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BHL et l’art migrant

Quand le philosophe encense un "artiste" qui travaille à partir d’empreintes de migrants

L’écrivain Bernard-Henri Lévy nous fait découvrir le travail de l’artiste italien Tindar, qui compose des triptyques à partir d’empreintes digitales collectées par les migrants.

 

 

Tindar est un artiste italien, né en 1986, à Rome, hanté par la question de la trace et de l’empreinte.

Donnez-moi un ami, semble-t-il dire.

Une rencontre de hasard.

Un galeriste, un collectionneur qui me commande une œuvre, un parent.

Ce qui m’intéresse, c’est son empreinte.

C’est, très précisément, ce marqueur d’identité qu’est supposée être, dans les sociétés modernes, son empreinte digitale.

Et, de cette empreinte saisie sur une simple feuille de papier blanc, il a pris l’habitude de faire des dizaines, parfois des centaines, de copies qu’il entreprend, ensuite, de découper ; qu’il mêle à d’autres empreintes, prises à d’autres individus ; et qu’il pique sur de minuscules tiges métalliques elles-mêmes fixées, côte à côte, sur une toile préalablement recouverte de peinture acrylique imitant la terre.

À partir de cette poussière d’empreintes, répétées de multiples fois et assemblées en une ténébreuse et distincte unité, il forme des portraits géants qui, depuis que je les ai vus, pour la première fois, l’an dernier, à Paris, me font penser au portrait imaginaire du Marquis de Sade par Man Ray – qui était formé, lui, non d’empreintes, mais de pierres de la Bastille.

Arrive la crise des migrants.

Tindar est, comme chacun, bouleversé par le spectacle de ces dizaines de milliers d’humains fuyant la Syrie, l’Afghanistan, l’Érythrée, le Soudan et, souvent, à leur arrivée, traités comme des bêtes.

Mais, plus que d’autres, il est frappé par le fait que la première chose que font, à l’entrée de l’espace Schengen, les autorités d’immigration est de ficher ces hommes qui ont réchappé de l’enfer de la famine, de la dictature et des guerres – et, pour cela, de prendre leurs empreintes.

Est-ce la vie, songe-t-il, qui imite l’art ?

Lire la suite de l’article sur bernard-henri-levy.com

De l’art patriote pour BHL, chez Kontre Kulture :

BHL alias la fabrique à migrants, voir sur E&R :

 






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