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L’art de prendre le citoyen pour un benêt

Depuis que la Social Security Administration a publié un avis comme quoi elle procédait à l’achat de 174 000 munitions à tête creuse, les articles foisonnent sur les intentions réelles de l’administration fédérale américaine.

Nous publierons un document en fin de mois (en deux parties), tout particulièrement centré sur ce qu’il y a derrière la vitrine présentée par Barack Obama et ses séides.

Mais revenons au sujet du moment. En quoi l’achat de munitions tueuses se justifie-t-il pour un organisme dont les prestations sont avant tout d’ordre social ? Quel rapport avec les handicapés, les malades, les enfants, etc. ? D’aucuns avancent que l’administration américaine se prépare à une guerre civile. Cela semble logique sans que l’on doive nécessairement parler de "conspiration".

Dans le monde du politiquement correct, il faut tout gober et si vous posez des questions légitimes, vous êtes immédiatement étiquetés de "complotistes".

Du fait des questions soulevée, l’organisme social a publié quelques explications sur son site web. Les balles ne sont pas destinées à liquider des personnages âgées qui s’aperçoivent ne plus rien avoir comme aides sociales (et dont les retraites ont fondu comme neige au soleil dans le grand casino boursier), mais aux agents de la sécurité sociale chargés d’enquêter sur les fraudeurs ! Et combien y a-t-il d’agents ? Moins de 300… soit moins de 600 munitions par agent… de quoi faire des cartons le week-end dans les arrières cours… Oui, c’est sur les champs de tirs que la plupart de ces balles seront "consommées"

A cause de la crise de nombreux organismes vont devoir s’adapter au monde dangereux généré par les magouilles de Goldman Sachs et Cie.

Cela dit, il y a quelques semaines, la National Oceanic and Atmospheric Administration a aussi fait des emplettes de munitions tueuses pour une quantité donnée de 46 000. Il y aurait eu des erreurs d’écriture…

 






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14 Commentaires

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  • #217712
    Le 9 septembre 2012 à 00:40 par Yang
    L’art de prendre le citoyen pour un benêt

    Le journaliste d’infowars dans la vidéo sur le sujet, ne parlait-il pas plutôt de millions de cartouches achetées au travers des différents organismes ?

    Ou alors c’était une erreur de traduction dans les sous-titres, plus une erreur d’audition de ma part...

     

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  • #217720
    Le 9 septembre 2012 à 01:00 par Qwerty
    L’art de prendre le citoyen pour un benêt

    Ce ne sont pas seulement 146 000 balles dum dum (interdites en cas de guerre car particulièrement destructrices...) qui ont été achetées, mais un total d’environ 1 400 000 000, principalement par le DHS, soit à peu près 5 balles par citoyen américain, femmes et enfant compris...

    http://www.infowars.com/dhs-to-purc...
    Il semble que ceux qui contrôlent les US se préparent à une confrontation avec les citoyens, qui eux aussi sont armés, et pas que d’un simple fusil de chasse...

    Heureusement, il semble que la crise fera s’effondrer l’édifice totalitaire avant que le sang ne coule trop.

     

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  • #217726
    Le 9 septembre 2012 à 01:19 par matrix le gaulois
    L’art de prendre le citoyen pour un benêt

    Le droit pour tout Américain a avoir une arme n’a pas été adopté pour permettre à la NRA de se faire du fric (à l’époque elle n’existait pas) ou pour tuer des bêtes sauvages, des anglais ou des indiens. Les pères fondateurs, franc-maçons certes, n’étaient pas des incultes pour autant et le petit peuple américain, lui, pour accepter d’affronter les métropolitains anglais (avec qui ils pouvaient avoir des liens familiaux) ne pouvaient se rattacher à la République que contre des gages. Benjamin Franklin ou Patrick Henri ont lu les penseurs grecs et que disaient-ils : tout système finit par se corrompre !
    - La monarchie devient invariablement une tyrannie,
    - l’aristocratie finit tôt ou tard par se métamorphoser en oligarchie
    - et la république en démocratie (ce qu’ils appelaient comme tels, nous l’appellerions, nous, anarchie).
    Et ce gage de confiance entre l’élite franc-maçonne et le petit peuple de pionnier passait par la garantie que celui-ci aurait le droit de défendre ses libertés si l’aristocratie républicaine dégénérait en une dictature de l’élite politique sur le petit peuple.

