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L’Irak est totalement détruit par l’invasion et l’occupation

« C’est avec une grande fierté – et une fierté durable – que vous quitterez ce pays d’entre les fleuves », a déclaré le ministre américain de la Défense, Leon Panetta, à l’adresse de ses soldats lors de la cérémonie d’adieu qui s’est déroulée à Bagdad le 15 décembre 2011.

Et Panetta, ancien patron de la CIA, d’ajouter que « la guerre en Irak a bien valu son coût énorme en sang et en argent ». Un récapitulatif s’impose.

Au moins 31 pour 100 du million cinq cent mille soldats environ qui rentrent de la guerre en Irak souffrent de dépression ou de trouble de stress post-traumatique, lesquels influencent de façon très négative leur travail, leurs relations et leur existence familiale.

C’est ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs de l’armée américaine. Tant en 2009 qu’en 2010, un plus grand nombre de soldats américains sont morts de suicide que lors des combats. Cela en valait-il vraiment la peine ?

Le déclin de l’empire américain

Le 18 mars 2003, ECAAR (EConomists Allied for Arms Reduction – Économistes unis pour la limitation des armements) rédigeait un pamphlet contre le déclenchement d’une guerre unilatérale en Irak.

Le texte était signé par plus de deux cents économistes américains, dont sept lauréats du prix Nobel et deux anciens présidents du Comité des conseillers économiques de la Maison-Blanche.

Ce texte constituait la base d’une annonce publiée dans le Wall Street Journal. En voici quelques extraits :

« En tant qu’économistes américains, nous nous opposons à une guerre unilatérale contre l’Irak que nous considérons comme inutile et néfaste pour la sécurité et l’économie des États-Unis et de l’ensemble de la communauté mondiale. »

« (...) Nous doutons que la guerre serve la sécurité et qu’elle n’accroisse le risque d’instabilité future et de terrorisme. Nous pressentons clairement l’immédiate tragédie humaine et les destructions de la guerre, ainsi que la potentialité de dégâts économiques graves pour notre nation et le monde entier. »

« (…) Nous ne croyons pas que cette guerre soit nécessaire pour la sécurité nationale des États-Unis. Une économie saine est nécessaire pour la sécurité des États-Unis et le développement économique pacifique du reste du monde. »

La guerre contre l’Irak est la cause de la crise économique

Cette explication donne une image douloureusement précise de ce qui allait suivre : cette guerre a plongé les États-Unis et le reste du monde dans une crise économique et elle a indiqué clairement les limites de la puissance américaine.

La résistance irakienne contre l’occupation est coresponsable du déclin de l’Amérique tel qu’il fut prédit en 2004 : « Nous figerons les occupants ici en Irak, épuiserons leurs moyens et effectifs et briserons leur volonté de combattre.

Nous les obligerons à investir autant qu’ils pourront voler, si pas plus. Nous perturberons le flux du pétrole volé, puis l’arrêterons de sorte que leurs plans deviendront inutiles. »

Le lauréat du prix Nobel Joseph Stiglitz a calculé le prix de la guerre

Joseph E. Stiglitz, lauréat du prix Nobel et l’un des signataires de la déclaration susmentionnée, a calculé les coûts de la guerre en Irak dans son ouvrage paru en 2008, The Three Trillion Dollar War (La guerre à trois mille milliards de dollars). Il conclut : « Il n’existe pas de déjeuner gratuit, pas plus qu’il n’existe de guerre gratuite.

L’aventure irakienne a gravement affaibli l’économie américaine et la misère va bien plus loin que la crise des hypothèques. On ne peut dépenser 3.000 milliards de dollars – oui, 3.000 milliards de dollars – dans une guerre ratée à l’étranger sans en ressentir la douleur dans son propre pays. »

Stiglitz décrit ce qu’on pourrait payer avec ces milliards de dollars : 8 millions d’habitations ou 15 millions d’enseignants, les soins de santé pour 530 millions d’enfants pendant un an, des bourses universitaires pour 43 millions d’étudiants. Ces 3.000 milliards de dollars résoudraient le problème de la sécurité sociale de l’Amérique pour un demi-siècle.

En ce moment, dit Stiglitz, l’Amérique consacré 5 milliards de dollars par an à l’Afrique et se fait du mouron parce qu’elle est sur le point d’y être supplantée par la Chine : « Cinq milliards de dollars, cela représente en gros 10 jours de guerre. Cela vous donne une idée du gaspillage de moyens ! »

Cela s’aggrave encore

« Maintenant que les États-Unis vont mettre un terme à la guerre en Irak, il s’avère que notre estimation de 3.000 milliards de dollars (couvrant aussi bien les dépenses publiques pour la guerre que l’impact plus large sur l’économie américaine) était bien trop basse.

