Un jour en France : vendredi 25 novembre 2016
26 novembre 2016 08:42, par takIl semble que Fillon et Juppé aient le même programme économique.
Par ailleurs, ce Fillon répond toujours à côté sur les sujets susceptibles de lui valoir la sympathie des "manif pour tous", sujets dits "sociétaux" et pourtant vitaux (l’avenir de la France et sa santé physique et mentale) sur lesquels il manie à merveille la langue de bois. Aucune réponse claire de type Poisson. S’il est de plus de la confrérie des invertis, on n’a rien à espérer.
C’est un sarko qui s’exprime correctement, se tient correctement, est français sans aucun doute, et ne ferait pas honte au pays à l’international. Mais un sarko quand même, que Fillon a fort bien supporté (aux sens français et américain) au temps de sa catastrophique mandature, et dont il a agréablement profité.
La plus grande méfiance est de rigueur. Sarko a désarmé notre pays, l’a donné aux banquiers-escrocs de l’UE, l’a pillé au profit de milliardaires. Hollande a achevé le travail en lui ôtant toute frontière, en favorisant l’implantation de maghrébins et subsahariens anciens et nouveaux, au détriment bien sûr des héritiers des bâtisseurs du pays, en désespérant les agriculteurs et les ouvriers des secteurs productifs, en exportant-donnant nos entreprises phare et nos secrets industriels, en sabotant l’énergie nucléaire bon marché, en favorisant des petits employés-pions citadins inutiles. Il a de plus totalement dévalorisé toute idée dite "de gauche", et avec ces idées, les acquis des sans-dents.
Ce pays endetté, appauvri, désarmé, c’est le nôtre aujourd’hui. Fillon s’est vanté ouvertement de s’asseoir sur l’opinion et les manifestations populaires, inutiles puisque les gueux n’ont pas même de fourches pour faire valoir leur point de vue. Lui et ses pareils ne recherchent l’accord du "peuple" qu’au moment d’élections truquées. Il suffit de baratiner ce peuple incapable de se défendre autrement que par la pensée.
Fillon ne sera pas pire que Hollande, c’est certain. Mais son approche prétendue de la Russie consiste à conseiller à Assad de s’exiler sans "punition".
Belle alliance.
Sarko aussi parlait dans le vague et promettait de façon très atténuée des choses qui pouvaient aller (avec beaucoup de bonne volonté de la part de l’auditeur) dans le sens de la volonté populaire.
Bien sûr, Juppé, ce n’est pas mieux.
De notre côté, nous ne sommes pas encore assez forts. Il doit bien y avoir quelque part un homme providentiel qui réunira les éléments épars de notre vitalité, le plus tôt, le mieux.