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Des avions russes frappent Daech en Irak pour empêcher ses militants de passer en Syrie

En visite à Lima, au Pérou, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a expliqué les manœuvres de Moscou pour empêcher l’État islamique de passer en Syrie et a réfuté les accusations de Washington de bombardements d’hôpitaux à Alep.

 

Moscou effectue des frappes sur les terroristes dans les provinces d’Idlib et de Homs en Syrie pour que Daech, qui se retire de Mossoul en Irak ne passe pas la frontière syrienne, a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.

« Notre aviation et l’aviation syrienne travaillent uniquement dans les provinces d’Idlib et de Homs afin d’empêcher les militants de l’État islamique de passer en Syrie », a expliqué Sergueï Lavrov à l’issue de négociations « constructives » avec son homologue américain, John Kerry. Les deux hommes se rencontraient en marge de la semaine des leaders économiques de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) qui se tenait à Lima, au Pérou.

Alors que les deux diplomates estiment que les négociations, qui touchent la Syrie, le Yémen et l’Ukraine ont été « productives » et « constructives », le ministre des Affaires étrangères russe a également fait allusion aux allégations du département d’État américain selon lesquelles des avions russes étaient responsables du bombardement de cinq hôpitaux à Alep et Idlib (Syrie).

 

Aucun bombardement opéré par Moscou à Alep depuis 30 jours

Le ministère russe de la Défense a répété à plusieurs reprises que les avions russes n’avaient pas effectué de sorties aériennes à Alep au cours des 30 derniers jours, tandis que les cibles d’Idlib et de Homs ont été soigneusement sélectionnées. Les forces russes les ont identifiées comme étant des usines et des entrepôts d’armes appartenant aux terroristes.

Pour sa part, John Kerry a déclaré que, lors de leur réunion, une attention particulière avait été accordée à la situation à Alep, ajoutant que chaque aspect de la situation avait été discuté avec Sergueï Lavrov.

« Nous avons eu une conversation importante et très large sur un certain nombre de sujets, allant du Yémen à la Libye et à la Syrie, ou encore l’Ukraine », a déclaré John Kerry à l’issue de l’entretien.

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Images d’un convoi de Daech détruit par l’aviation russe début 2016 :

 


 

Sur le front irakien, l’après-guerre se négocie déjà : les Kurdes veulent leur part du gâteau. L’Irak n’est pas près de redevenir le grand État souverain qu’il a été.

 


 

Des tensions ont commencé à apparaître publiquement entre le Premier ministre irakien et le leader de la région autonome kurde au sujet du contrôle de certains territoires après la reprise de Mossoul au groupe État islamique (EI).

 

Depuis le début il y a un mois de l’offensive contre le dernier grand fief irakien des jihadistes, les forces kurdes, qui participent à ces opérations, ont consolidé leurs positions et grignoté du terrain dans des zones disputées dans le nord du pays.

« Nous sommes d’accord avec les États-Unis pour ne pas nous retirer des zones du Kurdistan », avait affirmé mercredi le président de la région autonome kurde irakienne Massoud Barzani, au cours d’une visite à Bachiqa, localité située à l’est de Mossoul hors des frontières officielles du Kurdistan et reprise à l’EI par les combattants kurdes peshmergas.

Le Kurdistan irakien estime en effet que certaines zones bordant sa frontière font partie du territoire qu’il devrait contrôler, une position à laquelle Bagdad est farouchement opposée.

« Ces zones ont été libérées grâce au sang de 11 500 martyrs et blessés peshmergas », avait aussi indiqué M. Barzani, soulignant qu’il n’était « pas possible après tous ces sacrifices » de les rendre au gouvernement fédéral.

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Lavrov, sur E&R :

 






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