Ainsi, les coûts du diagnostic, du traitement et des compensation des vétérans handicapés se sont révélés plus élevés que nous ne nous y étions attendus », écrivait Joseph Stiglitz le 3 septembre 2010 dans The Washington Post.

Encore plus dramatiques sont les conséquences pour le Moyen-Orient même. Un rapport publié par le Strategic Foresight Group en Inde, dans un ouvrage intitulé Les coûts du conflit au Moyen-Orient, a calculé que, ces vingt dernières années, les conflits dans la région ont coûté aux pays et aux habitants 12.000 milliards de dollars (!).

Le rapport indien ajoute que le Moyen-Orient « a consacré un montant record aux dépenses militaires des vingt dernières années et qu’il est considéré comme la région la plus armée du monde ».

Imaginez que ce montant soit consacré au développement des régions rurales et des infrastructures urbaines, des barrages et des réservoirs, de la désalinisation et de l’irrigation, du reboisement et des pêcheries, de l’industrie et de l’agriculture, de la médecine et de la santé publique, du logement et des technologies de l’information, des emplois, de l’intégration équitable des villes et des villages et aux réparations des dégâts de la guerre au lieu de produire des armes qui ne sèment que la destruction.

Les conséquences dramatiques de la prétendue « démocratie florissante » pour l’Irak

L’argent de la guerre du contribuable américain a non seulement ruiné l’économie américaine et plongé le reste du monde dans une crise économique, il a aussi anéanti une nation souveraine qui ne souhaitait aucunement faire partie du « Nouvel Ordre mondial ».

La situation dramatique qui règne en Irak dément de façon criarde les échos positifs du « progrès en Irak » tel que le présentent les mass media.

Pour le contrôle de la perception par l’Américain moyen de la guerre en Irak, le ministère de la Défense a payé à des entrepreneurs privés américains jusqu’à 300 millions de dollars dans les années 2009-2011 pour la production d’informations et de programmes de distraction dans les médias irakiens et ce, dans une tentative de présenter une image sympathique à la population locale afin que celle-ci soutienne les objectifs américains et le gouvernement irakien.

La désinformation, une arme stratégique de la guerre

« Cette année, les dépenses en public relations du Pentagone censées ‘rallier les cœurs et les esprits’ tant au pays qu’à l’extérieur, s’élèveront à 4,7 milliards de dollars au moins », communiquait en 2009 la Fondation Nieman pour le journalisme à l’Université de Harvard, se demandant où se situe exactement la frontière entre information et propagande.

Le public n’est pas censé être mis au courant de tous les méfaits de la machine de guerre américaine et la désinformation se diffuse à grande échelle pour être avidement reprise par un appareil médiatique ami.

« Il est essentiel aussi essentiel pour le succès du nouveau gouvernement irakien et pour les troupes américaines de communiquer efficacement avec notre public stratégique (c’est-à-dire le public irakien, panarabe, international et américain) que de recevoir un large soutien dans nos thèmes centraux et nos informations », disait l’annonce de recrutement d’une équipe de 12 entrepreneurs civils en Irak.

Une catastrophe humanitaire encore jamais vue

Le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), António Guterres, a constaté que la guerre de l’Irak est le conflit le plus retentissant au monde, mais également la crise humanitaire la moins connue. Examinons donc quelques-uns des « résultats » destructeurs de cette guerre et de cette occupation de ce même Irak que l’élite américaine qualifie de « démocratie florissante » :

.1,45 million de victimes. Le nombre est choquant et dégrise. Il est au moins dix fois plus élevé que la plupart des estimations citées dans les médias américains, mais il s’appuie sur une étude scientifique portant sur les morts irakiens par violence suite à l’invasion de mars 2003 dirigée par les États-Unis ;

.la mortalité infantile irakienne a augmenté de 150 pour 100 depuis 1990, lorsque, pour la première fois, les Nations unies ont imposé des sanctions ;

.en 2008, 50 pour 100 seulement des enfants en âge de fréquenter l’école primaire allaient en classe, contre 80 pour 100 en 2005 ;

.en 2007, l’Irak comptait 5 millions d’orphelins, selon les statistiques officielles du gouvernement ;

.l’Irak compte entre 1 et 2 millions de veuves ;

.d’après des chiffres de l’UNHCR, il y a 2,7 millions d’Irakiens expatriés et 2,2 millions de réfugiés, surtout dans les pays voisins. Un Irakien sur six a quitté son pays. Le Croissant-Rouge irakien estime que plus de 83 pour 100 des expatriés irakiens sont des femmes et des enfants, dont la majorité de moins de 12 ans ;

