Egalité et Réconciliation
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De l’indigence du scientifique quand il croit parler de politique

Interview d’Henri Laborit, 7 avril 1975

Interview du biologiste Henri Laborit à propos de son livre La Nouvelle grille :

 

Avertissement : cette vidéo contient une scène d’expérimentation sur un animal pouvant heurter la sensibilité des spectateurs.

 

La réponse d’Alain Soral à cette théorie a été donnée dans la deuxième partie de la conférence avec Gabriele Adinolfi (Nice, mars 2013) : visionner la vidéo.

Pour une approche pluridéterministe de la politique, rendez-vous chez Kontre Kulture :

 






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91 Commentaires

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  • #370843
    Le 28 mars 2013 à 09:26 par Réveillez-vous
    De l’indigence du scientifique quand il croit parler de politique


    Le 27 mars à 12:00 par Gotfried
    De l’indigence du scientifique quand il croit parler de politique

    Surtout que ce lapin, malgré qu’il soit "utilisé" comme un objet, est malgré tout traité avec plus de respect que les dizaines de millions d’animaux qui sont abattus chaque année pour la consommation humaine. Dans le reportage We feed the world, on voit une chaîne d’élevage et d’abattage de volaille... on y apprend, par exemple, que les poussins mâles sont broyés vifs pour faire de la pâte à nuggets, mais la chaîne de "traitement" des animaux adultes vaut aussi largement le détour. Ce n’est évidement pas mieux pour les autres animaux. Et tout cela finit dans l’assiette des hypocrites qui s’émeuvent pour un lapin sujet d’expériences, mais qui pour rien au monde ne renonceraient à toute cette bonne viande qui remplit leur panse sans peser sur leur conscience.



    Je me sens visé :-) j’texplique tu vas mieux comprendre , ton exemple c’est de la merde
    tu prétend justifier une saloperie en le comparant à une autre saloperie
    Moi je condamne les deux saloperies et encore plus celle que l’on enrobe de délire égomaniaque et mondain pour le progrès de l’humanité blablabla

    Le lapin tu le tues le plus rapidement possible , tu le dépiautes et tu le bouffes quand tu as faim...tu fais pas mumuse avec , en te drapant dans ta belle conscience et tes diplomes..
    En fin de compte tu n’est qu’une merde sadique mais qui tortille du croupion pour comprendre " Le monde qui nous ENTUURE " comme dit Laborit

     

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  • #370867

    HENRI LABORIT fut le premier à découvrir l’antidépresseur , mais disait avec sagesse que l’avenir de l’espèce ne se trouvait pas dans la pharmacopée. Bien qu’il gagna bien sa vie, il avait conscience que c’était principalement le prolétaire qui serrait les boulons à l’usine qui était la cible de son antidépresseur, car les riches n’étaient pas ses clients, car généralement peu stressés.
    Il m’était l’accent de bien baiser pour rester en bonne santé.
    J’ai beaucoup d’admiration pour ce type car il m’a beaucoup aidé, lui ,et Alain watts, à me découvrir. Il disait, à juste raison, que les hommes ne connaissent pas le maniement de leurs cerveaux et que tout changement était illusoire. Que ce soit politiquement, scientifiquement ou socialement, l’individu lutte toujours contre les effets et amoureux des causes premières.
    Les aveugles dirigent les aveugles dit le dicton.
    De tout temps l’homme s’est fait la guerre pour éviter le suicide, car il ne s’est pas rester seul en sa compagnie. De nos jours nous avons la compétition industrielle comme dérivatif à nos problèmes métaphysiques et existentiels.

    Il disait que la révolution française était le fait de gens jaloux et que la première devise républicaine fut : Egalité, fraternité Propriété, mais fut vite oubliée, car cela faisait désordre. Il fustigeait déjà , à son époque, la devise républicaine sur l’égalité des chances d’avoir un travail.

    Je dois dire que je ne mange pas de viande depuis plus de 15 ans car j’ai compris que l’animal est plus stressé que l’homme, et est un bon client pour les cartels pharmaceutiques .je n’ai jamais pris de médicaments depuis mes dix-huit ans, j’en ai 55 maintenant, donc pour être en harmonie avec ma philosophie et ma connaissance intrinsèque que la théorie du terrain supplante la théorie du microbe, je suis devenu végétarien, par respect de la souffrance animale. Tout cela pour dire que je comprends Laborit le chercheur et ses expérimentations sur les animaux. C’était avant tout un humaniste et un grand philosophe. Je dois dire aussi que j’ai plus d’amour pour les êtres humains que pour les animaux.
    A l’heure actuelle, il y a une hypocrisie à chérir son animal domestique et laisser crever ses frères humains
    Henri Laborit fut un grand monsieur qui restera à jamais dans l’inconscient collectif, à l’inverse des politiciens.

     

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  • #370969

    laborit n’est pas politologue ou sociologue mais son approche (la domination) n’est pas inintéressante et pas si fréquente que çà pour un scientifique !!

     

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  • #371165

    Soral c’est hiérarchie de valeur ,Laborit c’est hiérarchie de fonction : Inconciliable.
    "ceux qui dominent sont ceux qui ont le pus d’informations", quand en plus ils sont prescripteurs , l’émancipation peut attendre.

     

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  • #371442

    Quelques une de ses analyses me semblent intéressante.

     

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  • #371499

    La réponse d’Alain Soral est bien fondée relativement à Henri Laborit. Mais je soulignerais quand même qu’il n’est pas de scientifique digne de ce nom qui ne déborde pas ’nécessairement’ dans des domaines adjacents et attenants à leurs sciences dans la proportion où ces dernières se rapprochent de l’écheveau de la nature et de la qualité des relations entre les humains. Henri Laborit avait conclu dans ses recherches que 3 comportements nous caractérisent : l’inhibition, l’agressivité et la fuite. L’inhibition : je suis coincé dans la difficulté à nourrir péniblement une famille et je dois supporter un patron odieux, je dois me plier à tout ce qui m’est insupportable sous peine que ce soit pire... L’agressivité : dès que je le peux, ou crois pouvoir le faire, je me "soulage" en devenant agressif au risque de déclencher des ripostes et un antagonisme sans fin dont je ne sort pas forcément "vainqueur", la violence rentrée renvoie à nouveau à l’inhibition, etc. Enfin la fuite : fuite dans l’alcool, les drogues, le sexe, le consumérisme, la carrière, fuire autant que possible les assumations inévitables, etc. Ces trois volets imbriqués de nos comportements sont l’un des principaux horizons communs de la condition humaine. Cette collection de comportements surabonde d’exemples innombrables et variés. Bien évidemment, les "animaux pensants" que sont les êtres humains ne sont pas réduits au seul système nerveux, au code génétique, au système circulatoire ou musculaire, etc, tous ces derniers domaines étant des objets d’études alimentant dans des proportions diverses l’ontogénèse et la recherche du ’connais-toi toi-même’. Et ce qui caractérise les humains vis à vis des animaux, c’est le maniement de l’abstraction et l’entendement qui, par le langage dont nous héritons, permet les représentations symboliques des objets et des sujets dont nous faisons partie, développant ainsi l’intégration dans notre esprit de notre environnement balisé par l’espace et le temps. Autrement dit, l’accession possible à la recherche et à l’élaboration du sens, du sens de la Vie. Nous saisissons que ce qui n’est pas matériel selon nos perceptions sensorielles, existe par le sens de la Vie que constituent les sujets et les objets de notre existence ; ces sujets et ces objets qui, à notre insu, nous font décrypter le sens qu’ont leurs relations. Nous nous rendons compte en tous domaines que la -relation- est première entre les sujets et les objets. Sans relations, que serions nous ?

     

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  • #371562

    Les débuts de séquence de ce pauvre lapin attaché par les pattes avec le cerveau écorché suffisent à marquer mes distances avec Henri Laborit.
    Cependant le Darwinisme dont il n’est certes pas question dans cette vidéo n’est pas plus réfutable que les équations fondamentales d’Einstein. Le Darwinisme est fortement contre-intuitif mais il fonctionne dans une mesure souvent insoupçonnée. Comment se fait-il par exemple que nous soyons attirés par des jeunes femmes en âge de procréation ? Le mystère de l’origine de toute chose reste entier. Prétendre qu’un organe aussi sophistiqué que l’oeil soit le fruit du hasard est peut-être fort de café mais quoi d’autre ?
    Le fonctionnement du cerveau humain à cet égard est moins mystérieux quand on sait que 30 pour cent des cellules de notre cerveau naissent sans pré-programmation.

     

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  • #372072

    Je le trouve intéressant moi cet homme là ! et son histoire de domination ça pourrait rejoindre le désir mimétique chez René Girard , qui serait un désir de domination indirect.
    Je me demande juste s’il enfonce pas scientifiquement des portes ouvertes !

     

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  • #372336

    Pour moi, Henri Laborit est un des plus grands penseurs du 20e siècle. Il a écrit des bouquins fantastiques dont éloge de la fuite.

    Un film avec lui à voir absolument est mon oncle d’Amérique. C’est un film qui vulgarise les thèses de H Laborit.

     

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  • #392611

    Je suis ok avec Alain.

    Laborit qui fait de l’essentialisme, il le fait en réducteur.

    Cependant, ça arrangerait bien certains que nous soyons si simple,
    je pense que AS et Laborit aurait pu se mettre d’accord :
    cf Laborit en gros "Eviter l’angoisse de mort, ... sinon nous serions de mauvais producteur" y a fouiller.

    Les plus compétents, soit les polytechniciens, étymologiquement et académiquement : ceux qui peuvent/savent tout faire, sont captés par nos dominants du moment, les financiers. Dans une autre société, ils pourraient être les plus autonome, les plus indépendants, les plus "libre".

    En même temps, je pense aussi à Laborit en idiot utile, en fin il appelle à la disparition du monde et à se mettre d’accord sur l’usage du monde matériel, un NWO :) ... ?

    Ce monde devrait en effet évoluer, c’est foutu sur cette ligne, comme le dit aussi M Drac, à court terme les technocrates (FED, BCE) font ce qu’ils peuvent, à moyen terme des révolutions technologiques peuvent relancer un peu la chose, mais à long terme c’est pas viable.

     

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