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Jeffrey Dahmer, John Wayne Gacy : Netflix nous envoie-t-il un message homophobe ?

Avec sa fiction sur Dahmer en 10 épisodes et son docu sur Gacy en 3 opus, Netflix a frappé sans le savoir un grand coup dans le woke.

 

Nous avons déjà évoqué ici la série sur le tueur en série Jeffrey Dahmer, qui draguait des homos dans les clubs de Milwaukee pour les exécuter ensuite chez lui, après les avoir drogués (au rohypnol ?, ce n’est pas dit), leur avoir troué la tête à la perceuse (trépanation) pour y verser de l’acide. Une sorte de scientifique, quoi. La version française de la bande-annonce est atroce, on mettra celle de Gacy en VO.

 

 

John Wayne Gacy, lui, ramassait des jeunes hommes, fugueurs et homos, à la gare routière (Greyhound) de Chicago, les amenait chez lui, et jouait au docteur Mengele avec, mais jusqu’au bout. Désolés pour ceux qui n’ont pas vu les deux séries, mais il faut bien qu’on bouffe.

La particularité de Dahmer & Gacy, c’est l’homosexualité morbide. Ils étaient homos, bien sûr largement refoulés – dans les années 60-70 ça plaisantait pas avec le sujet –, ce qui ne les empêchait pas de pratiquer. C’est justement ce qui nous intéresse : la communauté gay, qu’elle soit américaine ou française, réagit généralement avec promptitude et hystérie dès qu’il s’agit de ses ouailles.

De ce fait, l’homosexuel est aujourd’hui intouchable : c’est comme s’il était bon, par nature. Or, jeff et John nous prouvent que non. Les défenseurs de la Communauté diront que c’est parce que leur homosexualité a été empêchée qu’ils ont été violents, et c’est peut-être vrai. Mais dans ce cas, comment expliquer que la majorité des homos plus ou moins refoulés soit non violents ? À moins que ces derniers ne soient violents avec eux-mêmes, quelle que soit la violence de leur entourage...

 

 

Bref, on n’a pas entendu les sempiternels Fogiel et autres Beaugrand, qui nous vantent la GPA à longueur de journée, monter au créneau pour agonir les tueurs d’homos, des homophobes puissance 10. Jeff & John pratiquaient une forme d’homosexualité, tout en haïssant les homos qu’ils rencontraient, et/ou la part d’homosexualité en eux. Mais eux avaient le droit, visiblement. On en arrive à notre loi intracommunautaire numéro un : seul un homo a le droit d’être homophobe. On pourrait par extension dire : seul un juif a le droit d’être antisémite.

 

 

En comparant le doc et la série, une chose a éveillé notre curiosité : dans le cas de Dahmer, la police a été en dessous de tout, probablement parce que Dahmer ne se tapait que des Noirs. Jeunes, noirs, pauvres, le combo suffisait dans les années 80 (Jeff a tué de 1978 à 1991) pour que la police s’en foute comme de sa première bavure. Pourtant, ça crevait les yeux que ce dingue s’envoyait des mecs qu’on ne revoyait plus, que le personnel des clubs ou des bars gays (certains l’ont foutu dehors) ne revoyait plus. Les flics locaux, alertés par la voisine de Jeff, qui sentait qu’un truc ne tournait pas rond à travers la ventilation, a téléphoné 40 fois au commissariat, qui l’a prise pour une emmerdeuse.

De l’autre côté, chez Gacy, les flics de Chicago ont tout de suite senti qu’un truc ne tournait pas rond, car Gacy embauchait uniquement des blondinets dans son entreprise de travaux publics, soi-disant pour leur apprendre le métier, et ce con essayait de les attraper ! Quand il y arrivait, comme il n’assumait pas d’être un gros gay (115 kilos), il les supprimait. On ne donnera pas de détails scabreux, ce n’est pas l’objet de cet article : il s’agit de la mansuétude de la Communauté quand les crimes sont homos–homos, et non pas hétéros–homos. On se demande même si à deux, Jeff & John n’ont pas tué plus d’homos que tous les hétéros homophobes sur la même période dans la même région (Milwaukee est à 135 km de Chicago) !

