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Angoulême 2018 : Richard Corben, un Grand Prix trop macho après l’affaire Weinstein

« Ces héros bodybuildés, façon Conan le Barbare de Robert E. Howard, mélangés à une héroic fantasy mâtinés d’érotisme débridé florissaient à la fin des années 70/80. Son travail célébrait naïvement une virilisation outrancière et un machisme qui n’ont plus bonne presse aujourd’hui. »

Il faut que les journalistes du Figaro en charge de la BD se fassent une raison : les amateurs de BD de genre n’en ont rien à battre du féminisme. C’est un truc de Femen et de Schiappa, accéléré par des hashtags nauséabonds qui encouragent la délation et la castration. Les ados aiment les histoires violentes, outrancières, avec des hommes hommes et des femmes femmes.

 

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Brigitte Macron grimpe aux arbres

 

Corben est un maître du genre, un grand, et il est anormal qu’on ait attendu ses 77 ans pour le couronner. Ceux qui ont eu du Corben entre les mains savent que ces albums sentent la peur, la mort, le sexe et le sang. C’est tellement graphique que parfois, on se fout de l’histoire : on est dedans. Son dessin était « 3D » avant l’heure.

 

BDHL est partout

Certes, on n’est pas chez Joann Sfar, qu’on voit partout et qui célèbre les jeunes filles (attention, on pourrait croire des choses), la Femme et sa sensibilité qui serait supérieure à la rationalité de l’Homme. Sfar est devenu incontournable pour les médias et on le convoque sur tous les sujets d’actualité. C’est le BHL de la BD.

 

 

 

 

Sfar est dans l’air du temps avec ses histoires féministes et sionistes. Corben, à côté, c’est un dinosaure malpensant de la pire école. Heureusement que le jury d’Angoulême a encore une once de résistance aux injonctions mondialistes.

Malheureusement, plus il y a de Sfar dans les médias, moins on voit de Corben. Il n’y a plus de place pour les autres sensibilités. C’est le problème de la surreprésentation.

Et bientôt, on aura le droit à un président du jury transsexuel qui sait à peine dessiner mais qui aura la carte... Les bastions de bon sens et de bon goût tombent les uns après les autres. Les îlots de résistance se réduisent. Ne les abandonnons pas ! Soutenons-les !

On vous envoie l’article du Figaro qu’on aurait cru un peu plus couillu sur l’affaire. Cela montre la puissance de pénétration des idées, pardon, de la propagande que l’élite veut faire avaler au peuple.

- La Rédaction d’E&R -

 


 

Bimbos à gros seins enchaînées et soumises, virilité agressive, horreur assumée.... Le maître américain de la BD fantastique et de l’horreur, distingué cette année par 1 230 auteurs professionnels, est loin de faire l’unanimité.

 

« Richard Corben, ha bon, il est encore vivant ? » ou encore « C’est qui ? ». Le ton est donné. Dès l’annonce du Grand Prix, mercredi soir, l’émoi est palpable au festival de bande dessinée d’Angoulême. Coiffant au poteau Emmanuel Guibert et Chris Ware, Richard Corben devient, à 77 ans le prochain président de la manifestation. Il succède à Bernard Cosey.

Dans le bouillonnement des salons de l’Hôtel Mercure où toute la profession se retrouve, les débats ont été animés autour de cette distinction. Si pour les uns, le maître du fantastique et de l’horreur est un auteur culte des années 1970, découvert dans Métal Hurlant, pour les autres c’est un parfait inconnu, oublié depuis 20 ans par les grands éditeurs. Hormis les éditions Delirium, qui en 2014, publiaient les deux premiers tomes d’une superbe anthologie, aux tirages confidentiels.

Ce qu’il se dit principalement de l’élection de Richard Corben, c’est qu’elle intervient à un moment délicat. À l’heure du scandale Weinstein, des hashtags Metoo et Balance ton porc, de la féminisation de la bande dessinée, saluer l’œuvre violente, sensuelle, régressive de Richard Corben est assez culotté, voire inconscient. De Den à Ratgod, en passant par ses histoires publiées dans des magazines d’horreur tels Eerie, Creepy ou Vampirella, on ne cesse de voir, chez lui, à longueur de pages, des bimbos aux gros seins soumises et enchaînées face à des Hercule musclés et agressifs.

Une nomination qui promet des débats enflammés participant au dynamisme d’une manifestation toujours vive et passionnée.

