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Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

Cavanna est à la presse française ce que les Beatles sont à la musique.

Autodidacte, hors normes, désargenté, il a réussi en compagnie de Georges Bernier, alias le professeur Choron, à créer de toute pièce un journal d’une impertinence qui réduisait à néant le conformisme ambiant. Après Hara-Kiri, en réalité rien ne fut jamais pareil. Esthétique, humour, message politique, bande dessinée, caricature : tout était neuf.

À leur manière, Cavanna et Choron étaient un peu les Dieudonné et Soral du moment. Classés vulgaires et pas drôles, insultés, traînés devant les tribunaux, interdits, les bien-pensants se sont acharnés. Quelques années plus tard, ils étaient copiés et le moindre scribouillard s’en réclamait. [...]

François Cavanna a été un inventeur génial. Un créateur gonflé… Que deviendrait le monde sans ces gens-là ?

Lire l’intégralité de l’article sur bvoltaire.fr

Impertinence, humour, politique : la relève est chez Kontre Kulture !

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17 Commentaires

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  • #710452
    Le 1er février 2014 à 20:09 par NouvelleFrance
    Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

    On voit bien de quel coté est passé le conformisme contemporain.......

     

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  • #710477
    Le 1er février 2014 à 20:37 par QuoVadis
    Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

    Je me suis nourri au sein de Cavanna dans les années 70, "les Ritals" "les Russcoffs" "Bête et méchant", ses chroniques "Je l’ai pas vu, je l’ai pas lu mais j’en ai entendu causer" dans Charlie Hebdo, chaque fois je me plongeais avec gourmandise dans ses livres où je retrouvais l’air de la rue de tous les jours, les odeurs, les bruits, les gens, comme dans les romans de Céline, on avait de la tripe à cru et les mains dans le cambouis. Cavanna était un écharpé vif avec une sensibilité à fleur de peau, un loup solitaire, un anarchiste qui pourfendait la doxa bien-pensante de l’époque. En cela, il fut le complice et l’idiot utile qui permit aux socialos-trotskistes pernicieux de mettre à bas une société traditionnelle dont les valeurs universelles furent bafouées et remplacées par une vision libéro-libertaire de pourritures dégueulasses dévoyées (connard bandit) stipendiés par l’oligarchie rampante. Le gouvernement actuel en est le résultat. Cavanna était athée et férocement anti-curé pourtant il avait l’esprit et la révolte du juste, je regrette son aversion pour Jésus.

     

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    • #711298
      Le Février 2014 à 13:45 par thomas
      Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

      Bonjour je ne sais pas si vous serez d’accord mais il y’a ceux qui faisait l’esprit Hara Kiri ou ceux de la première formule Charlie Hebdo qui était des vrais libertaires, anticonformistes, subversifs....Je pense à Cavanna, à Raiser, à Choron mais aussi dans une moindre mesure à Siné et Nabe.........Hélas ils ont été remplacé par la suite par "des curés" type Philippe Valls, Fourrest, Cabu (qui à mal tourné), Charb...Petits donneurs de leçon devenu conformistes et "bien pensants"....Triste époque !!!!!!.

       
  • #710585
    Le 1er février 2014 à 22:11 par samson
    Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

    Cavanna n’est pas un voleur SVP

     

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  • #710611
    Le 1er février 2014 à 22:28 par blobfish
    Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

    Cavanna c’était un grand homme en tous domaines.
    J’ai adoré ses "Ritals" que les immigrés d’aujourd’hui feraient bien de lire.

     

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  • #710671
    Le 1er février 2014 à 23:13 par skawiwen
    Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

    Adieu Cavanna , relisez les Ritals et les Ruskofs , pour comprendre l’homme , son parcours et sa vision du monde

     

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  • #710739
    Le 1er février 2014 à 23:53 par Terroir2France
    Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

    Etant donnée que Soral a dit qu’il faut vraiment être con pour ne pas aimer les beatles , je me suis donc rendu à l’évidence , je suis con .

    L’entretien mélomane est la pire vidéo de Soral que j’ai pu voir . Je croit avoir tout vu de lui , et lors de la création d’e&r , les premières vidéos ou les gars ils postaient pour dire que le son est pourri , je m’en souvient , à l’époque il n’y avait "que " 20000 vues .

    De tout ce qu’il a mentionné , je n’en écoute rien . Que du brun , euh du bruit .

    Je compare sans souci les Beatles et stromae , c’est du même niveau .

    Comment en sont ils arriver à ce point de gloire , aussi bien pour strombe que pour les beatles , je me pose la question .

    J’ai chercher pourquoi les B , c’est bien . je cherche encore !

    « Le christianisme disparaîtra. Il s’évaporera, décroîtra. Je n’ai pas à discuter là-dessus. J’ai raison, il sera prouvé que j’ai raison. Nous sommes plus populaires que Jésus, désormais. Je ne sais pas ce qui disparaîtra en premier, le rock ’n’ roll ou le christianisme […]64. »

    « Si j’avais dit que la télévision était plus populaire que Jésus, j’aurais pu m’en tirer sans dommage […] Je suis désolé de l’avoir ouverte. Je ne suis pas anti-Dieu, anti-Christ ou anti-religion. Je n’étais pas en train de taper dessus ou de la déprécier. J’exposais juste un fait, et c’est plus vrai pour l’Angleterre qu’ici [aux États-Unis]. Je ne dis pas que nous sommes meilleurs, ou plus grands, je ne nous compare pas à Jésus-Christ en tant que personne, ou à Dieu en tant qu’entité ou quoi qu’il soit. J’ai juste dit ce que j’ai dit et j’ai eu tort. Ou cela a été pris à tort. Et maintenant, il y a tout ça… »

    Je croit que c’est Lennon qui a dit ça . Et moi , du haut de mon clavier qui n’a que son sur instinct quand il écoute de la musique , je lui dit , comme je dirai à gainsbourg :

    PHYSIQUEMENT , FERME LA .

    beaucoup ici connaissent Jésus , mais qui se souvient de Lennon ?

