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Et si la Banque Centrale Européenne faisait faillite ?

La Banque Centrale Européenne (BCE) s’est toujours opposée à la restructuration des dettes de la Grèce. Mais ne s’est-elle pas mise en danger de faillite elle-même ?

Dans un rapport publié lundi, intitulé "A house built on Sand ?" (une maison construite sur du sable ?), le think tank Open Europe a calculé que la BCE aurait une exposition totale de 444 milliards d’euros sur les pays les plus endettés de la zone euro (les « PIGS »), dont 190 milliards d’euros pour la seule Grèce.

Ses engagements représenteraient 23 à 24 fois la valeur de ses capitaux propres, ce qui signifie qu’une simple baisse de 4,25% de la valeur de ses actifs, par exemple à la suite de perte sur ses prêts, ou en cas réduction des dettes de gouvernement, ses capitaux propres pourraient totalement disparaitre.

Open Europe affirme que des « pertes énormes de la BCE ne sont plus un risque si improbable que cela. La BCE est en dernier ressort financée par les contribuables, ce qui signifie qu’il y a un coût caché et potentiellement énorme de la crise de la zone euro enterré dans les livres de comptes de la BCE ».

Les analystes financiers ont estimé que ces alarmes étaient exagérées : « La BCE est couverte par les autres banques centrales européennes, aussi bien que par les contribuables. »

 






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