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Hollywood, reflet de l’Amérique : la soirée des Oscars antiracistes vire à la guerre entre Noirs

Will Smith, botoxé comme une vieille pute et camé jusqu’à l’os – ce qui explique son agressivité –, a giflé l’insolent Chris Rock qui a osé une vanne sur sa gonzesse qui perd ses cheveux. C’est le résumé de la 94e cérémonie des Oscars US. On n’ose imaginer ce qu’il se passera lors de la 100e : une lesbienne noire obèse (Oprah ?) en chaise à porteurs mariée avec un vieux pédophile (Biden ?) qui arrive à se lever toute seule (applaudissements) à la force des jambons pour chier en direct sur une effigie de Trump et qui reçoit l’Oscar d’honneur pour son rôle dans le remake LGBT de La Case de l’oncle Tom (qui viole son maître blanc) ?
Franchement, tout est possible, vu la lancée du progressisme. Poutine, schnell !

 

L’acteur déclassé (il est passé de « Classe A » à plus rien) qui a fait tous les mauvais choix (il a refusé tous les bons scénars, Matrix, Django !), a tenté un come back (Libé, tu peux écrire come black) en jouant dans un film chiale-sa-race le père des deux joueurs noirs, pardon, joueuses, les sœurs Williams, gonflées à la seringue comme des bovins de feed-lots.
On envoie la VF parce c’est encore plus nul. On dirait un téléfilm M6 du dimanche soir, quand on est prêts à regarder n’importe quoi juste pour pas penser au retour au réel du lundi matin.

 

 

Cet imbécile inexpressif a reçu, comme il se doit, l’Oscar du meilleur acteur racisé par un Hollywood qui tente de se faire pardonner son racisme antinoir endémique, puisque ce sont des producteurs blancs ashkénazes qui tiennent la baraque. Rien de nouveau sous le soleil de Satan.

Le cinéma avec ses grandes messes – Cannes, César, Oscars – est bien mort, ce sont les plateformes numériques qui ont pris le relais, produisant du film au kilomètre en fonction de la demande... algorithmique du public. On voit donc fleurir sur Netflix et Amazon Prime des films-clones sans intérêt (voyez la prolifération des films de vengeance sur Netflix, c’est carrément Yahvé TV), juste parce que ça correspond aux goûts du public.

À l’arrivée, il n’y a plus de vraie création, puisque tout risque artistique est banni commercialement. OK, il y a eu The Irishman de Scorsese, mais c’est le chêne qui cache la forêt de sapins de Noël replantés, bien alignés, vite produits, vite consommés et vite oubliés. Comme les bovins d’élevage intensif. Adieu, vieilles forêts naturelles !

 

 

Après avoir giflé l’impudent, ce pauvre Will – victime de lui-même – a reçu la consécration suprême, qui ne vaut plus rien parce qu’il a été récompensé pour la couleur de sa peau, dont il n’est pas responsable. Ce qui était un handicap est devenu un atout. Dans les deux cas, ça n’a pas de sens.

Et maintenant, la clé de ce triste happening

Le sens de tout cela est donné par la violente scène du combat entre esclaves dans le film Django Unchained de Tarantino, qui fonctionne à double lecture. C’est exactement ce qu’il s’est passé à la soirée des Oscars et qu’il se passe aux USA depuis des décennies entre gangs de jeunes noirs des ghettos noirs, dans lesquels la drogue et l’inculture ont fait des ravages.

Hollywood n’est que le reflet monstrueux de l’Amérique. Le racisme historique du capitalisme américain (faire travailler plus les pauvres à l’œil pour gagner plus) s’est transmuté en violence intraspécifique dans la communauté noire. Et ce n’est pas un film sur la réussite des frères Williams qui va changer les choses.

 

 

Par extension, le combat Noirs-Noirs (les Noirs sont surreprésentés dans des meurtres aux USA) rappelle ces pages de James Ellroy qui parlait de crimes « negro-negro » qui n’intéressaient pas les flics (blancs). Sur ces stats, Wikipédia, source pourtant bien-pensante, écrit :

Selon le département américain de la Justice, les Afro-Américains représentaient 52,5 % de tous les délinquants condamnés pour homicide de 1980 à 2008, les Blancs 45,3 % et les « autres » 2,2 %. Le taux de délinquance pour les Afro-Américains était presque huit fois plus élevé que pour les Blancs, et le taux de victimes six fois plus élevé. La plupart des homicides étaient intraraciaux, avec 84 % des victimes blanches tuées par des Blancs et 93 % des victimes afro-américaines tuées par des Afro-Américains.

Voilà, voilà, on est passés d’une petite gifle entre acteurs à une information profonde, c’est pas mal, ça permet de s’élever un peu. Ou de descendre d’autant.

 

Le bonus culture pour Will

 

Bonus supplémentaire : le spectacle original

Comme prévu, sur E&R :

 






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