Lire l’article entier sur lefigaro.fr

Pas de féminisme idiot chez nous,
lire sur Kontre Kulture

 

Angoulême tente de résister à la vague féministe, voir sur E&R :

 






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42 Commentaires

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  • Je signale également que depuis un ou deux ans ce n’est plus le jury qui désigne le Grand Prix, mais bien les auteurs par un vote en deux tours avec l’ensemble des auteurs éligible au premier tour puis sélection des trois auteurs en tête au second. Bref, le Grand Prix d’Angoulême a de quoi être source de quenelles à la bien-pensance pendant encore longtemps. ;)

     

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  • #1891007

    Comment ?! Ce triste sire dessine des femmes qui ressemblent à des femmes et des hommes à des hommes ! Mais quel enculé !

     

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  • #1891073

    "pour les autres c’est un parfait inconnu"

    C’est exactement ça ! Et je vous prie de me croire que j’en ai absolument rien à foutre de ce type. Y faudrait savoir, d’un côté on se plaint de la domination et de la ricanisation de notre culture et d’un autre, il faudrait maintenant béatifier un type de 300 ans parce qu’il va à l’encontre de quelques idées reçues. Ca sent le désespoir tout ça, non ? C’est d’autant plus grotesque que la bd belgo-française est la référence suprême et de loin la plus riche du monde ; elle est partout enviée. Certaines BD sont des véritables chef-d’oeuvre qui n’ont d’égales nulle par ailleurs. Je pense notamment au bd’s de Emmanuel Lepage.

     

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    • #1891269

      Exactement, vous avez mis dans le mille.

      Être heureux de cette " victoire" fleure la défaite, tellement le raisonnement est grotesque.

      A ce compte, nous pourrions aussi péter victorieusement, car c’est politiquement incorrect ?!?

      Ce n’est que de la fausse subversion, point barre.

       
    • Cette capacité qu’ont certains à dire simultanément que c’est un inconnu (du grand public, c’est un fait), que l’on en a rien à foutre (pourquoi pas !) et dans un même temps de gloser quand même là-dessus est proprement stupéfiante. Ce qui sentirait le désespoir, du moins si on se laissait aller à y accorder crédit et importance, c’est la régularité métronomique avec laquelle vous délivrez ici des sentences toutes aussi bêtes les unes que les autres, et pour cause donc. Ça sent le désespoir en effet, mais pas que ! :-) Vous êtes d’un triste. Vous ne demandez rien mais je vous plains sincèrement tout de même.

       
    • #1891786

      @Eric

      "Vous êtes d’un triste"

      C’est votre manière d’interpréter les choses et de juger les gens que vous connaissez pas qui font de vous un triste individu. Vous êtes trop limiter pour comprendre que tout ce que j’ai voulu faire c’est de défendre notre culture, de la mettre en exergue et de rappeler que l’on ne doit pas regarder ailleurs pour valoriser quoi ce soit et certainement pas dans le domaine de la BD. En matière de tristesse, j’aimerais bien connaître votre style de vie. Je travaille en tant que guide touristique ; pour le mois de mars, je pars en congé à Marrakech et j’ai bientôt un livre qui va sortir et qui avait déjà été préfacé par Piero San Giorgio. Bref, pour un triste individu y encore de l’espoir, non ?

       
    • Je suis trop limité, ça doit être ça. Comme il faut l’être pour n’avoir en rayon que l’inversion accusatoire à deux balles. Et comme il faut l’être également pour raisonner comme vous le faites de manière exclusive. La culture est variée et l’élargir le plus possible peut se faire sans que ce soit au détriment de la vôtre, de la culture classique ou de quoi que ce soit d’autre. La culture comme repli sur soi me paraît être un contresens, mais je suis limité c’est pour ça ! :-) Par contre une règle élémentaire que je trouve pas mal personnellement est de ne s’exprimer que sur ce que l’on connaît. Et ce n’est certainement pas P.S Giorgio (! !!) qui est tout sauf un cul-serré, qui me démentirait là-dessus. Mais il y a toujours de l’espoir comme vous dites.

       
    • J’ajoute que le sujet n’est pas de savoir, comme si c’était déterminant, ce que l’on fait dans la vie. Qu’est-ce qu’on en a à faire sérieux ?! Le sujet c’est l’étroitesse d’esprit, avec derrière l’idée sous-jacente (parce que c’est ça le truc !) que ce que j’aime est mieux que ce qu’aime mon voisin. La culture pour se distinguer, mais au plus mauvais sens du terme.

       
    • #1891917

      Mon pauvre Éric, vautrez vous dans le stupre, si ça vous enchante, mais de grâce, gardez vos élucubrations justificative pour vous...

      Jésus aurait il approuvé ? Et bien voilà !

