Egalité et Réconciliation
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La Banque et la servitude

Quand vous quémandez un prêt auprès de votre banquier, lui va calculer votre solvabilité et vous prêter à un taux qui va vous appauvrir, même si votre argent est un investissement, ce qui est de moins en moins le cas en période de crise aiguë.

 

Comme aux USA où les pauvres empruntent pour se faire soigner, chez nous des gens commencent à emprunter pour manger, ou payer leur loyer. La crise réelle, c’est-à-dire l’insurrection, se situe au bout de ce processus, quand les gens sont à bout. On y vient tranquillement.

Pour l’instant, le Système tient, mais pas pour des raisons interne ou vertueuse, uniquement parce que les pauvres compensent le racket oligarchique par ce qu’on appelle la solidarité, non plus nationale, puisqu’elle ne suffit plus, mais locale, clanique, ou familiale.

 

 

Gaël Giraud chez Thinkerview explique le fonctionnement du prêt.

« Aujourd’hui, sur la dette française, il y a 60 % de la dette française qui provient uniquement de l’accumulation des taux d’intérêts. »

 

Giraud rappelle que le pouvoir de la BCE vient de l’interdiction faite aux États de frapper monnaie, et ce depuis Maastricht (1992). Les gens au courant savent ce qu’il est advenu de Giraud : après avoir évoque la présence de Rothschild derrière Macron, il a disparu des radars.

« L’arrivée d’Emmanuel Macron à Rothschild a été un enjeu décisif pour lui, au sens où il a été pris, si je comprends bien, sous la coupe de David de Rothschild, l’ancien PDG de cette grande banque, et qui en 1981 a perdu sa banque à cause de la nationalisation.
Donc David de Rothschild est un homme tout à fait honorable mais qui a aussi une revanche à prendre sur les nationalisations de 81, et qui lui a un grand projet, on pourrait dire eschatologique, qui vise la fin des temps, qui est la privatisation absolue du monde, et la médiocrisation si je puis dire de l’État, de manière que un traumatisme comme les nationalisations de 81 ne soit plus possible. »

 

On rappelle le montant de la charge de la dette pour cette année : 55 milliards, et 120 en 2026, qui seront ôtés des services publics, principalement, et de l’enveloppe aux collectivités territoriales.

Tous ceux qui nous disent que l’image de la Banque qui engraisse sur le dos du peuple qui se serre la ceinture est caricaturale sont des complices ou des idiots.

 

The House of Rothschild, l’analyse subversive de Pierre de Brague :

Guillemin va avoir des problèmes