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Les "désadoptés" : aux États-Unis, les parents peuvent rendre un enfant adopté

Si vous voulez savoir à quoi mène le libéralisme en matière de mœurs, allez voir du côté des États-Unis. Là-bas, un enfant adopté peut être désadopté (il va falloir intégrer le verbe) par sa famille d’adoption. Il suffit qu’il ne plaise pas aux parents (et aux éventuels frères et sœurs).

 

Mais ce n’est pas le pire. Les enfants désadoptés sont obligés de se vendre comme de vulgaires produits à de nouvelles familles, qui les désasdopteront peut-être aussi. Au pays des mini Miss, rien n’est impossible. Les enfants abandonnés par leurs parents biologiques souffrent ainsi deux à trois fois plus.

Mais ce n’est encore pas le pire ! Le pire, ce sont les prédateurs sexuels qui chassent à l’affût et récupèrent ces pauvres bambins, qui ont évidemment un maximum d’amour à donner. C’est la définition de la perversité : l’exploitation de la faiblesse d’autrui.

L’émission Sept à Huit à diffusé un reportage sur la réadoption dimanche 21 janvier 2018. Selon les journalistes, un enfant adopté sur quatre est rendu à l’institution qui doit alors essayer de le replacer. On dirait un retour de produit dans un linéaire de supermarché. Les parents adoptifs n’ont pas d’explication à donner. Le produit ne leur plaît pas, il retourne à l’usine.

 

 

La méthode de remise sur le marché du réadopté dépasse l’entendement : les mômes doivent se vendre, faire la pute pour plaire aux réadoptants. Réadoption, désadoption, réadopter, désadopter, que de nouveaux mots ! Le défilé des enfants tristes devant les parents applaudissant (surtout les mères potentielles) vaut son pesant d’antiaméricanisme primaire.

Vu le bas niveau de suivi institutionnel social aux États-Unis, il va sans dire qu’un pédocriminel réadopteur (nouveau mot !) pourra venir cueillir sans trop de risques en deuxième ou en troisième session l’abandonné de tous, le double rendu, le perdant absolu. Elle est pas belle, la vie américaine ?

Sachant comment se fabrique un tueur en série, on comprend la dévastation sociale que ces enfants produisent une fois arrivés à l’âge adulte. Leur dévastation intime fait les meilleurs prédateurs, ou les meilleurs suicidés.

 

Un reportage sur les enfants adoptés abandonnés (2016) :

Les enfants en proie au libéralisme libertaire,
lire sur Kontre Kulture

 

L’ignoble commerce du vivant, voir sur E&R :

 






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