Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Féminisme et marchandisation

 

 

La cause féministe parfaitement soluble dans un spot publicitaire pour la multinationale Procter & Gamble, propriétaire de la marque Always :

 

 






Alerter

126 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1265222
    Le 10 septembre 2015 à 14:30 par SC31
    Féminisme et marchandisation

    Le féminisme dans ce qu’il a de plus contestable : pousser à la consommation, mais aussi écarter l’enfant de l’éducation parentale par l’éclatement des familles. La division des tâches, avant la mode du divorce car l’autre a oublié de refermer le tube de mayo, avait ceci de bon qu’elle produisait du temps libre pour l’éducation des enfants. Aujourd’hui le père divorcé va travailler, et le week end a la garde de son enfant qu’il balade au supermarché ou dans des parcs à thème. Dans les familles monoparentales la mère laisse le gosse jouer dehors sans surveillance ou est collé devant le poste de Tv. C’est sans doute encore le plus dangereux.
    Faut-il en accuser uniquement le féminisme ? Si l’on cherche bien, les causes de l’éclatement de la famille sont multiples et là dessus la position du mâle dominant est tout aussi critiquable.

     

    Répondre à ce message

  • #1265409
    Le 10 septembre 2015 à 19:36 par Marcus6
    Féminisme et marchandisation

    Petit exercice Soralien. Soyons compatissant envers ces "fiottes" du tertiaire (publicitaires) qui parviennent à retrouver un semblant de leur masculinité. Une femme dirait, en substance : "vous serez une pétasse plus confortable/une bourgeoise un peu moins névrosée", quand ces hommes disent : "enfiler ces couches culottes, c’est participer à l’intérêt collectif des femmes, à la lutte des sexes".
    La "fiotte" du tertiaire, publicitaire de son état, ne trouve finalement aucun intérêt réellement vertueux à porter des couches culottes always . Au fond de son bureau de demi-burné, il a trouvé une motivation politique capable de justifier le néant et le parasitisme de sa profession.
    Qui d’autre qu’un homme pourrait se figurer une couche en tant qu’objet politique ?
    Cela est bon signe. Les fondamentaux restent, l’aliénation néolibérale passera ...

     

    Répondre à ce message

  • #1265424
    Le 10 septembre 2015 à 19:51 par petit_poney
    Féminisme et marchandisation

    Commencez par faire mieux que donner des coups de pieds à des blocs de cartons pour une publicité pour des serviettes hygiéniques. Je ne crois que ce que je vois.

     

    Répondre à ce message

  • #1265499
    Le 10 septembre 2015 à 21:02 par max34
    Féminisme et marchandisation

    Moi je veux que Kevin Poireault nous fasse un article sur la "tamponsphère"

     

    Répondre à ce message

  • #1265517
    Le 10 septembre 2015 à 21:23 par Annaj
    Féminisme et marchandisation

    Et si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle.

     

    Répondre à ce message

  • #1265534
    Le 10 septembre 2015 à 21:49 par Ulfberht (Mansur)
    Féminisme et marchandisation

    J’ai jamais compris d’où venait la fascination de l’Occident chrétien pour la femme virile.

     

    Répondre à ce message

    • #1265629
      Le Septembre 2015 à 00:28 par Bl4st
      Féminisme et marchandisation

      @ Mansur

      De l’occident chrétien ???
      Depuis le temps que vous postez sur ce site, je pensais que vous compreniez que tout ça est issu des droit de l’homme (d’essence maçonnique) et non pas du christianisme.

      Mon Dieu, pauvre de nous...

       
    • #1265656
      Le Septembre 2015 à 02:07 par Andrée
      Féminisme et marchandisation

      @ Ulfberht (Mansur)

      « J’ai jamais compris d’où venait la fascination de l’Occident chrétien pour la femme virile. »

      Peut-être d’un vieux fond de paganisme recyclé (la Valkyrie nordique) ? Car je ne vois rien dans le christianisme qui permette de favoriser cette idée.

      Honnêtement, je ne comprends pas votre expression d’Occident chrétien. C’est une expression très galvaudée et relativement anachronique. Je sais qu’on l’emploie souvent pour désigner la réalité historique, géographique et philosophique d’un ensemble de représentations religieuses et politiques qui ont forgé l’identité de l’Europe, par rapport à l’Orient. L’identification stricte, par le christianisme, de cette réalité historique, ce fut la Chrétienté.

