satisfaire une demande de masse comme pour tout il faut tomber sur lesbons enseignants et les bonnes ecoles.

de plus beaucoup de personnes bonnes dans un cadre competitif n ont pas su gerer des agressions en dehors du ring car la competition leur a donne des reflexes stereotypes (de combat rituel) pour une situation qui ne l est pas car sur le ring les parametres sont deja definis et tu sais a quoi t attendre mais hors ring c est imprevisible et le stress a gerer est plus important.

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On a eu droit à toute la gamme des "connaisseurs" en la matière. La baston, tous les mecs en parlent mais quand il y en a une, il n’a plus grand monde ! Bref.
Déjà, ce n’est pas l’ art martial qui fait l homme mais l’ homme qui fait l’art martial ! Mettez le plus minable des professionnels en boxe anglaise de catégorie poids lourd contre un champion d’exception poids paille, le nain n’aura pas la moindre chance sur un ring. Dans la rue, ça devrait pas changer grand chose si on fait abstraction de l’effet de surprise (le premier principe du combat réel est le principe de déloyauté, genre : tu m’embrouilles, je souris et je te balance ma tête dans ta gueule quand tu t’y attends pas.
La force physique et son corolaire, le poids est un facteur prépondérant. On a pas vu de petit chinois experts en kung fu dans les premiers ufc qui étaient sans catégories de poids. Les Gracie étaient certes moins lourds que leurs adversaires mais palliaient ce déficit par une maîtrise du combat au sol très supérieure à leurs adversaires. Quand les mecs de 100 kilos se sont mis au combat au sol, les Gracie ont perdu rapidement leur supériorité. Si des catégories de poids existent dans tous les sports, c’est bien parce que le poids de corps a un rôle important (plus de puissance, plus dur à bouger).
Ensuite, sur le plan technique : le combat de survie, c’est les yeux, la gorge et les couilles, les manipulations des petites articulations (doigts). La distance est cassée très vite dans une bagarre de rue et on se retrouve vite au clinch (accrochage) ou à se rouler par terre, ce qu’il faut éviter (risque de morsures, de vous retrouver avec des blessures aux organes vitaux précédemment cités).
Pour ma part, je préconise d’apprendre à en prendre plein la tête avec un sport de contact (de préférence l’anglaise parce que les coups on les prend dans la tête) pour voir comment on se comporte face à la douleur, ensuite une base pieds-poings pour la boxe longue avec des coups dans les membres inférieurs (essayez de mettre un coup de pied haut avec un 501...), apprendre des techniques d’amené au sol ou des coups de vice à moyenne distance et un peu de sol (savoir immobiliser un mec avec des clés, étranglements et autres immobilisations.
Comme disait bruce lee (le praticien , pas l’acteur) rien ne sert de connaitre 100 tecnhiques, il faut mieux en connaitre 10 sur le bout des doigts !
Et surtout savoir les restituer en situation de stress !

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