Mouais... pour ma part voter blanc, c’est ne pas voter.
Et ca enlève même toute légitimité à critiquer par la suite quelque parti ou gouvernement que ce soit vu que c’est l’expression d’un non choix, donc d’une non prise de responsabilité.
Voter blanc est aussi hypocrite que les députés qui s’abstiennent lors du vote des lois, c’est juste cautionner sans se mouiller.
Ca n’influe sur rien... ca ne représente rien.... et ca n’exprime rien !
Le vote au suffrage universel est quasiment notre dernière arme citoyenne pour influer sur la marche de la nation .
Enfin, Cela si je ne compte pas le dernier referendum contourné avec le vote des députés qui ont cautionné cela + ceux qui ont voté blanc pour soit disant s’y opposer tout en permettant que ce non respect de la voix de la nation soit entériné.
Voter blanc consiste à juste enlever une voix à la contestation nationale en prétendant hypocritement ne pas la donner aux partis institutionnels corrompus.
Ca ne trompe personne, même pas ceux qui se targuent de voter blanc.
Il vous reste un an pour vous faire une opinion à exprimer en vote. Si vous n’y arrivez pas d’ici là, vous seriez navrant et devriez vous limiter sur les forums à des commentaires blancs qui vous représenteraient mieux :)

à witcher  :

Tu confond deux choses primordiales
Le choix binaire et les choix parmis N.
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Dans logique booléenne , le choix binaire , en considérant l’état Z en électronique : on a 1 (oui ) , 0 (non) et Z (indéterminé). Dans des cas d’adoption d’un article de loi ou d’un referendum , on peut éliminer Z, ou donner une interprétation à Z, exemple : remanier la loi ou la requête.
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Dans des choix parmi N, le vote blanc est un non-choix (un refus , très exactement) et une des manipulations les plus pratiquée envers l’électorat est de réduire le panel de choix , en clair : d’orienter le choix vers ce qui arrange (le pouvoir).
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en probabilité cela reviendrai a coder de la manière suivante :
exemple : A (favorable à l’UMP) , B (au PS) , C (Ext Gauche ) , D (Divers Droite) , E (extreme droite) , F (FN) , G (autre) , H (blanc) , I (non votant)
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l’ensemble : A + B + C + D + E + F + G + H + I = vrai ( ou 1 ) représente l’ensemble des citoyens
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et l’ensemble : A + B + C + D + E + F + G + H = vrai ( ou 1) représente l’ensemble des votants
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Écarter les non votants , donne plus de poids au votants , (jusque là, c’est normal). Mais écarter les votes blancs revient à ignorer un non-choix exprimé pour donner plus de poids à quelqu’un qui a choisi ce qu’on lui proposait.
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Car on ne choisi que ce qui est disponible et ce qu’on nous propose , et , dans la masse, les choix marginaux se noient.
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Là , l’influence des média est impérieuse.
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Une vrai démocratie donnerait une interprétation au non-choix (au refus des autres choix)
par exemple : un non-gouvernement temporaire , comme en Belgique . Tant que personne n’est majoritairement satisfait du panel de proposition , on attend le temps de re-proposer des alternatives potables.
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Pour ma part , un vote blanc supérieur aux autres partis dès le premier tour signifierait la caducité de l’élection, si 2/3 des citoyens en age ont exprimé leur choix.