      Mais celle-ci n’est plus depuis fort longtemps et ledit Occident ne s’identifie plus par ces valeurs chrétiennes. Je sais bien qu’on hérite toujours de quelque chose et que la modernité fourmille d’idées chrétiennes devenues folles, comme disait Chesterton. Ce n’est pas une raison pour imputer cette folie au christianisme, mais bien aux hommes qui en ont dévié la pensée, dans un Occident qui depuis le XVIIIe siècle ne fait que se détourner du christianisme. Je veux bien admettre aussi qu’il existe des caractéristiques intellectuelles de l’Occident qui expliquent cette évolution (un esprit de recherche de l’altérité qui nous a poussés à penser contre nous-mêmes, par exemple). Mais elles sont alors le fruit d’un syncrétisme philosophique dans le creuset européen où le christianisme, bien que déterminant, n’a pas seul sa part. Sinon, il aurait produit les mêmes choses en Orient, dans les régions où il s’est développé.

      Alors qu’est-ce que l’Occident ? Intellectuellement, aujourd’hui, c’est un concept creux qui ne recouvre rien de concret. Pourtant cette notion n’a jamais été autant utilisée, à tort et à travers, que depuis la domination américaine sur l’Europe et le monde. Or la connotation géopolitique qu’elle a aujourd’hui ne me semble pas du tout résulter de cette réalité historique, géographique et philosophique dont je parle plus haut. Sauf pour y voir une tentative de penseurs ou de stratèges américains ou pro-américains de légitimer intellectuellement cette domination, par la récupération malhonnête de la pensée et de l’histoire européennes, alors que les États-Unis sont nés du rejet pur et simple de celles-ci. Alors si tant est que cette réalité existe intellectuellement (ce que je conteste), pour sûr elle n’a rien de chrétien.

       
    • #1265939
      Le Septembre 2015 à 16:22 par fred89
      Féminisme et marchandisation

      @ Andrée
      "Honnêtement, je ne comprends pas votre expression d’Occident chrétien. C’est une expression très galvaudée et relativement anachronique. Je sais qu’on l’emploie souvent pour désigner la réalité historique, géographique et philosophique d’un ensemble de représentations religieuses et politiques qui ont forgé l’identité de l’Europe, par rapport à l’Orient. L’identification stricte, par le christianisme, de cette réalité historique, ce fut la Chrétienté.
      Mais celle-ci n’est plus depuis fort longtemps et ledit Occident ne s’identifie plus par ces valeurs chrétiennes."

      Voici des propos qui vont remettre le débat sur une autre voie.

      Si l’expression "Occident chrétien" est anachronique et que l’Occident ne s’identifie plus par rapport aux valeurs chrétiennes depuis fort longtemps, il serait alors temps de considérer que l’Islam ne fait qu’occuper une place vide et qu’en d’aucune façon, elle s’impose et chasse un christianisme mort ou moribond.

      Mais si, on considère que l’Occident (concept géopolitique) basé sur le christianisme a conservé ses racines dans notre monde actuel, il est illogique de s’opposer au terme Occident chrétien, dès qu’on aborde le sujet fâcheux de la dérive de la société.

      Parce que cette dérive, si elle n’a rien de chrétienne, est tout de même, du moins en France, suivie et même soutenue par le catholicisme.
      Entre les curés gauchistes, plus militants dans les "droitsdelhommistes" que des sympathisants du PC et le Pape qui vient d’alléger les procédures d’annulation du mariage, ça craint un peu.

       
    • #1266260
      Le Septembre 2015 à 01:27 par Andrée
      Féminisme et marchandisation

      @ fred89

      Je dis au contraire que le concept d’Occident qui désigne un ensemble géopolitique actuel n’a rien de chrétien, et pas même de cohérence réelle. C’est une imposture intellectuelle pour légitimer la domination des États-Unis en conférant à ces derniers une profondeur historique et philosophique qu’ils n’ont pas. La fonction politique de cette escroquerie est multiple. Notamment de dissimuler la question sioniste à travers la logique du conflit de civilisations, par la simple réactivation de la dialectique Occident/Orient (contre l’Islam, contre la Russie, etc.). Les Européens chrétiens perdus qui n’ont pas compris cela y voient à tort un moyen de lutter pour leur survie face à l’Islam ou simplement pour leur identité.