    La liberté de détenir et de porter des armes est la manifestation physique du droit du petit peuple à l’insurrection, droit qui a même été reconnu dans notre constitution*.

    En fait, à bien y regarder, l’Amérique est toujours sur la même trajectoire historique :
    - guerre d’indépendance = luttes d’une bande d’idéalistes anglo-franco-hollandais contre la banque anglaise.
    - guerre de sécession = victoire des fédérés...fédéraux...de la banque fédérale sur la partie du peuple américain qui, par son mode de vie, échappait encore à l’industrialisation et au marché.
    - possible guerre civile pouvant éclater aux USA et appréhendée par le pouvoir = guerre du petit peuple grugé contre les banques qui se cachent derrière la FED et le gouvernement fédérale.

    On échappe pas à l’histoire.

    *juste pour dire que, si je l’ai apprécié à une époque, Michael Moore apparaît pour moi désormais comme un abrutit inculte, un con, qui ne mérite pas la popularité qu’il a en Europe. La preuve ? Il n’a jamais été traité d’antisémite, ce qui normalement devrait être le sceau de la résistance.

     

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    • #217791
      Le Septembre 2012 à 07:22 par Igor
      L’art de prendre le citoyen pour un benêt

      « La liberté de détenir et de porter des armes est la manifestation physique du droit du petit peuple à l’insurrection, droit qui a même été reconnu dans notre constitution*. »
      ...
      Serait-il possible que vous m’éclairiez ma triste lanterne, car j’ignore tout de ce point ...
      D’avance, Merci.

       
    • #217815
      Le Septembre 2012 à 09:02 par nanabel
      L’art de prendre le citoyen pour un benêt

      @ Igor

      Je pense que "matrix le gaulois" fait référence à l’article 25 de la constitution française de 1793 : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs".

      Mais comme la constitution française est obsolète, on peut la déchirer et la jeter à la poubelle. Nos représentants ont instauré une nouvelle constitution des peuples européens, qu’ils nomment modestement "Traité de Lisbonne" pour ne pas employer le terme de constitution européenne. C’est ce document maintenant qui fait autorité sur toutes les autres constitutions. Et dans ce document aucun texte, aucun article et pas même une allusion à un quelconque droit des peuples. Il n’y est même pas inscrit la reconnaissance d’un peuple européen, un et indivisible, mais une communauté de peuples. Dans cette constitution, les peuples n’ont que des devoirs et aucun droit !

       
    • #217834
      Le Septembre 2012 à 09:46 par voronine
      L’art de prendre le citoyen pour un benêt

      Il me semble meme que la "constitution de 1793", élaborée dans l’urgence pour faire face aux menaces contre-révolutionnaires et à l’invasion étrangère a prudemment été remise au tiroir et jamais promulguée....

       
    • #217952
      Le Septembre 2012 à 12:57 par nanabel
      L’art de prendre le citoyen pour un benêt

      @ voronine

      Je ne veux pas trop m’avancer, mais il me semble qu’une constitution est promulguée par le simple fait des signataires. Il n’y a pas besoin d’une loi d’application pour promulguer une constitution, elle l’est de fait. Mais peut-être parlez-vous de la démocratie. Effectivement, rien que le mot démocratie faisait pousser des plaques d’urticaire aux républicains de l’époque. L’instauration d’une république leur suffisaient et la démocratie n’était qu’une idée philosophique, parmi d’autres, qui n’était pas à l’ordre du jour. Et comme à l’époque on raccourcissait les corps de manière industrielle, il n’était pas bon de contester une majorité capricieuse.