    Enfin , les gouts et les couleurs ...

     

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    • #711087
      Le Février 2014 à 10:45 par MaxdeCannes
      Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

      Je ne suis pas tout à fait en désaccord avec vous. Mon côté rétrograde tourne autour de l’art, et, dans des "crises" esthétiques, pas politiques, j’en serais à trouver Mozart un peu trop "facile." tandis que Bach par exemple serait d’autant plus génial que certains de ses morceaux sont difficiles d’accès.

      J’en serais même à trouver que le jazz est une synthèse décevante de genres musicaux bien plus géniaux. On a perdu beaucoup en richesse mélodique avec le jazz et aussi en intuition. Certes le jazz a donné de sublimes artistes, à moins que ces géniaux artistes ne se soient donnés à un genre musical qui leur a fait perdre beaucoup de temps.

      Surtout n’allez rien voir de raciste ou de politiquement rétrograde. Je suis fasciné par les femmes africaines dont les différences sont visibles et par les mouvements d’émancipation.

      Comparer Dieudonné et Cavanna c’est étonnant. Je ne crois pas que Cavanna ait frôlé la mort politique comme Dieudonné.

       
  • #711048
    Le 2 février 2014 à 10:12 par Pegeen Mike
    Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

    Je connais Cavanna surtout pas deux ouvrages les "Ritals" et "les Russkoffs", j’ai adoré surtout le deuxième, un roman qui nous plonge en pleine guerre et où Cavanna montre à quel point il avait un coeur gros comme ça, pas seulement par ses amours avec une ukrainienne (d’ailleurs, qu’à-t-il pensé des femens ???) mais aussi par son aversion envers la violence, la soumission et la bêtise humaine en général. Certes, il était farouchement anti-clérical mais portait tout de même les valeurs chrétiennes et humanistes... Je me désole qu’il ait quitté ce monde en voyant la déchéance de son journal, charlie Hebdo (je suis tombée sur un article expliquant son rejet des nouvelles orientations de ce journal mais je ne retrouve pas le lien)

     

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  • #711122
    Le 2 février 2014 à 11:12 par goy pride
    Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

    Comparaison inadéquate. Dieudonné est dans le sérieux, Cavanna, Choron et son équipe n’ont jamais fait autre chose que de la provocation et de l’humour bien gras. Pour être juste reconnaissons que Cavanna écrivait bien mais en ce qui concerne la critique du système de domination Dieudo est le maître et il est entrain de le payer aujourd’hui.
    Choron et son équipe étaient des emmerdeurs et avant tout des javaneurs professionnels ; la grosse rigolade avec beaucoup de picole. ils aimaient choquer, faire chier le pouvoir mais cela n’est jamais aller loin dans l’analyse sociologique et la dénonciation du système de domination. Dieudo est incomparable, c’est un phénomène unique d’une époque également unique. Seul Coluche aurait peut être pu faire quelque chose de proche de ce dernier mais il a été assassiné avant que cette potentialité ne s’exprime pleinement.

     

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  • #711171
    Le 2 février 2014 à 11:52 par pff
    Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

    J’eusse aimé qu’avant le grand voyage, le Rital crache à la gueule des branleurs qui ont dénaturés Charlie Hebdo et l’on détourné. Il s’en va un peu comme un collabo.

     

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  • #712273
    Le 2 février 2014 à 23:42 par Buleh Gila
    Cavanna : le Dieudonné des années 70 ?

    Les Beatles c’est de la daube commerciale pour dire voilà petits branleurs ce qu’il faut écouter pour bien vous démarquer de vos vieux.
    Cavanna et toute sa clique c’était du subversif à la mode comme Canal+ à ses débuts.
    Tout ça était ennemi des bourgeois, la bourgeoisie la vraie on sait qui c’est.
    Ils étaient ennemis de la connerie et des cons alors là vaste programme.
    C’est une signature.
    Un kaléidoscope.
    Une chambre des miroirs.
    Sur France Culture le soir de la mort de Cavanna on entend une des boulettes de la brochette de tarlouzes qu’ils viennent d’embaucher proférer qu’au moins Cavanna il était drôle lui pas du tout Dieudonné pas pareil incomparable.
    Qu’il aimait la pureté, qu’il allait chercher les esquisses des dessinateurs dans les poubelles que ton esquisse elle est bien mieux que ton dessin.
    Que Cavanna il remettait dans ses derniers jours l’interview à pour quand il irait mieux pour ne pas sembler dégradé.
    Tu parles qu’il voulait répondre à l’autre qui lui parlait de tendresse de l’œuvre, sans défense à son âge.
    Cavanna nous a bien fait marrer oui.
    Mais il n’y avait rien de subversif.
    Il ne dénonçait rien ni ne dévoilait.
    Comme les Beatles.
    Ça semble bien parce qu’on a pu s’identifier, se mélanger, s’assimiler tout en se dissociant à l’heure où les hormones y poussaient.

     

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