      Si un concept ne recouvre aucune réalité intellectuelle, tant sur le plan historique que philosophique, il faut le dénoncer. Le terme Occident, aujourd’hui, ne veut rien dire. Il survit fictivement par renvoi implicite à ce qu’il a pu désigner autrefois quand l’Europe était chrétienne, et plus largement à la civilisation issue de celle-ci.

      Or que reste-t-il de cette civilisation sur le plan philosophique, politique, artistique et même tout simplement d’art de vivre, dans un monde globalisé où les nations historiques sont dissoutes, où les peuples sont vidés de leur âme par l’immigration et le consumérisme de masse, par une logique marchande où les hommes ne sont qu’une variable d’ajustement des profits ? Cette "civilisation" est celle du règne du dollar. Rien à voir avec l’Occident de source chrétienne. Aucune philosophie là-dedans, si ce n’est le matérialisme qui n’a rien de chrétien. Une fois identifiée cette logique destructrice, cela ne veut pas dire qu’il faille consentir à disparaître.

      En revanche, l’Europe est une réalité géographique et historique qui file un mauvais coton, j’en conviens avec vous. Il y a bien longtemps cependant qu’elle ne s’identifie plus au christianisme. La societas christiana europea a disparu avec les guerres de religion qui ont brisé son unité, puis avec l’essor du libéralisme politique (XVIIIe-XIXe siècle) qui a rompu le cadre social de valeurs de référence dans ses différents États. L’Église, en perdant sa légitimité sociale, a fini par perdre aussi sa légitimité intellectuelle. Je n’aurais pas de mots assez durs pour critiquer sa dérive contraire à la pensée chrétienne. Cela n’entache pas ma connaissance de celle-ci et, précisément pour cela, je n’accepte pas qu’on lui attribue n’importe quoi.

       
  • #1265572
    Le 10 septembre 2015 à 22:36 par Tchek
    Féminisme et marchandisation

    Les petites filles donnent des coups de pied dans des caisses qui représentent leur "surmoi", et qui symbolisent non pas le véritable système oppressif ou la domination du capital, mais représentent un patriarcat fantasmé qui "empêcherait" ces petites filles de devenir des Homo-Economicus dépourvus de cette féminité encombrante pour le capital.
    C’est de la domestication qui se fait passer pour de l’émancipation.

    On est dans le prolongement de l’idéologie de mai 68 : la réduction de toute contestation sociale légitime à un simple règlement de compte oedipien.

     

    Répondre à ce message

  • #1265978
    Le 11 septembre 2015 à 17:33 par Odyle
    Féminisme et marchandisation

    Les filles deviennent faibles quand elles sont confrontées à des jeunes mâles agressifs.

    Suite à des viols cette semaine de jeunes filles par des migrants le sujet d’actualité en Allemagne est que les filles s’habillent différemment et ne portent plus de short, de jupe courte et de legging !
    L’arrivée de nombreux jeunes hommes en Europe est un véritable casse tête pour les parents. Dans les familles le torchon brûle entre les adolescentes et leurs parents car les contraintes sont largement importées par des cultures très différentes alors que tout le système politico-médiatique va dans le sens opposé avec la théorie du genre et la sexualisation de plus en plus précoce.
    Cet afflux massif de réfugiés va obliger le système à se repositionner au niveau sociétal.

     

    Répondre à ce message

  • #1267157
    Le 13 septembre 2015 à 09:57 par Jean-Pierrre
    Féminisme et marchandisation

    J’ai vraiment hâte que dans le sport par exemple, femmes et hommes jouent ensemble.
    Foot...Rugby...Free Fight.
    On va bien rigoler !

     

    Répondre à ce message

  • #1270612
    Le 16 septembre 2015 à 23:26 par kasiar
    Féminisme et marchandisation

    Je ne comprends pas pourquoi les commentaires de ce site tendent vers le politiquement correct.
    Y aurait il une migration des adhérents de rue89 ou inrocks ?

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents