Egalité et Réconciliation
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Erasmus, allié éducatif du mondialisme

par Antoine S.

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

Il est des hommes envers qui la méfiance doit systématiquement être de mise. Jacques Attali, le prophète talmudique du mondialisme, en fait partie. Le chantre du nomadisme, pour qui la France n’est qu’un hôtel aux racines peu catholiques, s’inquiète de la survie du programme Erasmus.

Ce dernier pourrait sauter faute de financements. La fin des beuveries annuelles à l’étranger, sous couvert d’un apprentissage de la langue et de la culture du pays d’accueil, semble émoustiller le grand Jacques. Lui, l’oligarque mondialiste qui passe sa vie en avion ou en train, ne voyant que des capitales occidentales devenues toutes les mêmes, ne peut que s’insurger contre la disparition d’un programme permettant la mobilité, synonyme de circulation sans entrave des étudiants étrangers à travers les pays du monde occidental.

L’idée du nomadisme ou du parasitisme est d’abandonner le navire quand il est en passe d’être détruit. Cela rappelle le récent appel du gros mondain Mouloud Achour et de son acolyte libéral Félix Marquardt à quitter la France, pays devenu ringard à leurs yeux. Après moi, le déluge. Car au fond, ces deux imbéciles ont bien profité de la France en matière de structures éducatives, culturelles ou sociales.

L’étudiant Erasmus passe son temps à échanger en anglais avec d’autres étudiants Erasmus. Il ne rencontre que rarement de l’indigène. C’est pourquoi les lieux d’échange sont plutôt des grandes villes ou des capitales. L’idée d’aller étudier à l’étranger n’est pas mauvaise lorsqu’elle permet à l’étudiant d’apprendre une autre langue, de découvrir les coutumes et les traditions du pays et d’échanger avec les locaux.

Le programme permet plutôt aux jeunes bourgeois de la planète de se retrouver dans une capitale, lieu qui incarne rarement l’identité propre du pays, pour discuter en anglais des meilleurs lieux de la ville pour tirer un coup et s’en mettre plein le gosier.

Mais qui sont ces jeunes Erasmus ? Appartiennent-ils aux classes modestes ? Non, assurément. Ceux-ci sont tenus de rester en France, eux, les enracinés, les réacs obligés de s’inscrire dans le passé. Le moderne Attali, lui, met en garde : « Il faudra veiller à ce qu’une fois de plus on n’y sacrifie pas l’avenir. »

Quel avenir ? Un avenir où l’uniformisation rampante, produite par ce nomadisme, verra le jour ? Un jour où la même langue sera parlée, la même monnaie échangée, la même culture transmise partout sur le globe ? Un jour où l’indifférenciation sexuelle ou raciale sera de mise ? Un jour où nous serons tous les mêmes ? Non merci.

 






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84 Commentaires

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  • #271585
    Le 28 novembre 2012 à 06:20 par lapin
    Erasmus, allié éducatif du mondialisme

    Il n’y a rien de mal à Erasmus. Je pense qu’il faut arrêter de critiquer tout et n’importe quoi, pour de mauvaises raisons.

    Entre ceux qui crachent dessus sans connaître et ceux qui défendent car ils en étaient : c’est du pareil au même.

    N’est-ce pas promouvoir la réconcilliation et la paix que de permettre à des jeunes d’avoir des amis dans d’autres pays ? Comprendre l’autre, pouvoir garder contact, et discuter de politique directement en court-circuitant les médiations qui nous manipulent ?

    On ne doit pas s’enfermer dans un nationalisme qui méconnait l’autre. Mais être d’un nationalisme qui comprend l’autre et le respecte dans sa nation et son unicité.

    Sinon on obtient un peuple pleins de stéréotypes, stéréotypes qui viennent en plus du cinéma, hollywood, donc manipulables à souhait. Avoir l’occasion de rencontrer des personnes d’une autre culture, c’est quelque chose de positif dont on doit se réjouir. Ceux que ça ne branche pas devraient se réjouir que d’autres aient l’occasion de le faire, car c’est bon pour la France.

    Ca permet aussi de mieux connaître son pays, par comparaison. Comparer ce qui est "mal" dans une culture et pas dans l’autre, comparer la mentalité des filles pour ceux que la question féministe intéresse, tout, on peut tout comparer ainsi et s’ouvrir l’esprit.