On notera une dernière chose : quand un hétéro assassine un homo, c’est sa sexualité qui est immédiatement mise en avant, ce qui fait presque automatiquement de l’acte criminel un crime homophobe (avec des circonstances aggravantes, donc). Or, le mobile n’est pas forcément 100 % sexuel, il n’est pas forcément le seul, ou déterminant. Mais il n’y a pas assez – heureusement – de crimes hétéros–homos pour en tirer des stats pertinentes. Cela devrait rassurer les gays.

Sans vouloir faire d’humour facile, on attend de pied ferme le premier crime entre transgenres pour savoir comment va réagir la Communauté. Elle risque d’être divisée...

 

Comme prévu, sur E&R :

 






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54 Commentaires

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  • #3043412

    J’ai vu la série. Ca chouine beaucoup... c’est fatigant...

     

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  • #3043450

    J’avais lu une longue analyse de Hervé Ryssen qui remettait en cause cette image de l’homosexuel comme étant à priori quelqu’un de foncièrement bon et presque une victime de la société ambiante. Hors rien n’est moins vrai. Que ne fut pas ma surprise de lire que la grande majorité des tueurs en série était, du moins jusqu’à maintenant, des homosexuels. On pourrait aussi ajouter que la grande majorité de pédophiles sont en fait des homosexuels. Un lien tellement flagrant que même un journaliste connu aux States (Glen Greenwald) en avait parlé publiquement. D’ailleurs dans le processus de normalisation de la pédophilie bcp d’Etats ont rabaissé l’âge de consentement entre jeunes et adultes à 14 ans. C’était une mesure qui avait été prise après avoir constaté que c’était tjs les homosexuels qui tombaient dans le panneau pour fait de moeurs avec toutes les conséquences que ça pouvait avoir dans leur vie personnelle et donc jugé comme étant discriminatoire envers la communauté sodomite.

     

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  • #3043484

    Au contraire. Dans Dhamer, c’est le Blanc qui est le monstre. Pas l’homosexuel ! La mise en scène montre justement que les noirs sont "encore" victimes des blancs. Donc non, le message de Netflix est comme d’habitude anti-blanc et "homo-phile" et nullement homophobe. La série est chiante de platitudes malgré le bon jeu de l’acteur.

     

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    • J’ai eu le même sentiment, ils y font plusieurs fois référence. On oubliera l’insistance du " i love you " en langage des signes...
      Je trouve que Dahmer contrairement à beaucoup d’autres tueurs en série reste "sincère", il attend qu’une chose, c’est d’être libéré (la mort) de sa "noirceur".

       
  • #3043535

    Tout commence par "ne plus consommer leurs merdes". Le culte de la décadence et des psychopathes, à leur image, c’est la culture à une jambe...

     

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  • #3043775

    Alors dans la catégorie "Apologie de l’ultra violence", car c’est de cela dont il s’agit, cette semaine nous avons les "serial killers" sur Netflix. Oui mais c’est bien joué, il y a du budget, c’est bandant. C’est pour ça que le goy va aimer, le goy est con. Moi, c’est comme le cinéma "français", il n’y a aucun risque que je regarde leurs bouses politico-sournoises, même gratuitement. Je "vomis" sur Netflix, qu’importe le thème abordé.

     

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  • Faire une fiction sur ce type d’individus ...
    Leur fournir la popularité qu’ils espèrent tant une fois attrapés, même post-mortem...
    Assécher la soif des penchants morbides du commun ...
    Ces séries qui deviennent des cartons ...

    Non ,en réalité, il faut vraiment que les sociétés soient viscéralement folles, mortellement malades, pourries dans leurs tréfonds ...
    Finalement, les sociétés sont à l’image de ces êtres, quasi-secrètement adulés.
    Alors , au fond, rien d’étonnant.

     

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  • #3043865
    Le 9 octobre 2022 à 01:17 par au delà du réel
    Jeffrey Dahmer, John Wayne Gacy : Netflix nous envoie-t-il un message (...)

