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Inès Mecellem, poignardée par l’État policier

Faites une phrase avec couteau, Afghan, migrant, viol et meurtre. Pas facile, n’est-ce pas ? Pourtant, l’affaire Inès Emcellem devrait vous mettre sur la piste. Le 8 septembre 2025, Inès, une jeune travailleuse sociale, se fait poignarder à mort par son ex-compagnon, malgré 5 dépôts de plainte en 6 semaines, avec des dépositions saisissantes, preuves de menaces de mort réelles.

 

« Depuis la séparation, il me harcèle constamment. Il m’a laissé une trentaine de messages d’insultes et de brimades. Il m’a dit que j’étais un objet que l’on utilise et que l’on jette, il a dit que j’étais laide et grosse, que je n’étais pas digne de me marier dans la religion. Personne ne voudrait de moi. Il est également venu chez moi afin de me menacer de mort. Il a dit qu’il allait me tuer, il a dit que j’allais mourir. Avec le recul, je pense avoir été victime de violence, il me prenait la gorge avec sa main. Il me serrait la gorge jusqu’à la douleur. Je lui disais d’arrêter, que j’avais mal. La dernière fois qu’il m’a serré la gorge, c’était il y a un mois. Je me trouvais dans ma chambre, nous étions déjà séparés, j’ai saigné de la langue. Je comprends maintenant qu’il m’étranglait. Il m’a étranglée quatre fois environ. Il frappait dans les murs, jetait des choses au sol. Il me menaçait souvent de tout casser dans la maison. » (Source : Le Monde)

La police arrêtera même le salopard, pour le relâcher dans la journée, ce qui lui permettra de terroriser encore plus celle qui avait porté plainte contre lui. Imaginez la situation, alors qu’une simple bagarre entre conjoints peut envoyer un mec en garde à vue sur le champ.

Pendant ce temps, 80 000 policiers travaillent consciencieusement à tabasser les manifestants, qui il est vrai s’en prennent au gouvernement sacré, c’est mieux payé. Les flics n’auront rien fait, et laissé crever la pauvre Inès, qui aura fait le maximum que la loi permet.

La voisine, après avoir entendu un cri déchirant, se fera bousculer par le meurtrier, un couteau à la main, et découvrira Inès, agonisant dans une mare de sang, sur le sol. Ne pouvant rien faire, elle appellera la police, qui, paradoxalement, sera la première sur le lieu du crime. Ironie tragique de l’histoire...

 

 

En 2007, il y avait 1 600 Afghans sur le territoire français. Grâce à Sarkozy et à sa guerre, puis au départ des Américains en 2020, nous en sommes à 100 000, dont 75 000 en 10 ans seulement. Désormais, ce sont plus de 10 000 demandes de protection sous le statut de réfugié, et la France est le pays d’accueil numéro un en Europe, dans le genre. Regardez ce qu’écrit l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, un truc pourtant bien officiel et bien-pensant :

Mais cette dynamique révèle de nombreuses fragilités : les arrivants sont majoritairement jeunes, masculins, peu scolarisés, souvent en difficulté d’apprentissage linguistique et d’insertion professionnelle. Le conservatisme social en Afghanistan, que les migrants conservent en partie, est difficilement compatible avec les valeurs françaises notamment sur les questions de liberté de conscience et droits des femmes. Ce contraste se manifeste notamment dans la quasi-absence des femmes au sein de cette migration : elles représentent moins de 20% des personnes exilées, reflet de leur marginalisation dans l’espace public afghan.

 

Pas la peine de vous faire un dessin ni d’avoir fait Polytechnique, si l’on rapproche l’histoire d’Inès et les stats de notre bon et généreux pays, on aura sans aucun doute d’autres Inès. Et là, on ne parle que de meurtriers de femmes, pas de talibans qui pètent les plombs un couteau à la main dans une rame de métro bondée...

Les responsables de ces guerres aussi meurtrières qu’inutiles, de ces chocs migratoires dangereux pour les deux populations (la saignée de forces vives d’un côté et le choc culturel de l’autre), et d’une police qui ne protège plus la population, ce sont eux qu’il faut juger.

Quant au meurtrier d’Inès, il est toujours en fuite. On a combien d’enquêteurs sur le coup ? Allo ? Vous avez demandé la police ?

 

 

De 2017 à2019, la France arrive péniblement à expulser 11 Afghans par an...

 

L’État ne protège plus que les oligarques

 






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1 Commentaire

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  • #3564404
    Le 26 septembre à 22:02 par Au-delà du seuil
    Inès Mecellem, poignardée par l’État policier

    Et pourtant, l’Afghanistan semblait partir du bon pied au début des années 70 avant que les USA veuillent en faire un Vietnam pour les URSS. Les Usa et, avant eux, leurs précurseurs les anglais, comme aujourd’hui leur excroissance cancéreuse, auront vraiment été une plaie pour l’Humanité.

     

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