    En somme, critiquer Erasmus c’est comme critiquer Internet, et dire que c’est un outil mondialiste de satan.
    Il faudrait savoir distinguer l’outil de son utilisation. Erasmus permet à des gens bien de faire des choses intéressantes, de savoir comment les autres nous voient etc, tout comme Erasmus permet aussi à des bobos idéologiquement apatrides de jouer à niquer des nanas. Voilà quoi dire de plus ? la critique ou la défence aveugle de l’outil sans distinction de son utilisation n’apporte rien, à mon sens.

     

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    • #275471
      Le Décembre 2012 à 21:47 par Lyes
      Erasmus, allié éducatif du mondialisme

      completement d’accord avec vous
      ce n’est pas par ce que Attali le defend que c’est de la merde !
      je pense qu’on se doit de sortir de l’analyse binaire si on veut faire de la critique surtout quand on se pretend resistant anti imperialiste.
      de la moderation les amis !
      codialement

       
  • #271607
    Le 28 novembre 2012 à 08:32 par biboune
    Erasmus, allié éducatif du mondialisme

    Cette vidéo en lien est hélas en anglais mais représente à mon sens l’hypocrisie que l’on retrouve en Erasmus ou en année de césure.

    http://www.youtube.com/watch?v=eKFj...

    L’Erasmus peut être valorisante pour quelques un mais ne nous voilons pas la face. Je trouve que dans l’ensemble, l’article fait mouche quand aux véritables raisons d’un tel voyage. Soirées, alcool & sexe.

     

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  • #271638
    Le 28 novembre 2012 à 09:49 par K_oryo
    Erasmus, allié éducatif du mondialisme

    Bonjour,
    J’ai été légèrement choqué après lecture de cet article.. je suis belge et suis fils d’ouvrier, et fier de l’être.. Lorsque je suis sorti de mes secondaires, j’ai commencé mes études d’ingénieur civil en architecture, en partie payé par la communauté française par l’université et par moi même en travaillant tout les week end voir certaines soirée même.
    J’ai eu la chance de participé à un erasmus et de rencontrer beaucoup de personnes qui consacre comme moi une grande partie de leur vie dans des études afin de permettre de relever les défis que l’homme doit affronter.. Il est vrai qu’il nous est arrivé quelques fois de rentré complètement saoul après une soirée trop arrosée. Mais il est aussi vrai que le mercredi soir nous avions déjà effectué les 35h de travail que la plupart des Français font en une semaine.
    De retour en Belgique, j’ai eu alors la chance de connaitre des personnes ( pour la plupart Français ) qui effectuaient leur erasmus ( ou Times ) dans mon unif. Ces personnes aimaient évidemment faire la fête mais étaient avant tout des amoureux du travail..
    Je me rappellerai toujours les paroles d’un de vos compatriotes ( qui est sans doute l’homme le plus intélligent que j’ai pu rencontré dans ma vie) lorsque je lui ai posé la question : " Pourquoi avec tes capacités, continues tu à vouloir rester en France ?". il m’a répondu même si la France va très mal en ce moment, et que je pourrais gagner jusqu’à 10 fois mon salaire en m’expatriant, je ne l’abandonnerai pas et continuerai à me battre pour elle... Ces paroles sont celle d’un Erasmus ( times ). Et la plupart des erasmus que j’ai rencontré était de la même trempe..
    Le programme erasmus n’est pas mauvais en lui même.. mais comme dans le monde des ouvriers, il y a des gens qui ne font rien et passe leur temps à se saouler et d’autres qui travail comme des acharné.
    A bon entendeur, Salut !

     

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  • #271787
    Le 28 novembre 2012 à 14:01 par Seber
    Erasmus, allié éducatif du mondialisme

    J’ai l’impression que beaucoup ici n’ont pas compris que l’adage "les voyages forment la jeunesse" n’était pas le propos de cet article synthétique.
    Et quand je lis le terme "bourgeois" dans l’article, je pense plutôt à la classe moyenne, terme vague et vaste s’il en est.
    Les témoignages censés défendre ce type de programme confirment malgré eux l’idée de brassage multi-culturel uniformisant justement dénoncé par le-dit article.
    P.S. : pour chaque article, vous devriez éditer un mode d’emploi.

     

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    • #272063
      Le Novembre 2012 à 20:01 par Moi, Peter Sellers
      Erasmus, allié éducatif du mondialisme

      Une piste de réflexion, une idée, faut-il supprimer les échanges ? Les remplacer par autre chose ? Faut il changer la jeunesse (quelle crève ?) mais garder le même programme ? Surveiller et sanctionner les candidats ou les compatibilités aux valeurs mondialistes seraient avérés ? Les mangeurs fast-food disqualifiés d’avance (corvée d’épluchage de pomme de terre), les valseurs de petites anglaises les émasculer pour manque de respect envers la gente féminine (rêveuses), pour prédation (filles et petite-filles de la classe ouvrière laborieuse) mensonges jusqu’au pied du lit ? On est prêt à tout entendre. C’est quoi ton mode d’emploi justement (pour un monde plus juste) ? Tu le sait très bien on est pas forcément en contradiction avec toi alors c’est quoi la finalité si tu ne préconise pas ton alternative ?

