Salon de l’Agriculture : Hollande hué, Marine Le Pen acclamée
1er mars 2017 18:00, par VaubanLa France a perdu contre l’Irlande au Rugby. Pourquoi, parce qu’on a une terre du vin, et non une terre de bière comme les pays anglo-saxons. Notre consommation est une passionaria, un feu qui flambe, alors que celle de la bière est froide, assise sur du volume, d’ou les ados Kro ou bides de Münich. Notre jeu est du feu, pas un jeu de système qui déroule son rouleau compresseur. C’est pourquoi quand il y a parmi les 15 sur le terrain deux ou trois qui ont la passionaria, ils enflamment les autres et leur match est incandescent, se transforme en brasier, en incendie qu’aucune machine, si bien huilée soit-elle, n’est capable d’éteindre. Ça a été la victoire de la bière Samedi dernier. Espérons que la mère Merkel ne la mettra pas en bière l’agriculture française. Faut dire qu’ils ont bien essayé, trois conflits en 1870, 1915 et 1939. Faut de la constance, et pas au bord du lac uniquement. Alors même si il y a eu tous les morts, tous les désastres, il faut quand même se rendre bien compte que les libéraux ont commencé avec les physiocrates, la guerre des farines, et que les dispositions du Traite de Police de de La Marche qui faisaient se servir la communauté locale sur la place du marché avant que n’y accèdent les spéculateurs avait du bon, et que sans elle, la France ne serait pas née. Alors, il faudrait y revenir, à cette évidence de la hiérarchie qui veut qu’un nation digne de ce nom respecte par ordre d’importance les lettrés, les paysans, les artisans et finalement seulement en dernier lieu les commerçants, comme dans la Chine impériale. Le sort désastreux réservé à nos paysans est une continuation scandaleuse de ce que l’Ancien régime réservait de pire au tiers état. Et même si chez nous les commerçants ont traversé le gué qui mène au palais, décapité le roi et usurpé l’autel, il y a un moment où il faut leur indiquer leur place. Ce moment est venu maintenant. Nous avons la capacité de refaire de notre territoire un paradis. Nous devons le faire, et d’abord, il importe de l’arracher aux griffes de l’enfer. Nous y exulterons de nouveau, encore et encore. Et on pourra dire encore que quiconque a connu la France après cette dernière révolution, n’aura connu la douleur de vivre. Vive l’exode urbain, la recolonisation de nos campagnes vides, un bras d’honneur aux centralisateurs, et que la Gaule nouvelle se lève, avec ses terroirs admirables où les barriques seront percées dans la joie de tous, et la prospérité de chacun. Que les affameurs aillent au diable.