       
    • @Le malicieux, déjà changez de pseudo, il y a mensonge sur la marchandise ! Ensuite, c’est vous qui seriez bien avisé de vous ranger vos propres élucubrations apocalyptiques du pauvre (qui puent la morale mal comprise et détournée) à l’endroit qui convient :-) Ça aurait en plus l’avantage indéniable de vous détendre les sphincters, et qui sait ! peut-être le reste avec ! Je retourne me vautrer dans le stupre et consulter les oracles pour essayer de savoir ce qu’aurait dit Jésus (! !!) - qui apparemment murmure à l’oreille des durs de la feuille, à moins que ces derniers n’aient ou s’imaginent avoir des voix - des B.D de Richard Corben !!! :-) Misère.

       
    • "la bd belgo-française est la référence suprême et de loin la plus riche du monde"
      Pas forcément d’accord avec ça, j’en lis beaucoup depuis longtemps, et il faut reconnaître que dans un style different, le manga est au moins aussi riche.

      C’est sur que par rapport au comics, on est très loin devant.

      @le malicieux :
      "Jésus aurait-il approuvé ?"
      Laisse le Seigneur tranquille parce qu’on peut inverser l’argument :
      Approuve-t-il que tu le prennes à témoin pour rabaisser ton prochain ?

      Parler de decadence parce qu’on aime bien une BD, non mais franchement c ’est ridicule. On va lister toutes les oeuvres culturelles que tu aimes on va voir si y’a STRICTEMENT rien de "satanique".

      Moi j’ai pas lu Corben, mais si le graphisme peut choquer, il faut voir comment évolue les personnages, quelles valeur ils véhiculent.

      Représenter crument la violence du monde d’un côté et de l’autre mettre à l’honneur l’humanité des personnages, pas sur du tout que NSJC condamne.

       
  • En parlant de littérature pulp je suis justement en train de découvrir Howard depuis plusieurs mois en me faisant toutes les aventures de Conan en anglais.

    Mon dieu quel pied !

    De l’action à chaque page, des temples engloutis par les sables, des sorciers maléfiques. Le personnage de Conan est surprenant et attachant. Il est fort mais également rusé et sait se montrer galant avec les femmes à sa manière. Celles ci sont toujours décrites comme splendides avec un fort caractère et sont régulièrement sauvées par Conan au cours de péripéties diverses. Jamais de scènes de sexe, un baiser par ci par là et il arrive même que la belle et Conan se séparent sans aller plus loin.

    Au final j’ai beaucoup plus de respect pour Conan que pour James Bond. Les femmes s’offrent à Conan parce qu’il les défend au péril de sa vie et se montre attentionné avec elles. Dans James Bond il suffit au héros de faire 3 blagues vaseuses pour se retrouver au pieu. Finalement c’est plutôt James Bond qui transmet une image de "femme objet sans cervelle", et pourtant c’est celui là qu’on doit se farcir au cinéma et qui est encensé par les critiques.

    J’ajouterai que le niveau de langue utilisé par Howard est très soutenu, idéal pour améliorer son niveau en anglais quand on en a déjà une bonne maitrise.

     

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  • ah Corben, le génie de l’aérographe, la saga de Den est un incontournable, de l’héroïc fantasy flamboyant avec de la bite et du nichon, totalement politiquement incorrect. c’est sûr que maintenant avec l’informatique tout est à portée de la main, mais à l’époque il fallait encore se casser le cul pour se créer un univers à la main

     

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  • #1891152

    Corben : à lire sans modération.

    J’ai conservé précieusement toute la saga des Den. Les dessins sont superbes.

    N’importe quelle planche de Corben vaut plus qu’un Miro.

    Voilà l’art du 20 eme siècle.

     

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  • #1891407

    J’ai déjà lu l’abum "Esprit des morts" de Corben. D’un coté je trouve qu’il a un énorme talent en tant que dessinateur, mais d’un autre, je trouve que ses histoires sont assez malsaines (obsessions de la mort, corps décomposés, scènes érotiques alternant avec des scènes gores, le tout avec une bonne dose de surnaturel). Personnellement, ce mélange d’horreur et de fantastique n’est pas trop mon truc...

     

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    • #1891453

      Du satanisme, il ne faut pas avoir peur de le dire.

      Autre chose ; pourquoi diable conan et cie sont toujours pratiquement dénudés ? Aller au combat en slip ?! Parce que les barbares vont ainsi ? Qui a décidé cela ? Cela na aucun sens... sauf si les muscles saillants exitent le lecteur . Tout ceci pue, mais vraiment.