       
  • #271797
    Le 28 novembre 2012 à 14:18 par Romain Madjidi
    Erasmus, allié éducatif du mondialisme

    La plupart des commentateurs disent absolument n’importe quoi sur ce programme pour la simple et bonne raison qu’ils ne l’ont pas expérimenté. Je suis parti pendant un an en Erasmus en Angleterre et viens pourtant d’une famille modeste... Ce programme est accessible par tout le monde par un système de bourses cumulables (nationale, régionale et européenne). Ne postez pas de commentaires si votre seule source de références en la matière est le film l’Auberge Espagnole. Etes-vous du genre à regarder le serment de Tobrouk et à commenter le conflit Lybien dans la foulée ? Le fait d’avoir participé à ce programme m’a beaucoup apporté et ne fait certainement pas de moi un nomade apatride...Et au fait, l’alcoolisme des jeunes est encore un autre problème qui n’a absolument rien à voir avec Erasmus. Pas besoin de partir en Espagne ou en Angleterre pour trouver des étudiants alcoolisés aux environs des facs. Faîtes un petit tour vers la Sorbonne et vous verrez...

     

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  • #271802
    Le 28 novembre 2012 à 14:28 par pagetronic
    Erasmus, allié éducatif du mondialisme

    L’auteur aimerait faire la peau à tous les systèmes qui vivent des impôts du contribuable,
    Attali est le bon pigeon à attaquer, mais il y a plus grave du cotés des Hulot, Arthus et Orru par exemple, et encore pire au niveau de la coopération française à l’international..
    Là c’est tellement compliqué et massif en détournement de bonne cause qu’on ne saurait pas par où commencer..

    L’affaire Erasmus ne se détail pas dans un article, il faut un livre comme pour énoncer les autres causes.

     

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  • #272114
    Le 28 novembre 2012 à 21:04 par CoinCoin
    Erasmus, allié éducatif du mondialisme

    Cet article est un peu caricatural certes mais surtout il représente une vision franco-française de ce programme.

    Une bonne parti des jeunes étudiants français passent pas mal de tps à s’amuser à base d’alcool sex drogue etc... Ce qui n’empèche pas un bon nombre d’entre eux d’allier cette vie et leur études (et oui c’est possible).
    Il ont cette attitude en France et à l’étranger, c’est leur mode vie.

    En revanche pour les erasmus quui viennent chez nous, c’est pas pareil, j’ai toujours été choqué au cours de mon parcours universitaire de voir a quel point les étudiants asiatique pouvait rester seul ou uniquement entre eux lorsqu’il viennent chez nous (pas par le biais d’Erasmus certes, mais ca reste de l’échange inter-universitaire).
    On retrouve souvent les même nationalité et les même parcours dans les soiré Erasmus

    Je pense que pour un français, l’échange à l’international c’est le jackpot car comme le dit l’article c’est souvent des cuites et de folles soirées sponsorisé par papa/maman et l’UE. Je ne suis pas sûr du tout que ça soit la même chose pour les étrangers qui viennent chez nous.

    A noter enfin qu’on ne peut généraliser puisqu’il n’y pas non plus de "mentalité étudiante" l’attitude diffère souvent en fonction du cursus.

     

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    • #272223
      Le Novembre 2012 à 23:41 par Moi, Peter Sellers
      Erasmus, allié éducatif du mondialisme

      Une fois dans un resto chinois je suis tombé sur un tel groupe. Je me suis présenté et j’ai expliqué avec pédagogie comment j’avais assez modestement aiguillé mes compatriotes français lorsque je vivais avec ma famille en Angleterre. Comme les français en Angleterre ils se plaignaient des difficultés d’avoir des conversations avec les hôtes du pays, du manque de patience de leur interlocuteurs... J’ai du expliquer une énième fois qu’ils sont comme des gens qui bégaient... c’est la gêne de parte et d’autre qui enraille l’échange.
      Ils faisaient aussi tout un cas des histoires de périls jaune dans les média... J’ai du déconstruire l ’idée que les français seraient hostiles aux étrangers... expliquer la méfiance peut être du groupe, mais la bienveillance exceptionnelle qu’on avaient envers les individus pris séparément. Bref, j’ai recadré gentilement tout ça... déconstruisant la propagande de nos propre média.

