Et en prime c’est un libertarien radical se revendiquant surtout de l’école autrichienne d’économie, à distinguer de l’école de Chicago (incarnée par Milton Friedman) par de très nombreux aspects à la fois théoriques et pratiques.

Il a récemment fait un tweet à la gloire de Murray Rothbard (qui est d’une certaine manière le point final théorique de l’école autrichienne, ou presque). Beaucoup de lecteurs de E&R seraient agréablement surpris de bon nombre des analyses très subversives de Rothbard (un "ultra-libéral juif" ça fait partir sur quelques présupposés).

Je suis absolument confiant pour l’Argentine.
Oui, le libéralisme pur, sans capitalisme *de connivence*, ça fonctionne.

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Et pendant que le Milei fait son show grotesque à Jérusalem, au Salvador les élections se muent en farce tragique.
Toujours aucun résultat officiel. Il n’y aura jamais de résultat acceptable car tout serait à refaire.
Aujourd’hui on annonce le décès en prison de l"agent double" Muyshondt (oedème pulmonaire...), ennemi de Bukele et emprisonné arbitrairement depuis plusieurs mois.
Silence radio des Zemmouriens et autres identitaires (et des gros médias occidentaux, sauf erreur de ma part), admirateurs du "dictateur cool" Bukele. Avec Netanyahou, il leur sert de modèle pour réprimer les méchants terroristes.
Ces élections sont importantes car une grande partie des électeurs a voté de façon électronique aux États-Unis. La réaction de Washington à cette parodie d’élections augurera de ce qui peut se produire en novembre prochain.

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Nous espérions tous l’avènement d’une politique antimondialiste (Davos) et anti-altermondialiste (BRICS) dans le monde occidental.

Les Argentins l’ont voté.
Et les (alter)mondialistes les ont curieusement laissé faire.

Pour comprendre cette passivité apparente du camp mondialiste, il faut relever que ce camp en ses composantes (mondialistes et alter mondialistes) sont eux mêmes divisés : il y a moins de différence entre Trump et Poutine, qu’entre Poutine et Macron ou Trump et Macron.

Et donc, pour comprendre les divisions internes (par leur opposition apparente) des deux camps mondialistes opposés (tous deux veulent la domination, l’une centralisée, l’autre confédérale ou multipolaire), il faut aller chercher l’ADN idéoloqique de Javier Milei, "unique David contre tous".

Or, cet A.D.N. n’est pas économique car l’économie n’est pas "une idéologie" mais "une cuisine". Oui, Javier Milei est un libéral au delà de Friedman et/ou de l’école autrichienne. Mais une recette ne fait pas un bréviaire

Son idéologie politique est celle du christianisme : du Décalogue comme feuille de route politique économique et sociétal.
C’est ce qui l’oppose aux mondialistes , tous fils spirituels de l’Humanisme de la Renaissance dont la feuille de route est un antichristianisme militant.

Javier c’est Saint Augustin et Saint Thomas d’Aquin.
Et les mondialistes, Erasme et Machiavel.

A quoi reconnait-on un mondialiste d’un Décaliste chrétien ?

 Le mondialiste reconnait tout devoir à l’Etat et rien à Dieu et donc donne tous ses droits à l’Etat et aucun à Dieu qu’il oublie méprise ou ignore.

 le Décaliste chrétien reconnait tout devoir à Dieu jusqu’à sa naissance et rien à l’Etat si celui ne reconnait pas Dieu et donc remet tous ses droits dans les mains de son Créateur et aucun à l’Etat qu’il méprise et ligote.

Le discours de Javier à Davos, est le seul à avoir présenté son programme "au nom de notre Créateur" : c’est une rupture avec 5 siècles d’humanisme, dont le mondialisme est le rejeton obligé .

Depuis Saint Augustin et Gaume, il n’y a que 2 Cités : le Christianisme et le paganisme antique.

L’Humanisme, sa fille la Révolution, son petit fils le mondialisme, sont des tentatives de destruction du christianisme et de réssurection du paganisme antique où l’Etat est dieu et l’Homme sa chose.

Alors que dans le Christianisme, l’Homme est Fils de Dieu et l’Etat sa chose.

C’est bien au delà de l’Ecole autrichenne : c’est proprement contre révolutionnaire.

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Tout d’un coup les médias s’interessent à l’Argentine et livrent en pâture Milei.
Comme un seul homme, les idiots utiles répètent sans nuance les médias menteurs.

Certes Milei est un personnage que les médias nous décrivent comme fantasque mais ce n’est pas lui qui a foutu dans la merde l’Argentine.

Ne nous moquons pas trop car l’Argentine a appliqué nos méthodes françaises : politique electoraliste visant à acheter les voix des profs, ferroviaire, etc etc.
Ainsi l’alliance du capital là aussi investi dans des monopoles, des boomers argentins, des bobos et des fonctionnaires ont complétement coulé le pays tout en se sauvant eux mêmes.

L’arrivée de Milei n’est pas un miracle mais la revanche des jeunes et des "Gilets Jaunes" argentins !

Les tribulations de Milei à Washington sont pour s’assurer une bouffée d’air du FMI, quand à ses soutiens à l’Ukraine ou à Israel c’est une posture.
Buenos Aires c’est loin de nous et encore plus de Kiev.

Les gesticulations diplomatiques de l’Argentine, tout le monde s’en fout ! Ce pays est ruiné depuis 40 ans.

Par contre, la voie qu’il emprunte est la seule pour donner un espoir à sa population jeune.
Avant de regarder la paille dans l’oeil de Milei on devrait plutôt regarder la poutre dans le nôtre !

Si vous n’êtes pas convaincu, prenez le train en France et voyez comment malgré les milliards ce que sont devenus nos gares et notre personnel de la SNCF... On les dérange ! D’ailleurs comme les 9/10ème des fonctionnaires.

Et puis qui serait contre la suppression du Ministère de la Culture ?

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Julian Calfuquir, devoir se taper ce Che Guevara de pacotille fut pénible pour tout le monde, y compris pour X.M.

70 ans que l’Argentine est en chute libre, et bien entendu, c’est la faute au capitalisme. C’est comme le Vénézuela, Chavez allait sauver le peuple en utilisant l’argent du pétrole. Maintenant, Maduro est obligé de verrouiller les élections parce que il n’y a même plus assez d’argent pour acheter le vote des pauvres.

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Julian Calfuquir est pour le peuple et pour la démocratie, sauf si le peuple vote mal.

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L’Argentine a eu son Maradona avec la "main de dieu" qui l’a hissée championne du monde de foot .
Avec Javier Miléi c’est avec la "main lourde" que le peuple argentin va devoir une fois de plus écrire sa triste histoire .

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