      Il est à noter que la démocratie n’a jamais été définie, dans aucune constitution française (contrairement à la Suisse), comme régime politique. La république en fait mention sans en donner le sens. La notion de démocratie due attendre la 3è république et le front populaire pour s’imposer comme idéal politique. Peut-être dans une période où les républicains et les royalistes n’avaient plus de raison d’affrontement face aux idées communistes. Et comme je ne suis pas historienne, je peux donc, comme beaucoup de non experts, émettre des analyses farfelues tout à fait personnelles sans subir les foudres des experts, en proposant une réflexion sur le fait que la démocratie française serait une manière de lutter contre le communisme pour faire oublier les différents entre républicains et royalistes à l’aube du XXè siècle.

      En France la démocratie est synonyme d’affrontement entres les républicains qui lavent plus blanc et les républicains qui lavent plus rouge. En terme de régime politique, la démocratie française, reste encore actuellement, un idéal politique. C’est tellement vrai qu’à chaque fois qu’un intellectuel veut donner une définition de la démocratie, il n’a que la référence de la république d’Athènes de l’antiquité pour expliquer ce qu’est une démocratie. Jamais l’intellectuel ne prendra comme exemple la démocratie suisse, par exemple, puisqu’elle en a fait sa propre définition dans sa constitution. En France, nous devons avoir une définition philosophique de la démocratie et pas constitutionnelle. C’est un peu pour cette raison que je n’adhère pas aux idées de monsieur Chouard, qui vante une démocratie au sens étymologique du terme (grecque) sans jamais sortir du démos et du cratos. Cela m’agace quand on parle du démos grec, surtout quand on voit ce que les grecs subissent en ce moment.

       
    • #218072
      Le Septembre 2012 à 16:38 par Bobo
      L’art de prendre le citoyen pour un benêt

      La guerre de Sécession a été instrumentalisée par les Britanniques pour scinder les USA. Ils soutenaient ouvertement le Sud. La France (Napoléon III à cette époque) avait la même politique. L’Empereur a envahi le Mexique pour"récupérer" la Louisiane par le sud. Les Anglais n’ont pas du tout aimé d’ailleurs puisque 6 ans après la fin de la guerre, Napoléon était éliminé. La fin de la guerre a été le déclenchement de la plus phénoménale création de richesses physiques aux USA, toutes les industries de base ont connu le climax de développement jusqu’à la perte de souveraineté monétaire de 1913. En 1929 alors que tous les ouvriers US roulaient en voiture (souvenez-vous des Raisins de la Colère), la misère la plus abominable s’abattit sur le pays.
      Uniquement parce que les USA ne contrôlaient plus leur monnaie. Ne pas oublier qu’Adolf H. a fait le travail inverse, le chômage allemand a ABSOLUMENT DISPARU en deux ans. Derrière toutes les guerres, révolutions, misère, il y a la Banque.

       
    • #218373
      Le Septembre 2012 à 01:16 par matrix le gaulois
      L’art de prendre le citoyen pour un benêt

      @ Nanabel

      Merci de préciser et pour ce qui est de la démocratie. J’apprécie ce que disent des gens comme Chouard lorsqu’ils parlent de la démocratie comme d’un système de tirage au sort & non d’élections, j’apprécie ce genre d’argument parce que c’est peut-être un peu de ça que l’on manque : des petites gens aux affaires. Cependant, je suis d’accord avec la surreprésentation de la démocratie "à l’Athénienne" quand on sait que finalement, les décisions de l’Ekkelesia & de la Boulê ont accouché d’une des premières grande puissance occidentale impérialiste. Les rois se nomment entre eux cousins, les petites gens d’Athènes n’ont que dégoût pour les petites gens de Thèbes ou de Sparte et ont été bien moins diplomates. Peut-être aurait-il mieux valut un despote éclairé.

