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Adoption internationale en France : des pratiques illicites systémiques

Depuis une quinzaine d’années, des personnes à la recherche de leurs origines découvrent que des pratiques illicites ont entaché leur adoption à l’international. Par pratique illicite, on entend tout acte du processus adoptif non conforme aux textes et normes juridiques en vigueur dans les pays concernés (d’origine ou d’accueil), ainsi que tout acte portant atteinte aux droits humains (définis par la Déclaration des droits de l’homme de 1948 et la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989) des personnes concernées : enfants, parents biologiques, parents adoptants.

 

[…]

Il s’agit de consentements forcés ou non éclairés des familles biologiques, de fraudes à l’état civil, d’actes isolés lucratifs, de filières délinquantes ou criminelles spécialisées dans la marchandisation d’enfants. La mise en œuvre de la Convention de La Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale (1993) n’a pas suffi pas à éliminer le phénomène.

Ces signalements récurrents semblent pointer vers un caractère systémique des pratiques illicites. Les nombreuses affaires mises en lumière dans tel pays, à tel moment, avec tel(s) intermédiaire(s), constituent certes des cas spécifiques, mais aussi génériques. La demande d’enfants a créé l’offre dans de nombreux pays, favorisant ainsi une approche mercantile de la filiation adoptive. Ce qui ne signifie pas toutefois que toutes les adoptions internationales ont été touchées par le phénomène.

L’ensemble des acteurs structurés ont donc pu être au courant de pratiques illicites perpétrées dans le cadre de l’adoption internationale et ne pouvaient donc pas être inconscients des risques d’infractions. Il aurait fallu fermer les yeux et les oreilles à ce qui se disait, s’écrivait, se publiait, par exemple, les travaux du Service social international.

L’État français, dans sa fonction de régulateur de l’adoption internationale, est le premier acteur concerné par la question des responsabilités alors que des pratiques illicites étaient connues, régulièrement dénoncées y compris, et en premier lieu, par ses agents, dès les années 1960. C’est lui qui attribue des visas d’entrée en France pour les enfants adoptés à l’étranger selon les procédures de vérification des dossiers d’adoption qu’il a établies et dont il est le garant. Il est donc responsable de cette partie très importante du processus d’adoption.

Depuis 1989, le ministère des Affaires étrangères habilite et contrôle les organismes autorisés pour l’adoption (OAA) voulant travailler à l’étranger. Il a très rarement retiré des habilitations « pour défaut de garantie suffisante », alors que des manquements manifestes étaient avérés. De même, il n’a pas toujours pris au bon moment les arrêtés de suspension de l’adoption avec certains pays où se pratiquaient manifestement des exactions.

Pour les personnes adoptées concernées, la responsabilité de l’État est clairement engagée. Ces dernières années, des plaintes ont été déposées par des personnes adoptées au Mali, au Guatemala, en Éthiopie, en Roumanie. Outre le ministère des Affaires étrangères, les ministères des Affaires sociales et de la Justice sont soupçonnés de ne pas avoir joué leur rôle.

Au nom de l’intérêt de l’enfant, des services sociaux ont parfois pris des décisions, des tribunaux ont prononcé des jugements d’adoption, en sachant que toutes les étapes des procédures n’étaient pas respectées.

[…]

La question des responsabilités des acteurs français de l’adoption internationale dans les pratiques illicites constatées est très complexe. Systémiques, celles-ci ont concerné forcément l’ensemble des acteurs. Les faits établis et la vérité historique ne sont pas compatibles avec la recherche d’une responsabilité exclusive. Tous les acteurs de l’adoption internationale et des services de l’État impliqués doivent s’interroger sur leurs attitudes passées à cet égard.

[…]

Lire l’intégralité de l’article sur lejdd.fr

 

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15 Commentaires

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  • #3117818
    Le 9 février 2023 à 17:19 par Marie Claude
    Adoption internationale en France : des pratiques illicites systémiques

    L’adoption d’enfants à l’international s’opère en espèces et par détournement de la loi par des avocats très bien rémunérés.

     

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    • #3118048

      En effet.

      Là, Dieudonné avait raison (Voir le sketch de l’adoption en Afrique d’enfants Africains.).

       
    • #3118518

      C’est parce qu’ils n’ont pas le choix, et pas parce qu’ils seraient plus emphatiques où aveugles à l’aspect racial
      Depuis les accords sur l’adoption internationale,où le principe de subsidiarité à été établi : l’enfant doit d’abord être adopté dans son pays d’origine.
      Ça à coupé la plupart des sources, en plus le fait que beaucoup de pays ont limité drastiquement ou interdit ces adoptions, sans parler des pays arabes musulmans où ce type d’adoption est impossible, heureusement, d’où un des griefs qui sont faits à l’islam.
      Résultat, ce que vous avez notê, mais qui n’est dû qu’à la limitation drastique des sources du traffic.

       
  • #3118026
    Le 10 février 2023 à 00:30 par goy pride
    Adoption internationale en France : des pratiques illicites systémiques

    Les Blancs, que l’on accuse de "racisme systémique", constituent le seul groupe ethno-racial qui consent sans hésiter à adopter des enfants n’appartenant pas à leur propre groupe. Vous ne verrez jamais un couple Chinois, Japonais, Coréens, Congolais, Arabe, Burkinabé, Togolais, Indien, Pakistanais...adopté un enfant qui n’appartient pas à leur groupe ethno-racial.