    Un truc que ne dit pas Netflix, les femmes pensent que les gays sont inoffensifs, pire, elles les préfèrent aux hétéros, leurs pardonnent toutes leurs exubérances, leurs pardonnent d’être des camés, de baiser devant leurs fenêtres, bref leur pardonne car ils sont comme elles rêveraient d’être.
    On a tous un ami gay, le mien c’est le plus gros camé de Paris, toute l’intelligentsia dépravée se retrouve chez lui, il est psychanalyste.
    Les gens l’appellent et payent pour se pleindre à lui de leur vie de cons.
    Depuis qu’il a compris qu’il me baisera pas même en me filant ghb et métamphétamine et en me payant le resto quand il me croise , il se méfie de moi, comme tout les gens de ce quartier de fils de putes.
    J’ai beau être plus beau que la moyenne humaine physiquement et spirituellement, et m’en en ennorgueullir face aux têtes de merde, je suis pas un enculé, et ça les gays et les femmes ont toujours du mal à le comprendre.
    Ça me rapporte rien certes, mais ca me permet déjà d’avoir des choses à dire avant de quitter ce monde de merde.

     

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    • #3044027

      "elles les préfèrent aux hétéros"

      Ce n’est pas tout à fait correcte ce que tu dis là. Le problème avec les femmes c’est qu’à partir d’un certain âge, elles n’ont plus que très peu de copines. Tu ne verras jamais être une femme qui a des enfants ou un jules être copine avec quelqu’un qui n’en a pas. Toujours pour cette histoire de concurrence et le fait de se sentir menacée comme l’explique si bien l’auteur dans ce livre bidon Le journal de Bridget Jones. Mes trois soeurs ont tous un pédé comme copain intime ; ce ne sont pas nécessairement des pédés mais bon c’est des "hommes" qui aiment parler au sujet de tout et de rien pendant des heures comme des femmes donc pour moi ça revient au même. Et puis bon il faut dire aussi que ça change un peu. Ma belle soeur a une pédale qui travaille dans son salon de coiffure. Autant être franc que le type il amène de l’ambiance et les femmes sont toutes folles de lui. Je soupçonne même que ce type surjoue un peu son côté pédale parce que c’est exactement comme ça (la façon exubérante) que les gens s’attendent qu’il se comporte. Je ne crois pas que les jeunes filles maghrébines ou noires préfèrent les pédales aux hétéros.

       
  • J’ai lu pas mal de récits sur les "tueurs en série". Un des dénominateurs communs de ces histoires, c’est très (trop) souvent les INCROYABLES lacunes de la police, les enquêtes bâclées, les non-enquêtes.... Quand le tueur se déplace d’un état ou d’un département à l’autre, et/ou n’a pas de mobile direct, ça n’arrange pas les choses.
    Les séries policières de fiction comme NCIS ou que sais-je, c’est du 100% pipeau.
    D’un autre côté quand on connait le quotidien des policiers chez nous (enquêter prend du temps et de l’argent), et l’inanité de certaines décisions hiérarchiques, on comprend.
    Relisez l’histoire de Guy Georges, de Patrice Alègre...

     

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  • #3044233

    On avait eu le transgenre dans le Silence des Agneaux, qui tuait des femmes pour s’emparer de leur peau et se travestir lui-même en femme. Un film qui pourrait se faire "cancel" de nos jours, pour homophobie/transphobie.

     

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  • #3062239
    Le 12 novembre 2022 à 09:24 par Palm Beach Post : "Cult !"
    Jeffrey Dahmer, John Wayne Gacy : Netflix nous envoie-t-il un message (...)

    "Mais eux avaient le droit, visiblement."

    pas sûr qu’ils aient si bien vécu

    dahmer a été tué en prison, par un autre détenu
    perforé multiplement par une arme de fortune, c’est craignos

    c’est une vie de merde
    pis, gacy, il était gros, il suait, c’était un gros porc, une merde ambulante :
    donc, ceux qui l’ont suivi, ils savaient où ils allaient
    les victimes ne sont pas forcément innocentes

     

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