      Ceux qui lisent ces merdes sont décadents, sans s’en rendre compte.

       
    • historiquement c’est justifié, les barbares, entre autres, avaient coutume d’aller au combat entièrement nus histoire de prouver leur bravoure et leur invincibilité. les historiens romains et grecs sont assez explicites sur le sujet à propos des celtes et des gaulois, on peut parler aussi des guerriers africains (Noubas de Kau par exemple)

       
    • C’est assez normal, c’est un univers inspiré de la Fantasy, du fantastique, de l’horreur (Edgar Rice Burroughs, H.P Lovecraft, E.A.Poe, les super-héros Marvel, etc.). Après, vous avez raison c’est affaire de goût. Mais traiter cela, comme le font certains, de décadent (sic) ou de je ne sais quoi (avec l’inévitable cohorte d’âneries qui va avec), c’est affligeant. Le puritanisme bas de plafond et acharné dans toute sa splendeur, c’est consternant. J’ai vu que Soral employait à l’égard de ce dessinateur exceptionnel le qualificatif de génie dans son genre. Pour en avoir feuilleté, je suis d’accord. Je vais d’ailleurs sûrement me procurer ultérieurement les superbes éditions Delirium de l’intéressé.

       
    • #1891958

      Btw, qu’est ce que marvel, dc et cie, si ce n’est la promotion du transhumanisme ?

      Il faut réfléchir a ce que l’on regarde, enfin !!
      Votre argument d’autorité est ridicule : Soral n’est pas dieu.

      un vrai dissident doit examiner son parcours, et apporter les correctifs qui s’imposent. Exemple : jetait un fanatique de startrek, un vrai trekkie, et bien, j’ai tout jeté : en gros, c’est du franc-Mac mur a mur ! Se dire dissident est une chose, L’ÊTRE en est une autre. A qui va votre allégeance, le christ, ou connard le barbare ?

       
    • #1892024

      Éric, ces bandes dessinées ont un objectif : désensibiliser et rendre le (jeune) lecteur réceptif a un "certain" êtat d’esprit.

      On constate que la manœuvre a parfaitement réussie.

      J’ajoute que cet article détonne grandement, passer d’Alain Escada a ...Conan ?!

       
    • « Il faut réfléchir a ce que l’on regarde, enfin !! »
      C’est sûr que vous savez sûrement de quoi vous parlez ! Sans même parler de savoir si vous êtes équipé pour réfléchir avec mesure, ce qui est un autre paramètre.
      « Votre argument d’autorité est ridicule : Soral n’est pas dieu. »
      C’est marrant ça, c’est une projection dans la mesure où c’est vous qui en avez plein la bouche de la religion et du bon Dieu. Or il ne vous a pas mandaté en personne que je sache, donc soyez gentil de cesser de l’évoquer dans la mesure où vos propos sont un véritable repoussoir et une contre-publicité catastrophique pour la religion. Personne n’est Dieu mais par contre il y a des gens plus intelligents et mesurés que vous, Soral en fait partie (et ce n’est pas vous faire offense) ... et moi aussi dans une bien moindre mesure que lui ! :-) Ce n’est pas vous faire offense non plus car il n’est nul besoin de se hisser au rang de Dieu pour y prétendre, croyez-moi ! Faut avoir les prétentions de ses moyens, je vous y invite également !
      P.S : Je n’ai jamais été un fanatique à la manière dont vous parlez de votre « passé », témoignage révélateurs qui ne m’étonne guère. Apparemment vous êtes passé d’un excès à un autre, ce qui ne m’étonne pas car c’est en un sens cohérent, et en tout cas c’est un changement d’apparence qui n’en est pas un dans le fond.

       
    • #1892064

      @ paramesh

      les barbares N’ONT JAMAIS EXISTÉ. Les romains qualifiaient de barbares tout ce qui "parlaient bizzare", ce n’est qu’une dénomination péjorative. Il n’y a jamais eu de peuple se désignant comme barbare, sauf dans les bandes dessinées.

      De plus, vous savez bien ce que les chroniques et écrits romain... Pas super fiable.

       
    • @Le malicieux :
      Tu sais pas lire en plus le malicieux il dit quoi Paramesh
      "des celtes et des gaulois, on peut parler aussi des guerriers africains (Noubas de Kau par exemple)"
      Il sait très bien qui sont "les barbares".

      NSJC approuve-t-il la condescendence ?

       
    • @ Le Malicieux
      Laissez-tomber ! Eric n’existe pas... il est convaincu de détenir la science infuse et incapable de s’exprimer sans abaisser qui ose le contredire. Affligeant.

