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Des USA, première puissance du monde, et d’Israël, qui est le maître, et pourquoi ?

A l’occasion de son voyage aux Etats-Unis, Benyamin Netanyahou a prononcé un discours devant l’AIPAC, le lobby juif américain, où il a déclaré qu’Israël ne pourrait pas revenir aux lignes de 1967 qui sont ’’indéfendables’’.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’est exprimé lors de la conférence politique de l’AIPAC dans la soirée de lundi 23 mai, réitérant son opposition à l’appel du Président américain Barack Obama à l’établissement d’une paix israélo-palestinienne basée sur les frontières ’’indéfendables’’ de 1967.

Benyamin Netanyahou a débuté son discours en faisant part de ses condoléances à ceux qui ont été affectés par la tornade qui a ravagé le Missouri lundi, précisant qu’Israël s’identifiait et compatissait avec la tragédie.

Le Premier ministre a ajouté qu’Israël était aux côtés des Etats-Unis ’’en ce jour et tous les jours’’.

Il a par la suite remercié ceux qui sont venus assister à la conférence du lobby juif américain ainsi que les millions de personnes aux Etats-Unis qui s’engagent à soutenir la sécurité d’Israël et son droit à la légitime défense. ’’Israël est l’allié indispensable des Etats-Unis’’, a déclaré le chef du gouvernement israélien.

Des éléments perturbateurs ont cependant hué Benyamin Netanyahou lorsqu’il a affirmé que plus d’un million de Musulmans jouissait ’’pleinement de leurs droits démocratiques’’ en Israël, utilisant cet argument comme la preuve que l’on ne peut avoir confiance qu’en Israël ’’et seulement en Israël’’ pour garantir la liberté de toutes les religions au sein de la capitale unifiée de Jérusalem.

Les perturbateurs ont été évacués en dehors de la salle alors que la grande majorité de l’audience a acclamé les propos du Premier ministre.

Benyamin Netanyahou a rappelé la relation historique qui unit Israël aux Etats-Unis, affirmant que depuis l’époque de l’ancien Président américain Harry Truman, Israël avait recherché la solidarité des Présidents américains.

Le premier ministre a continué en parlant de l’allusion du Président Barack Obama à un ’’engagement ferme’’ de Washington vis-à-vis de la sécurité d’Israël, précisant qu’il avait ’’confirmé ses propos (du Président américain) par des actes’’.

Il a remercié la Maison Blanche et le Congrès d’avoir soutenu le système de défense israélien anti-missile, le Dôme de fer, malgré le ralentissement économique actuel et a rappelé à l’audience l’interception de huit roquettes lancées par le Hamas au sud d’Israël il y a quelques semaines.

Tandis qu’il prononçait ’’Merci l’Amérique’’, la foule scandait : ’’Bi-bi ! Bi-bi !’’.

Le chef du gouvernement israélien a continué, affirmant que l’invitation du Congrès à s’exprimer devant lui ce mardi était un signe du soutien américain envers Israël. Benyamin Netanyahou a précisé qu’il avait prévu de parler de l’Iran et qu’il évoquera la vision israélienne d’une paix sécurisée avec les Palestiniens.

Il a ajouté qu’il avait l’intention ’’de dire la vérité’’, alors qu’au même moment, un autre perturbateur a crié ’’Menteur !’’ avant d’être évacué par la sécurité.

Toutefois, le chef du gouvernement israélien n’a pas été intimidé et a ajouté que la paix entre Israéliens et Palestiniens ne serait pas un ’’remède pour le Moyen-Orient’’, rappelant combien dans les pays de la région les citoyens ne peuvent pas jouir des droits fondamentaux.

’’Qu’est-ce qui les rend (les droits humain universels) possible ?’’, a-t-il demandé, avant de répondre ’’la vraie démocratie’’.

Benyamin Netanyahou a également appelé l’audience à reconnaitre la ’’vérité de fond’’ selon laquelle ’’Israël n’est pas ce qui ne va pas au Moyen-Orient mais ce qui marche bien au Moyen-Orient’’.

Il a continué en affirmant à la foule : ’’Mes amis, nous voulons la paix parce que nous connaissons la douleur, la terreur et l’agonie de la guerre. Nous voulons la paix parce que nous connaissons les bienfaits qu’elle peut nous apporter et qu’elle peut apporter à nos voisins palestiniens’’.

Le chef du gouvernement israélien a par la suite ajouté qu’il était temps d’admettre ’’une autre vérité’’, selon laquelle le conflit israélo-palestinien dure depuis un siècle parce que les Palestiniens refusent d’y mettre un terme.

Il s’est ensuite penché sur la question des frontières du futur Etat palestinien, un point de contentieux depuis que Barack Obama, dans son discours de jeudi dernier, s’est déclaré favorable à un accord de paix basé sur les lignes de 1967.

’’Demain au Congrès je présenterai ce à quoi la vision israélienne de la paix ressemble’’, a déclaré Benyamin Netanyahou, ajoutant que cette vision ’’devait laisser Israël en sécurité’’. Il a continué en réitérant son opposition à céder à Barack Obama, arguant que les frontières de 1967 étaient ’’indéfendables’’.

Le Premier ministre a également abordé la question du soldat israélien Guilad Shalit détenu par le Hamas depuis cinq ans et a appelé l’organisation terroriste à le libérer.

Enfin, Benyamin Netanyahou a conclu son discours par une anecdote quand il était étudiant à Philadelphie et qu’il avait visité la Statue de la Liberté. Sur la statue est inscrite une citation du Lévitique : ’’Je proclame la liberté à travers tout le pays, à tous ceux qui y vivent’’. ’’Cette citation, a conclu le Premier ministre, est l’essence de l’alliance israélo-américaine’’.

 






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