       
  • #273067
    Le 30 novembre 2012 à 00:37 par RithyH
    Erasmus, allié éducatif du mondialisme

    "Mais qui sont ces jeunes Erasmus ? Appartiennent-ils aux classes modestes ? Non, assurément."

    Ils peuvent être issus de la classe modeste, avoir réussi leurs études, être boursier, ou avoir des parents qui se sont saignés pour leur permettre de faire des études et avoir fait partie du programme Erasmus puis finir adhérent E&R.
    Donc il ne faudrait pas non tombé dans la caricature.
    Je suis là pour le prouver, promotion Erasmus Danemark 2007 :)

    Par contre il faut avouer que pour les beuveries c’est assez vrai mais je pense qu’on a pas besoin d’aller à l’étranger pour cela (La mode "binge-drinking" est passée partout)

    On a pu rencontrer des Danois et échanger.
    Beaucoup d’entre nous ont pris l’option Danois.

     

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  • #273118
    Le 30 novembre 2012 à 04:38 par sedris yud
    Erasmus, allié éducatif du mondialisme

    Il y a une part de vrai et une part de faux dans tout ca.

    Pas mal d’Erasmus sont en effet des "petits bourgeois" (je parle de l’état d’esprit bien sur, en général, au dela de la classe moyenne médiane, on ne s’emmerde pas avec un dossier Erasmus, on part plutot en école de commerce internationale a London, New York, Singapour ou Abu Dhabi aux frais de ses parents), et beaucoup passent leurs temps dans les soirées.

    Mais, bien, il faut dire que ceux qui restent (ou qui viennent) en France, c’est pareil. Tout pareil.

    De plus pour bénéficier des bourses Erasmus, le seuil a ne pas dépasser est relativement bas, du meme ordre que celui pour les bourses en France, a peine plus souple.

    Donc les petits bourgeois en Erasmus se financent en général leur voyages eux meme (enfin, papa et maman). Ceux qui partent sont bel et bien les fils et filles d’artisans, d’ouvriers, de petits fonctionnaires et employés divers. Et les étrangers méritants - une fois encore tout est relatif.

    Je n’ai pas eu l’occasion de partir en Erasmus. De toute facon 6 mois est selon moi insuffisant pour s’impregner d’une culture et d’un lieu. Cependant je suis parti travailler dans une petite ville d’Irlande voila 1 an, j’y suis d’ailleurs encore, et je croise bien souvent des erasmus.

    D’une part, c’est vrai qu’ils ne parlent souvent qu’anglais. Et pour cause, ici, comme en Bretagne, il n’y a guere plus que les arriere-grand-parents (et les grand-parents a l’extreme-ouest du pays) pour parler irlandais. Bref. Certes, ils ne trainent pas qu’avec des autochtones. Et pour cause, ici les universités sont remplies a moitié d’étrangers, a moité d’irlandais.

    Mais bon mis a part ca, les Erasmus tels que vous les dépeignez ressemblent plus a ceux que l’on voit dans les films de Romain Duris qu’a la réalité, vous caricaturez a l’extreme, a nu tel point que je devine une certaine aigritude.

    Dommage. Encore de quoi diviser les gens. Pour un rédacteur d’un site qui prone une "réconciliation" c’est tout de meme étrange.

     

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  • #273715
    Le 30 novembre 2012 à 21:20 par ickkkkkkk
    Erasmus, allié éducatif du mondialisme

    Deux categorie de commentaires :

    - Ceux qui ne sont jamais partis en erasmus, qui ne connaissent personne qui est parti, et qui approuvent l’article sans savoir.

    - Ceux qui pensent que cet article est à coté de la plaque.

     

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    • #276962
      Le Décembre 2012 à 22:51 par tasse de the
      Erasmus, allié éducatif du mondialisme

      de toute facon si vous avez 4 a 5 mois d’economie et vous voulez bosser a l’etranger, vous parler la langue et vos avez des touches sur place c’est faisable. Mais la il faut se preparer psychologiquement pour etre "le metec", "l’etranger". Vous aurez la peau trop clair ou trop matte. Mais que voulez-vous ? la vie c’est un combat. essayons d’approfondir notre niveau de culture et ne reduisons pas la connaissance de nos voisins europeens a des stereotypes. J’accepte le fait que (maintenant) certains francais sont musulmans. J’accepte le fait que les allemands n’ont plus de couilles. J’accepte le fait que les iles anglophones ont sous l’emprise culturelle americaine (musique, livres, cinema, bouffe, aspirations economiques etc).

       
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