       
    • Tiens, de quoi réjouir nos gros malins ! La lutte contre la « décadence ». En toute logique ils devraient cautionner. Vaut mieux rigoler ! https://www.egaliteetreconciliation...

       
    • @ Le Malicieux
      Autre particularité : Eric pense à votre place...
      C’est sa "logique" à lui...

       
    • Je n’existe pas en effet, alors que vous si bien entendu ! Je rabaisserais les gens et pas vous donc ni même les gens dont vous prenez étrangement la défense imbécile sans rien dire du sujet ?! Relisez leurs posts, qui débordent de respect et d’empathie, de jugements très nuancés, et évitez ici les plans de racaille qui la font à l’envers. Si vous avez quelque chose à dire sur le sujet, dites-le et évitez la pleurniche à deux balles. Je ne suis pas convaincu d’avoir la science infuse, et d’ailleurs je ne l’ai pas, raison pour laquelle je ne m’exprime que sur ce que je connais un minimum, contrairement aux intéressés. Le sujet n’est pas d’être contredit ou pas (qu’est-ce qu’on s’en fout !) mais de sortir ou pas dès énormités. D’ailleurs, tout le monde s’est inscrit en faux par rapport à ces deux énergumènes qui n’ont, pas plus que vous, de leçons à donner en termes de condescendance. Encore une fois, c’est la faire à l’envers. Comme si ce n’était pas assez lourd comme ça, faut encore qu’un gros malin monte sur la balance pour en rajouter. Je ne vous dis pas merci :-)

       
    • Magnifique, ne changez rien !
      Ah oui, j’oubliais : Eric pratique assidument l’inversion accusatoire.
      C’est ce qu’on appelle une synthèse…

       
    • Et un type qui accuse les gens de manquer de respect tout en les insultant n’est-il pas lui-même une synthèse, doublée d’un hypocrite ? Changez tout ! :-)

       
    • Eric nous gâte...
      Il ne lâche jamais le morceau, autre caractéristique, persuadé que c’est le dernier qui a parlé qui a raison...

       
    • Quand j’ai raison, en effet. Un avis sur le sujet sinon, petit ladko ? :-)

       
  • Les incompréhensions au sujet des différentes natures humaines représentent le bastion du nerf de la guerre...

     

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  • #1892233

    À certains puritains qui seraient plus à l’aise dans le monde anglo-saxon, et voient du sata isme et l’homosexualisme partout :

    La représentation courante du Christ n’est elle pas celle d’un être mort, nu, après avoir été torturé ?? Elle est présente dans toutes les églises !

     

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  • Le travail de Corben est un véritable miracle graphique et il n’est pas étonnant que ce prix lui soit discerné par ses pairs. Pour quiconque pratique soi-même le dessin il est évident que produire de telles images exige déjà et avant tout une maîtrise technique époustouflante. Corben fait partie d’une génération qui a vu fleurir les auteurs les plus talentueux, que ce soit en Europe (Jean Giraud-Moebius, Philippe Druillet, Hugo Pratt, Liberatore etc.) ou aux Etats-Unis avec Bernie Wrightson, Will Eisner ou Richard Corben, précisément.

    Certains commentaires « heurtés » postés ici rappellent que les outrances graphiques de Corben continuent encore et toujours à remplir leur fonction première : bousculer les conventions les mieux établies sur ce qui peut ou ne peut pas être « montré » - « Couvrez ce sein, que je ne saurais voir ! ». Messieurs les « puritains » et autres « tartuffes » modernes, sachez donc que c’est fait pour et que ce spectacle n’est absolument pas à prendre au premier degré : c’est-à-dire le vôtre de premier degré. Comme pour tous les grands artistes, les images de Corben nous forcent à sortir de ce confort moral et esthétique dans lequel nous avons naturellement tendance à nous confiner, que ce soit par habitude, par intérêt ou pire : par hypocrisie.

    Et si les femmes de Corben sont trop ourageusement « potelées » et ses mâles trop radicalement « membrés », que dire de celles peintes par Rubens à son époque ou de certaines de celles sculptées par Rodin (Iris, Messagère des dieux), sans parler de « l’Origine du monde » de Courbet ?

    Même le traitement de l’image – couleurs sursaturées etc. – est là pour provoquer le regard jusqu’aux limites de la tolérance, frôlant sciemment l’ « écoeurement », flirtant ironiquement avec les limites du « mauvais goût »… Ce mauvais goût américain dont il a parfaitement conscience.

    Corben se joue des clichés, qu’il transcende par un talent graphique dont on a hélas plus aucun équivalent dans la bande dessinée actuelle.

     

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