     

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    • #3118326

      Vous n’avez pas compris : avoir son petit black ou son petit asiatique fait tellement chic et tendance dans les beaux quartiers ! Et puis vous passez pour un être totalement cool et tolérant, c’est pas un retour sur investissement ça ??!! Bon il y a parfois des épines quand par exemple le bébé joufflu bronzé devient un grand black délinquant , là ça coince...

       
    • #3118329

      C’est pour mieux les violer mon enfant !

       
    • #3118361

      J’ai aussi remarqué que les couples qui adoptent des enfants africains ou asiatiques principalement, font souvent partie de la classe supérieure bobo. il y a ceux qui optent pour la piscine, les chevaux, d’autres les enfants d’ailleurs afin d’afficher une certaine classe.

       
    • #3118863

      Goypride : et c’est exact. Seuls les blancs adoptent d’autres enfants d’ailleurs. Mais c’est vrai que que cela devrait être interdit d’adopter des enfants autres que de son pays, ou de son apparence ethnique, pour des milliers de raisons. Cela se fait car c’est moins le parcours du combattant si un couple de français veut adopter en France, donc un enfant français, ca prend des années. Ensuite, une fois sur la liste, on vous prévient quand l’enfant ( âge, sexe, handicapé ou pas selon vos choix ) est " disponible " . Toutefois, si vous osez dire sue vous préférez un blanc, vous sera considérés comme racistes et donc pas près que votre dossier aboutisse.

      Cela dit, il y a suffisamment d’orphelins en Europe.

       
    • #3119020

      @ Domus : le problème c’est que les gosses blancs sont essentiellement issus des pays de l’est où l’alcoolisme foetal est à des taux vertigineux d’où risque très élevé de se coltiner un sociopathe. A cela il faut rajouter les états déplorables de leurs orphelinats bondés avec souvent des gosses pour qui les contacts humains sont réduits au minimum, avec un personnel peu concerné par le développement psycho-moteur et l’épanouissement. A cela vous rajoutez un âge d’adoption toujours supérieur à 4-5 ans, des traitements anxiolytiques pour que le personnel ait la paix, des adoptants ignares et naïfs et vous avez le cocktail détonnant pour que l’adoption se transforme en cauchemar. Et qui c’est qui recueille les pots cassés comdab ? Et bien l’état français, c’est à dire vous et moi. Ces moutards ont la nationalité française de fait et on va dépenser un pognon de dingue pour les nourrir, loger , chauffés dans des foyers et ensuite ils viendront grossir le flot des SDF , squatteurs et autres psychopathes des rues.

       
    • #3119061

      @ Domus : syndrome d’alcoolisme foetal je voulais dire, c’est pas le foetus qui picole (enfin pas directement !) pendant la grossesse c’est la mère bien sûr.Cela donne des malformations notamment cardiaques et surtout un retard mental avec QI bas et troubles de l’attention entre autre.

       
  • #3118081

    Adoptions internationales pour compenser les 300.000 avortements annuels ?

     

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  • #3118088

    Le pire c’est le Sri Lanka.
    Voir le témoignage d’Émilie Ducrot.

     

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  • #3118272
    Le 10 février 2023 à 12:20 par Randonneur
    Adoption internationale en France : des pratiques illicites systémiques

    Quand on voit une telle demande et un tel engouement dans les pays dits occidentaux on devine bien que les trafics et les mafias ne sont jamais loin. Adopter son petit exotique est devenu tellement chic et tendance, le bobo moyen se prend pour Madonna ou Brad Pitt et ça donne du piment à son quotidien. Je lis souvent les fils de discussion dans ces reportages ayant trait à l’adoption. Comme dans tous les domaines, on a droit à notre brochette d’expert et autres psy qui donnent tous toujours les mêmes narratifs, allant toujours dans le sens progressiste mais surtout du vent ( attention au contre-cyclone tout de même...).
    Mais ce que le système n’a pas tout à fait prévu (comme d’habitude) c’est (sujet de l’article) la réaction des adoptés qui semble amorcer une nouvelle donne du problème. Tout d’abord ils remettent en cause tous les poncifs. Non le sauveur occidental n’a pas été forcément une aubaine pour eux, non leur vie dans leur pays d’origine la vie n’était pas forcément misérable, juste différente (oui parce qu’on peut vivre sans une tablette et des jeux débiles ni connaître disneyland, etc). L’une d’entre eux, Amandine Gay, d’origine martiniquaise, a monté une association d’adoptés qui permet de mettre à plat tous ces sujets et notamment celui de la recherche des parents biologiques. Elle aussi dit des choses à contre courant comme par exemple que la vie d’un petit black dans un environnement totalement blanc lui enlève tous les repères nécessaire à la construction de son identité. D’autre part il y a la patate chaude et la poussière qu’on met sous le tapis : les échecs d’adoption avec renvoie du paquet à l’envoyeur qui s’avère en l’occurence être le placement en foyer de gosses complètement psychopathes et déjantés. Et ce pourcentage d’échecs est largement sous évalué comme toujours.

     

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  • #3118801

    et la plaque tournante de ce système corrompu est je vous le donne en mille...l’Ukraine avec ses fameuses usines à bébés ou les couples nouvelle tendances achèteront un enfant comme on achète un paquet de chips au supermarché.

     

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