S’il y a bien une médaille bien méritée, et attribuée par Rachida, future reine de Paris, c’est celle de Barbara Butch, la lesbienne en gros surpoids qui était la star de la cérémonie d’ouverture des JO LGBT, le 26 juillet 2024.
Hétérophobie et christianophbie d’État
Le monde entier ressentit un incomparable malaise et et une certaine nausée à la vue de ce tableau qui se défendait, contre toute évidence, de singer et souiller la cène du Christ. Tous les escrocs progressistes, du haut en bas de la hiérarchie artistico-politique, s’étaient donné la main pour démolir ce qui pouvait rester de France dans l’esprit du grand public mondial. On a une petite idée d’où a germé cette scène grotesque, qu’on croirait sortie de chez Michou ou du Radada.
Les spectacles de travestis, c’est bien dans les cabarets, pour les touristes qui veulent s’encanailler un peu. Mais sur la télé publique, sous les yeux des gosses et des personnes sensibles, sensibles à l’esthétique, à l’amour et à la beauté, c’est nietchevo.
La DJ Barbara Butch, qui prenait la place du Christ lors de la représentation de la Cène de la cérémonie d'ouverture des JO, a été nommée Chevalier des Arts et des Lettres par Rachida Dati. pic.twitter.com/EbBPD1iWzt
— Boulevard Voltaire (@BVoltaire) July 1, 2025
Au fait, qui a reçu la médaille de chevalier des machins : la grosse obèse, la vraie lesbienne ou la fausse artiste ? Peut-être un peu des trois, car on vit sous le maccarthysme des minorités agressivement revendicatrices.
Il serait logique que la Macronie décore une des siennes, le LGBTisme étant le fil rouge de tous les gouvernements des Macron. Mais n’oublions pas la souffrance des obèses, surtout par fortes chaleurs. Ici, une Butch américaine a du mal à se relever. C’est un crève-cœur de voir quelqu’un souffrir de la sorte. Ce n’est plus une vie.
La médaille de chevalier de lard LGBT ne changera rien au physique difficile, mais assumé, de Barbara, qui en fait un bouclier contre les sexistes, les hétéros, les adeptes du patriarcat et surtout l’extrême droite. Pourtant, derrière cette légèreté factice, on sent une douleur réelle, une douleur qui se transforme malheureusement en agressivité contre les gens dits normaux, qui n’y sont pour rien.
Colère sociétale contre colère sociale
Ce que certains appellent homophobie est souvent une connophobie. La colère LGBT est une colère fabriquée, travaillée, stratégique, et de toute évidence, oligarchique, c’est-à-dire dirigée contre le bas. C’est le monde à l’envers : il est des colères nettement plus légitimes, celles qui concernent le bas contre le haut. La colère sociale, par exemple.