.on estime que 8 millions d’Irakiens ont besoin d’aide humanitaire ;

.70 pour 100 des Irakiens n’ont pas accès à l’eau potable. Le taux de chômage est officiellement de 50 pour 100 et, officieusement, de 70 pour 100. 43 pour 100 des Irakiens vivent dans une pauvreté profonde. 4 millions de personnes souffrent d’un manque de nourriture. 80 pour 100 des Irakiens n’ont pas accès à des équipements sanitaires décents ;

.60 pour 100 seulement des 4 millions de personnes dépendant de l’aide alimentaire ont accès aux rations distribuées par le Système de distribution publique (PDS) contre 96 pour 100 en 2004 ;

.l’Irak n’a plus d’argent pour le paiement des indemnités aux veuves, les plantes servant dans l’agriculture et autres programmes pour les pauvres, a déclaré le président du Parlement, le 21 novembre 2010, et ce dans une des nations les plus riches en pétrole de la terre ;

.diverses minorités confessionnelles irakiennes (chaldéens, orthodoxes syriens, chrétiens assyriens et arméniens, communautés yezidi et mandéennes) courent le risque d’être éradiquées parce qu’elles sont confrontées à des niveaux inouïs de violence, d’après un rapport de Minority Rights Group International ;

.d’après un rapport d’Oxfam, 33 pour 100 des femmes n’ont pas reçu la moindre aide humanitaire depuis 2003 ; 76 pour 100 des veuves n’avaient pas reçu la moindre pension ; 52 pour 100 étaient au chômage ; 55 pour 100 s’étaient expatriées depuis 2003 et 55 pour 100 avaient été victimes de violence(s) ;

.des années d’instabilité et de guerre ont fait qu’entre un et deux millions de femmes sont chefs de famille (FHoH) en Irak : veuves, divorcées et soignante de leur époux malade. À peine 2 pour 100 de ces femmes chefs de famille travaillent régulièrement, selon l’Organisation internationale de la migration (OIM).

Prendre la vie à des personnes innocentes est devenu une composante de la vie quotidienne.

Dirk Adriaensens

Dirk Adriaensens est le coordinateur de SOS Iraq et il est membre du BRussells Tribunal. Entre 1992 et 2003, il a dirigé plusieurs délégations en Irak afin d’y observer les effets des sanctions. Il est également coordinateur de la Global Campaign against the Assassination of Iraqi Academics (Campagne mondiale contre l’assassinat d’universitaires irakiens).

 






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7 Commentaires

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  • #77866
    Le 24 décembre 2011 à 00:54 par Arsonist
    L’Irak est totalement détruit par l’invasion et l’occupation

    Encore un génocide que ces messieurs les députés français vont pouvoir reconnaitre...
    Sauf que ce n’est pas possible quand il est perpétré par leur maitre. Paradoxalement, ils commettent eux-mêmes la négation d’un génocide... (ça leur va bien de donner des leçons de morale au monde entier)


    Plus sérieusement, ce bourbier était inévitable pour l’Empire des USA.
    Ne pas faire la guerre à l’Irak aurait donné lieu à une situation encore plus néfaste pour lui. Car, comme je l’ai appris de l’interview de Bernard Cornut, l’Irak était en passe de dominer le marché mondial du pétrole. Ceci une perspective intolérable pour les grandes puissances financières privées qui veulent dominer le monde (surtout pour les sept sœurs) et pèsent lourdement sur la politique des USA.
    De plus, cela rejoint les intérêts du secteur militaro-industriel US qui a besoin que le pays fasse continuellement tourner la machine de guerre pour faire prospérer ses propres intérêts, quitte à endetter et à saigner le peuple des USA.
    Pris dans ces logiques de fuite en avant à la dynamique prédatrice, les USA ne pouvait donc pas éviter de tomber dans ce bourbier.


    On verra bien si cette guerre n’a fait que retarder l’effondrement de l’Empire des USA, et avec lui, bon nombre de ses alliés, des suiveurs majoritairement Occidentaux.
    Ou bien alors, fidèle à sa logique, une nouvelle guerre essentielle à sa survie se prépare.

     

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    • #77903

      " Plus sérieusement, ce bourbier était inévitable pour l’Empire des USA. Ne pas faire la guerre à l’Irak aurait donné lieu à une situation encore plus néfaste pour lui. "
      Il n’y a rien de moins vrai. Ils auraient pu pratiquer le commerce et la diplomatie ( s’ils avaient eu les compétences et l’esprit ) et revoir leur politique énergétique au lieu de construire des grosses bagnoles et des villes étalés comme des bouses, sans un commerce de proximité - Là, ils ont tout perdu et ils deviennent complétement fous. L’insurrection gronde à de nombreux endroits et il se pourrait que des ateliers de confection clandestin fabriquent des guillotines en douce.
      L’art de la guerre , c’est justement de ne pas la faire. Sauf le hold-up de leur démocratie par les mages lubriques, je ne comprends pas ce qui les a poussé dans cette folie.