à Oghma Infinium

Par respect pour le temps employé pour ta démonstration mathématique, je vais tacher d’y répondre de mon point de vue.
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1- Pour le cas de votes blancs supérieur au chiffre exprimé pour les autres partis, il faudrait alors compter les non votants restés chez eux comme un choix également non exprimé sinon, concrétement, l’hypothése me semble utopique.
2- voter blanc est pour moi à la démocratie ce qu’une demi-molle serait à la virilité au sens où c’est une action avortée sciemment d’entrée. (Un peu comme un roquet qui aboie pour chauffer à l’affrontement mais se débine dès que celui ci se dessine).
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A mon sens, sur un plan plus moral, même si aucun candidat ne sera jamais le candidat épousant totalement nos voeux, nous devrions voter pour celui qui s’en approche le plus, peu ou prou.
Le vote blanc ne servant jamais à déterminer un vainqueur et ne pouvant en empecher sa désignation (car il rentre en compte dans le quorum de validation nécecessaire d’opinions ou non-opinions exprimées par bulletins), il consiste à mes yeux à cautionner un des choix majoritaires pré-vendus à la masse par des médias complaisants.
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Donc je m’interroge quand au fait qu’une personne venant sur un blog dont l’objectif est de desciller les yeux du quidam sur la réalité de la manipulation institutionnelle en soit encore à revendiquer un vote blanc.
Selon moi, participer à ce site par des messages dénonciatoires de la médiocrité des dirigeants actuels mais annoncer voter blanc en 2012 est absurde et antinomique.
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Selon certaines croyances, nous choisirions notre incarnation, ainsi notre nationalité serait un choix. Or, dans l’hypothèse où ceci serait exact, nous nous devons de participer au destin de notre nation en l’influant par des choix exprimés.
Pour imager : " une fois rentré sur le terrain par le choix de sa naissance, il n’y a plus de banc de touche possible et ne pas vouloir interférer sur le jeu n’assurera aucun gain de neutralité car on recevra des coups tout comme les autres participants vu qu’on participe à un destin collectif, alors autant jouer activement".
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Maintenant je ne donne pas de consignes de vote mais j’invite juste autrui à être un citoyen de manière active.

@Witcher.

Sorceleur, tu vas un peu vite.
Si voter blanc ce n’est pas voter, voter FN c’est soutenir son programme.
Et si tu n’es pas d’accord avec ce dernier, il y a alors maldonne.

Le terme "vote de contestation" est une fumisterie inventée pour déprécier les idées des opposants. Il ne faudrait donc pas que cette escroquerie sémantique fasse sens :
Imagine donc : nous ne voterions que pour des idées illégitimes ne pouvant donc jamais êtres mises en application... "le peuple" s’y opposerait en permanence (compte sur les syndicats, sur le NPA et toute l’équipe pour bien mettre le bordel).

L’enfer, le statu quo, le consensus à minima ;
Devines qui en profiterait ? Devines qui ferait la loi ? Exactement ceux qui commande aujourd’hui.

à Mate
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Tu m’as perdu dans ton post, je n’ai pas trop suivi en quoi ton argumentaire découle de mon raisonnement exprimé, désolé.
c’est peut-être du à l’heure tardive à laquelle j’écris.
Pour synthétiser et clore la question, j’exprimais juste mon sentiment comme quoi un électeur devrait exprimer selon moi un vote porteur et non un vote blanc qui selon moi n’influe pas sur la marche de la nation.
Après, chacun a sa sensibilité et chacun fait comme il le sent, quitte à voter blanc, même si je trouve les votes blancs regrettables.
maintenant je ne cherche pas à influencer les votes pour tel ou tel parti dans aucun de mes posts, du moment que chacun vote en adéquation avec sa sensibilité.
Pour ma part le volet économique me porte vers un vote FN même si d’autres parts de leur programme me convainquent moins, mais c’est mon vote car le plus proche de ma sensibilité.
ceci dit, à chacun de voter comme il l’entend.

@Witcher.

Mille excuses, j’aurais dû te citer, ça aurait simplifié la lecture :

mon post était une réaction à ton propos :

Mouais... pour ma part voter blanc, c’est ne pas voter.
Et ca enlève même toute légitimité à critiquer par la suite quelque parti ou gouvernement que ce soit vu que c’est l’expression d’un non choix, donc d’une non prise de responsabilité.
Voter blanc est aussi hypocrite que les députés qui s’abstiennent lors du vote des lois, c’est juste cautionner sans se mouiller.

lequel est à mettre en relation avec le post d’ enkidou.

Voilà, j’aurais pu réduire mon commentaire à :

Les votes blancs ont cette vertu d’être explicitement des votes de défiance et d’éviter l’interprétation abusive de "vote de contestation" qu’on affuble aux partis hors système.
Interprétation très pratique pour l’UMPS et prétexte à ne pas respecter tout verdict des urnes qui lui serait défavorable.
D’où :
 Ne pas déprécier le vote blanc.
 Ne pas souhaiter que le dégoût de la politique s’incarne dans un vote pour un parti, ce serait donner le bâton pour se faire battre.

Bien à toi.

Le pire c’est peut être qu’elle se croit belle après tout ? Enfin chacun ses gouts, mais non, non merci !