      @ bobo

      C’est une théorie intéressante sur la guerre de sécession, mais je ne crois pas trop à l’action des anglais dans l’issue de cette guerre (jamais entendu parler d’un pret-bail offert par Londres à Washington dans les années 1860) : déjà les américains (au nord comme au sud) avaient encore un souvenir vivace de l’humiliation de la guerre de 1812 et qui plus est la guerre de sécession s’est suivie par une invasion avortée du canada (les raids fenians) et un soutien assez précoce aux guerres de libération irlandaises (l’Amérique ne pouvant attaquer de front le déjà vieillissant mais encore puissant empire britannique, se contentant ainsi d’achever le démantèlement de l’empire espagnole à Cuba et dans les Philippines).

      Le nord avait tout simplement la puissance industrielle, urbaine, l’appuie des banques & une masse d’immigrants que l’on forçait à s’enrôler dès le débarquement dans le pays de la liberté. Donc beaucoup d’hommes & beaucoup d’armes.
      Le sud, lui, avait une armée comptant d’avantage de petits pionniers rarement favorables à l’esclavage (beaucoup ont été ruinés à cause des plantations) qui s’enrôlaient plus pour défendre leur terre que pour envahir celle du voisin, ils avaient l’appui des tribus Cherokees et ils étaient dirigés par le haut du panier en matière d’officiers (Lee, Beauregard) quand on les compare aux bracs-cassés d’en face (MacLelan, Sherman).

      Les nordistes l’ont emporté parce qu’ils étaient plus nombreux, mieux armés et qu’ils ont pratiqué la politique de la terre brûlée (pour ne pas dire du génocide) dans les états du sud (la marche de Sherman). Bref, ils avaient le soutien de la Banque, mais pas forcément de la banque anglaise, l’américaine suffit.

       
    • #218594
      Le Septembre 2012 à 14:32 par Loup Espiègle
      L’art de prendre le citoyen pour un benêt

      N’y avait-il pas une histoire avec le coton ?

       
  • #217842
    Le 9 septembre 2012 à 10:01 par Preuß
    L’art de prendre le citoyen pour un benêt

    Hum hum 
    Cela devrait servir de piqûre de rappel en ce qui concerne une loi de juillet 2011, passée en douce par notre cher assemblée "représentative" ; laquelle permet désormais aux forces de l’"ordre" d’user de VRAIS munitions en cas d’émeutes.

    Au vu de la situation actuelle, il me parait évident que tous membres de la dissidence devrait se procurer au moins une arme et prendre un peu exemple sur les américains (Pour une fois ; o), ne serait-ce que par précaution.

     

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  • #217917
    Le 9 septembre 2012 à 12:14 par exec
    L’art de prendre le citoyen pour un benêt

    Ce serait pas tous simplement le lobby des armes qui se rempli les poches et au passage envoie une ristourne sur les comptes de campagne d’Obama ?
    J’en ai assez d’entendre parler de guerre civile. Entre quels groupes aurait lieu cette soit-disant guerre.

     

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    • #218377
      Le Septembre 2012 à 01:27 par matrix le gaulois
      L’art de prendre le citoyen pour un benêt

      Les américains ne sont peut-être pas si idiots que ce que l’on essaie de nous faire croire (un peu comme on essaie de nous faire confondre les mots Arabo-Musulmans & terroristes). Les merdias font planer une chape de plomb au-dessus de tout ça, mais ils sont nombreux en Amérique à récuser le 11/9, ils sont nombreux en Amérique à se dire être les 99 % et à vouloir prendre pour cible ceux qu’ils appellent le 1 % (et qui est donc ce 1 % ? Même le plus borné des WASP sait que les immigrés Mexicains ou que les Afro-Américains représentent plus qu’1 misérable % de la population du pays donc je ne suis pas sûr que ce soient eux les premières cibles (sauf en cas d’attentats sous faux-drapeaux)).

       
  • #217925
    Le 9 septembre 2012 à 12:26 par Mansur
    L’art de prendre le citoyen pour un benêt

    « L’art de prendre le citoyen pour un benêt »

    Et ça marche très bien jusqu’ici, partout dans le monde.

     

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