       
    • #78060

      Assez d’accord avec V.On a pas le choix quand on refuse de se remettre en cause et de tout faire pour conserver un pouvoir prédateur et absolu qui nie l’humanité.Que cette guerre soit à l’origine de la crise économique ne m’étonne pas au vu des chiffres terrifiant que cet article dévoile.Arsonist a raison de mettre en paralelle le génocide irakien et le cynisme de ceux,sarkozy en tete,qui criminalisent le droit de penser en toute conscience sur des documents historiques sujets à débat.Je pense que celà est en voie d’éffondrement,le mensonge au sens large va se retourner contre lui-meme.Mais à quel prix ?

       
    • #78081
      Le Décembre 2011 à 15:23 par Arsonist
      L’Irak est totalement détruit par l’invasion et l’occupation

      Et je maintiens qu’il n’y a rien de plus vrai dans ce que je dis !
      Tu omets complètement la nature prédatrice de cet Empire. C’est à partir de là que tout ton raisonnement est bancal.
      Tu fais comme si ce pays pouvait du jour au lendemain renier un siècle de tradition politique, ou plutôt, se défaire du “gouvernement profond” qui le parasite.


      Piégé par ses contradictions internes, la guerre est vitale pour la prospérité et l’hégémonie mondiale de ce pays, mais celle d’Irak-Afghanistan est celle de trop pour ses capacités à prédominer sur le monde. Sans doute que c’est la principale raison qui fait que tout empire décline un jour.
      Et le fameux Empire dont on parle est un très mauvais élève ! Inutile de l’associer aux préceptes de Sun Tzu.


      Économiquement, la guerre impose déjà des produits de consommation, il existe tout un marché autour de la présence des USA dans les régions occupées, pour le plus grand bonheur des multinationales... On parle souvent du coût de cette guerre mais pas de sa rentabilité ! Combien de barils de pétrole ont été volés ?
      Tandis que la coopération commerciale avec un allié a l’inconvénient de se rendre en partie dépendant de son partenaire, dans ces conditions, cela rend plus difficile la tâche d’asservir une nation souveraine. Et je vois mal le complexe militaro-industriel se convertir en fabrique de bonbons...
      Alors tu vas peut être me rétorquer que la guerre économique a fonctionné avec les pays d’Europe pour les asservir durant ces 60 dernières années. Mais bon, tout de même après deux guerres mondiales (en fait Européennes) dont les USA ont été les grands vainqueurs, et puis, la proximité culturelle a facilité la fusion culturelle, économique, politique, ect.
      Mais avec le monde arabe et asiatique ce n’est pas du tout la même chose, la façon de pensée est différente, surtout que l’Islam est probablement le dernier rempart spirituel au monde capitalo-sataniste. (?)


      De plus, comment les USA auraient pu empêcher l’Irak de Saddam de dominer le marché mondial du pétrole ?!
      Mis à part la manière forte, la guerre, l’occupation, la pendaison du dirigeant, le massacre des indépendantistes...


      Je m’arrête là, mais il reste encore tout un tas d’arguments pouvant étayer mon assertion selon laquelle, cette guerre était inévitable pour ces impérialistes ! (je précise qu’ils se situent au-dessus de toutes les nations Occidentales, les USA n’étant que le fer de lance)

       
  • #78019

    un autre genocide qui passera sous silence comme l’Ukraine et dont le revisionisme sera de mise et tolere voir meme obligatoire pour contredire les faits que l’on aura sous les yeux, et ou l’on sera accuse de negationisme par des bhl si on proteste contre le negationisme sioniste que l’on nous forcera a avaler comme des oies comme a chaque genocide dont ils sont les initiateurs.

     

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  • #78040
    Le 24 décembre 2011 à 13:44 par chahine
    L’Irak est totalement détruit par l’invasion et l’occupation

    L esclave sioniste Obama ose parler d Etat stable et libre

     

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  • #78161

    à part les pour les nazis,les massacres,la barbarie,les génocides,les crimes contre l’humanité,le tribunal de lahaye c’est pour les métèques,les sauvages des savanes,ou les mauvais blancs trop slaves.
    pour le cas de l’irak et les autres pays renvoyés au moyen-age ce ne sont que les malheureuses conséquences de la guerre qu’on appelle souvent conflit ,comme si c’était un équilibre de forces et de provocation de part et d’autre. la vérité c’est plutôt : agression et résistance

     

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